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Marie-Odile Kastner-Uomini (Traducteur)
EAN : 9782258058835
318 pages
Presses de la Cité (15/03/2003)
2.85/5   13 notes
Résumé :

Policier à la retraite et plusieurs fois grand-père, Jack North mène depuis six ans une double vie. Banal... Ce qui l’est moins, c’est que les deux intéressées acceptent – plus ou moins bien – de partager le même homme. Et ce qui ne l’est plus du tout, c’est que Jack North disparaît brutalement du paysage. Et que son épouse légitime et sa maîtresse sont contraintes de joindre ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
C'est un livre réaliste sur l'adultère, du côté de la maîtresse et du côté de l'épouse. Leurs univers sont bouleversées par la disparition de l'être aimé. Les détails des gestes habituels et quotidiens sont impressionnants. C'est la première fois que je me dis à chaque page "c'est vrai qu'on fait ça".
La fin est très belle.
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3,5/5 !Quand un quinquagénaire, marié depuis 35 ans à Linda, part une semaine par mois rejoindre Rachel, sa maîtresse depuis 6 ans... On découvre ici le parcours de ces deux femmes, leur ressenti et celui de leur entourage. Comment réagiront-elles lorsque Jack disparaîtra ?Introspections, réflexions, désillusions, abandon etc...
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ENNUYEUX
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elles se mesuraient l’une l’autre comme des collégiennes. Linda était plus jolie que sur les photographies – non, pas jolie, ce n’était pas une jolie femme, mais elle avait un visage bon et de beaux yeux. Les appareils photo ne lui rendaient pas justice. Elle était plus grande que Rachel et plus grosse ou plus forte, peut-être simplement parce qu’elle avait l’air calme. Rachel ne se sentait pas calme, plutôt le contraire, nerveuse et tremblante, sur le point d’éclater. Elle eut la pensée folle de se jeter dans les bras de Linda, de mettre sa tête sur son épaule. Elle était complètement folle, complètement folle. Les cernes sous les yeux de Linda étaient identiques aux siens, les rides aux coins de la bouche, le regard épuisé qui disait tout. Rachel se sentit soudain si fatiguée qu’elle crut qu’elle allait s’effondrer, tomber doucement sur la terrasse devant le chien. — C’est Buddy ? Linda hocha la tête. Rachel se rendit compte qu’elle connaissait le nom du chien, qu’elle n’avait pas essayé de le cacher. A quoi cela servirait-il maintenant ? Conserveraient-elles des secrets à présent qu’il n’était plus ? Elle se pencha vers le chien. — Vous pouvez y aller, lui dit Linda. Le chien renifla son visage, ses cheveux ; il était très beau. — Entrez, dit Linda, faisant demi-tour et lui tenant la porte de la maison de Jack. Rachel fit un pas, le chien à ses côtés, son poids contre sa jambe comme si elle était un mouton dont il devait s’occuper. Jaune et vert, le mobilier était moche, ou peut-être le mot qui convenait mieux était « simple », ou bien « usé », ou encore « habité » ou même « aimé ».
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Elle avait su que Jack la tromperait depuis le début. Tout le monde le savait. Il était beau, plus beau qu’elle, l’avait toujours été et le serait toujours, même sa
mère le reconnaissait. Déjà quand il l’avait épousée, alorsqu’elle était Jeune, fine et mignonne – pensait-elle –, elle voyait comment les gens le
regardaient d’abord, puis elle, et lui à nouveau. Ils revenaient toujours à lui comme s’il était perpétuellement éclairé par un projecteur magique, et qu’elle
disparaissait dans un flou beige. Peut-être avait-elle toujours été floue.
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C’était une profession qu’il admirait, mais il ne l’avouerait jamais, car tous les jeunes de son âge considéraient les flics comme des moins-que-rien. Pour Ben, ce n’était pas tant le fait d’être armé, mais plutôt celui de vivre sur le fil du rasoir. Combien y a-t-il de métiers où tu te mets en danger quand tu vas travailler ? Mais il ne pouvait pas vraiment en parler à Jack car il ne lui adressait plus la parole depuis qu’il savait qu’il avait une femme, une femme avec laquelle il demeurait quand il n’était pas avec sa mère.
Mon Dieu ! C’était déjà difficile d’aimer un type qui arrivait après son père, perturbant – et le mot est faible – en matière de loyauté, mais quand il avait parlé de sa femme, les relations s’étaient refroidies : comment aimer un
type qui dort avec sa femme et avec ta mère, même s’il met – ou plutôt mettait – sa vie en jeu ?
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homme neuf. Cette lueur irrésistible
venant des yeux commence avec le sexe, c’est toujours comme ça, toujours le
sexe – la danse préparatoire du flirt tant qu’elle dure, puis le sexe –, qu’il
s’agisse d’un employé de bureau avec la locataire du dessus, d’un chirurgien
orthopédiste avec son assistante, de deux étrangers dans un cours. Peu importe,
c’est simple, trivial, prévisible, on prend un verre, on boit un café et c’est
bientôt l’appel à l’épouse. « Bonsoir, chérie, il faut que je termine ce
travail », « Bonsoir, chérie, je vais être en retard, vas-y sans
moi », « Bonsoir, chérie, je dois aller à Atlanta »,
« Bonsoir, chérie, la réunion s’est prolongée, je n’ai pas pu t’appeler,
excuse-moi. »
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Il n’y avait aucune chance qu’il devienne médecin. A la vue du sang, la tête lui tournait, et puis il y avait les enfants qui mouraient. Aucune chance. Il n’avait pas oublié la terreur que provoquait chez lui le rappel de tuberculose, quand ils vous font une bulle sous la peau. Sa pédiatre, le Dr Pressler, était vraiment petite ; avec ses lunettes, sa chevelure, ses hauts talonset son stéthoscope se balançant sur sa poitrine,elle mesurait un mètre cinquante maximum. Elle le poursuivait dans le couloir, essayant de le faire sortir de dessous une table, cachant l’aiguille derrière son dos. Elle soignait les petits, recousait leurs têtes quand ils tombaient de vélo ou se faisaient
renverser. Aucune chance.
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Un prince à New York (Coming to America), extrait
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