J'ai commencé ce tome soixante neuf sans en attendre réellement quelque chose. J'avoue que depuis quelques temps, on tourne en rond, il y a trop de questions sans réponse qui s'accumulent et j'ai envie qu'on attaque la fin de cet arc. J'aime toujours autant la série mais la lassitude de
Kubo senseï se fait ressentir et ce n'est jamais bon pour une oeuvre littéraire.
J'ai donc été assez surprise avec ce tome. Comme l'indique ma note, je l'ai trouvé pas mal du tout et j'ai repris un grand intérêt à l'intrigue. Il n'y a toujours pas de réponses à mes questions, mais de nombreuses petites choses font qu'il a été très plaisant de se replonger dans l'histoire.
Déjà pour le retour de nombreux personnages. D'anciens amis que j'avais eu plaisir à découvrir dans des arcs précédents et un ennemi aussi. Je ne parle pas d'Aizen mais d'un autre qui m'avait fait pensé à l'époque à Hadlar de Dragon Quest pour les connaisseurs. J'adore retrouver d'anciens personnages. Il y a ce petit côté nostalgique mais aussi cet espoir qui renaît. de quoi redonner un coup de fouet à l'histoire aussi. Un très bon point donc.
Aizen est toujours là (plus ou moins) et même si je déteste profondément ce personnage, il faut avouer qu'il a toujours autant la classe. Reste à savoir maintenant s'il va avoir une réelle utilité. Pour l'instant, il est plus l'incarnation de « l'ennemi de mon ennemi est mon ami ». Et du coup, le fait que certains Quincy cherchent à se rallier à nos héros accentue, si l'on puis dire, cette confiance relative qu'on peut poser en eux. Généralement, ce genre de personnage est de la chair à canon, ne nous y trompons pas. Cependant, coup de théâtre, Bazz, l'un des Quincy, se révèle être bien plus que cela. Je ne crois pas en sa survie, mais il apporte des renseignements sur l'un des ennemis qui permet de mettre en lumière certaines choses. Dont, peut-être, une faille du roi des Quincy. Et là, on se dit : Victoire ! Mais non, il ne faut pas non plus déconner.
Kubo est dans un mode bad trip, donc je n'attends pas forcément beaucoup de cette future révélation, mais on ne sait jamais.
Là où les choses me titillent, c'est qu'Yhwach apparaît de plus en plus comme un être sans aucune considération pour ceux qui l'entourent. Il nous l'avait déjà fait ressentir lors d'un tome précédent, et cette impression réapparaît. du coup, vu qu'il reste à tout casser une dizaine de Quincy, je me demande pourquoi le roi veut reconstruire un monde pour eux (il veut tuer humains, shinigamis, alancards… et tout le reste). Ce n'est pas cohérent, sauf s'il est en mode psychotique, mais alors là, j'attends quand même une sacrée bonne explication de la part du mangaka.
Toujours pour moi des incohérences, mais ce tome soixante neuf a le mérite de remonter la barre. En espérant que la suite soit dans la même lignée.