A Vicious Circle tome 2

On navigue dans ce tome 2 de "A Vicious circle" a un rythme effréné, jonglant entre les époques et les références de science fiction empruntées à tout un pan de ces univers cinématographiques chers à Mattson Tomlin et Lee Bermejo. Les illustrations sont toujours aussi perchées et fantastiques visuellement. de l'époque médiévale à l'Allemagne hitlérienne de 1938, en passant par celle des dinosaures avec une furieuse poursuite entre un velociraptor et Shawn en amuse bouche. Tout y passe et l'action ne connaît pas de temps mort pour notre plus grand bonheur. J'ai trouvé ce second volet un ton au-dessus du premier, qui était pourtant déjà très bien. Les illustrations de Lee Bermejo sont encore plus épatantes et plus variées que dans le premier tome. On remonte aux origines de la mission de Shawn. Avec cette machine de mort créant des distorsions du temps et de l'espace. Son adversaire et Shawn ont le pouvoir de changer les choses en intervenant directement sur les événements historiques auxquels ils sont confrontés. Changer le cours de l'histoire, le rêve ultime de tout voyageur dans le temps. Un trip bienvenu et qui apporte un côté très décalé à ce second tome. le caméo final laisse augurer un troisième tome dans la lignée. Il me tarde d'en connaître l'issue. Sauver le monde, ni plus, ni moins. Un sacré programme au menu de nos deux anti-héros assassins. La couverture est une nouvelle fois splendide. Un modèle du genre et une prodigieuse invitation à découvrir l'univers de Mattson Tomlin et Lee Bermejo. Si ce n'est déjà fait, je recommande ce gros coup coeur pour "A Vicious circle." Aucune hésitation à avoir. L'attente du troisième tome va me paraître longue. Je n'ai pas encore eu vent de la date de sortie. Je vais scruter ça de près.
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Dans ce deuxième tome de "A Vicious Circle", l'intrigue s'intensifie, nous plongeant au coeur d'un voyage temporel. Mattson Tomlin maîtrise avec brio la complexité narrative en jonglant entre différentes époques, de la préhistoire à l'Allemagne nazie, offrant ainsi une palette riche en rebondissements. L'exploration des origines de la mission de Shawn et la possibilité de modifier le cours de l'histoire ajoutent une dimension intrigante nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.

Quant aux illustrations de Lee Bermejo, elles sont tout simplement stupéfiantes. Son trait précis et détaillé donne vie à chaque scène, nous plongeant au coeur de mondes aussi dangereux que saisissants. La variété des environnements, des époques et des personnages est un véritable festin visuel.

Ce deuxième tome est également l'occasion d'explorer plus en profondeur le personnage de Shawn, grâce à une narration intérieure réussie. On ressent toute la complexité de ses pensées et de ses motivations, ce qui enrichit considérablement l'expérience de lecture.

Entre un scénario captivant, des illustrations à couper le souffle et un développement plus approfondi des personnages, cet album offre une expérience immersive et palpitante. Une lecture à ne pas manquer et vivement la sortie du Tome 3 !

J'ai dévoré le deuxième tome de cette série inattendue, au style graphique complètement fou. On est captivé par l'histoire de nos deux protagonistes.
C'est tellement beau, les illustrations sont toujours aussi magnifiques. La partie graphique impressionnante de Lee Bermejo mérite vraiment d'être vue.
Dans cette deuxième partie, nous nous déplaçons de la période médiévale à Copenhague, en passant ensuite par l'année 2090, pour arriver en Allemagne nazie de 1938.
Le scénario est vraiment bien élaboré. Des flash-back permettent au lecteur d'approfondir l'histoire des deux combattants. Certaines interrogations sont résolues, alors que d'autres sont en suspens.
J'attends avec grande impatience la suite, pour être émerveillé par cette réalisation graphique soignée et avoir une idée de ce qui va suivre.

Alors certes il va falloir attendre le dernier tome et sa conclusion pour se faire une avis définitif .
il n'empêche qu'on peut déjà émettre un avis et pour moi, ce Vicious Circle a tout du pétard mouillé.

Déjà, graphiquement beaucoup retienne la patte graphique ultra réaliste de Bermejo mais personnellement, été hors toutes considérations techniques, cette recherche stylistique ne me parle absolument pas.
Effectivement, c'est saisissant techniquement mais c'est aussi froid narrativement qu'un roman photo.
J'exagére mais je préfère largement quand il reprend son ancien style, qui reste réaliste mais qui délaisse, au moins un temps cette quête de réalisme absolu.

Et scénaristiquement, bah, il ne se passe pas grand chose, c'est quand même assez frustrant surtout que ce n'est pas non plus fou fou niveau originalité.
ça se lit bien mais c'est loin d'être la tuerie qu'on nous a vendu