S'il y a un titre que j'attendais tout particulièrement c'est bien celui-ci ! Fan de la première heure de Naruto (cela ne me rajeunit pas d'ailleurs) j'ai beaucoup aimé ce manga, qui malgré quelques temps faible, reste à mes yeux l'un des meilleurs shonen. Pour moi, Naruto aura marqué l'histoire comme Dragon Ball à son époque et j'espère que One Piece va suivre le même chemin.
D'ailleurs, ici, comme avec Dragon Ball, on prends les enfants des héros et on recommence ! Bon cela n'a jamais été vraiment le cas dans Dragon Ball, car la série n'a pas changée de nom et Gohan et compagnie n'ont jamais vraiment succédés à notre cher Goku.
Mais dans l'esprit, Boruto c'est un peu ça. le relais passe de père en fils (et en fille) et c'est plutôt une bonne chose. La paix règne sur Konoha et tout semble aller pour le mieux. L'intrigue démarre donc tranquillement, mais je l'ai trouvé bien moins légère que le premier tome de Naruto. Car s'il y a bien quelque chose qui a marqué Naruto, c'est son début, avec des personnages complètement délirants.
Mais là, nous étions encore dans une époque où les manga pouvaient se permettre de démarrer lentement et de construire une histoire sur des décennies. Avec Boruto, il faut que ça aille plus vite, d'une part parce que l'on connait déjà l'univers, et d'une autre parce que les gens n'ont plus la patience d'attendre qu'un manga se développe. Aujourd'hui le consommateur veut tout, tout de suite.
Boruto réussit parfaitement son démarrage puisqu'il possède une base solide (Les 72 tomes de papa Naruto aidant bien) mais qu'il parvient à se moderniser très rapidement. Là où Naruto était un manga un peu intemporel, dans un monde de ninjas qui ne devrait plus exister de nos jours, Boruto parvient à se placer dans une temporalité actuelle.
Si vous avez lu le dernier tome de Naruto, vous vous souvenez qu'on voit une ville moderne (avec buildings et tout le toutim) se dresser au dessus du Monument Hokage (vous savez, le rocher avec tous les visages des Hokages taillés dans la roche). On comprenait donc bien que le temps avait passé, et que même si le petit village de Konoha conservait ses traditions, ailleurs, la modernité s'était développée.
Eh bien avec Boruto, cela va encore plus loin puisque maintenant, nous voyons nos futurs ninjas se servir de tablettes, de consoles, avoir des télévisions dans leur chambre etc.. On assiste même à l'inauguration de la première ligne de métro.
C'est pour moi cette modernité qui fait tout l'intérêt du titre, car oui, les traditions c'est bien, mais il faut savoir vivre avec son temps également. Et c'est d'ailleurs autour de cela que s'oriente l'intrigue de ce premier tome, puisqu'un bracelet spécial fait son apparition. Je ne vous dévoile pas son fonctionnement, mais il risque de faciliter grandement la vie de pas mal de monde et surtout, être source de conflit entre les personnages conservateurs et la nouvelle génération, plus moderne.
Pour ce qui est des dessins, il n'y a rien à redire, à part le tout premier chapitre un peu simple et vide, on reste dans l'esprit de se que faisait
Kishimoto, et pour cause, c'est l'un de ses assistants qui s'occupe des dessins, autant dire qu'il connait le job. Pour le scénario, c'est
Ukyo Kodachi, qui si j'ai bien compris a travaillé sur des romans adapté de la série. Bref, lui aussi semble bien connaitre l'univers. Mais malgré tout, j'ai crû comprendre que Masahi
Kishimoto allait superviser tout cela, un peu comme le fait
Masami Kurumada sur les diverses séries de l'univers Saint Seiya.
Par contre, s'il y a vraiment quelque chose que j'ai aimé plus que tout, c'est l'accroche du manga. Dès les 2-3 premières pages, on assiste à un duel entre Boruto et un mystérieux personnage. Les deux semblent ne plus être des enfants et Konoha est en ruine ! Autant dire qu'avant d'en en arriver là il va se passer un moment, mais ça promet ! En tout cas j'ai trouvé l'intro très accrocheuse.
J'ai bien aimé les autres personnages aussi, même si j'ai du mal à comprendre comment Naruto peu porter aussi peu d'attention à sa famille, lui qui a longtemps souffert de ne pas en avoir. Certes, il a des responsabilités d'Hokage, mais cela n'excuse pas tout. Cependant, cela sert bien les relations entre Boruto et a jeune soeur dont il est l'ardent défenseur. On retrouve également Sarada, la fille de Sasuke, dans un rôle pour l'instant bien moins important que ce que l'on avait vu dans le One-Shot « Naruto Gaiden ».
Sasuke et Boruto, semblent d'ailleurs avoir une relation assez particulière, et j'ai hâte de voir ce que cela va donner. Comme dans Naruto, nous suivons une équipe de jeune ninjas, qui est composé de Boruto, Sarada et l'étrange Mitsuki. Classique mais efficace, surtout quand on voit le passé des parents de chacun.
Pour conclure, je vous avouerais que j'ai été immédiatement conquis par ce premier tome de Boruto qui fait souffler un vent de fraicheur sur le village de Konoha. J'avais peur que l'on nous serve un spin-off purement commercial sans intérêt, et ce n'est pas du tout le cas. Je vais suivre ce manga avec autant d'intérêt que j'ai suivi Naruto, et auquel je souhaite la même réussite.
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