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EAN : 9798830883368
533 pages
Auto édition (20/05/2022)
4.62/5   4 notes
Résumé :
Parce qu’un ex-inspecteur garde l’instinct du policier, Gabriel s’intéresse aux meurtres en lisant son journal. Balades, lecture, musique et quelques passades suffisent, par choix, à combler les loisirs que lui laisse la compagnie d’assurances, où dorénavant il gagne sa vie. Mais, ce mardi 16 février 1982, un titre à la une le fait bondir. Une relation du temps de son service militaire au Congo a été assassinée la veille à Deauville. Ensuite le lendemain, il apprend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Tout a commencé mardi 16 février 1982 à 19 h exactement.

2023 aura été pour moi la découverte de Gérard Papier-Wagner. Dès mon troisième roman lu, j'ai su que ma fidélité le suivrait dans ses autres aventures. Mais ce que je ne savais pas encore au mois de mai, c'est que ses deux romans suivant allaient complètement renouveler son style et me faire voyager aussi loin, dans tous les sens du terme…

Le rendez-vous de Tchimbamba” est un roman complètement à part ! Mais ne devrais-je pas dire : “Le rendez-vous de Tchimbamba” sont des romans complètement à part…
Le dernier chapitre à même emmener une larme avec lui, lorsque j'ai posé le livre sur ma table de chevet avant d'éteindre.

Magnifique, immersif.
Comment à un moment de ma lecture ai-je pu douter un instant de Gérard, que j'ai cru perdu dans son récit ! Quel Maestro…

Un récit captivant, aux nombreuses péripéties, de plus de cinq cents pages, où je ne me suis pas ennuyé un instant.

Gabriel Carré ancien inspecteur, découvre la mort violente d'un de ses amis du temps où il faisait son service militaire au Congo. le lendemain, un deuxième de ses anciens amis, décède dans les mêmes circonstances !
Qui se cache derrière ces meurtres qui lui remettent à l'esprit la vie qu'il a vécue à Pointe-Noire au Congo, dans le quartier de Tchimbamba.
Gabriel décide alors d'enquêter sur ses meurtres commis en France.
S'ouvre alors un “nouveau” roman très intéressant où magie, coutumes et paysages se mélangent…

Mais où est passé “Gabriel” l'enquêteur ?
Une nouvelle vie à l'air de s'ouvrir à lui.
De nouvelles aventures aussi, l'Amour avec un grand A, mais les souffrances ne tardent pas… Il perd sa reine, hérite d'une fille, mais pas que. Je tourne encore quelques pages et c'est un nouveau bouleversement qui s'opère. Où me mène Gérard ?
Amitiés, trahisons, passions. Chaque ligne à son propre pouvoir, la magie opère naturellement. L'Afrique est partout, elle ne me quitte plus et Gabriel est de plus en plus attachant, tel un ami que j'avais oublié. Mais la fin… Cette fin, où Gérard et Gabriel bouclent la boucle du récit… Wahou. À ce moment, je n'ai qu'une seule déception… Je n'ai jamais serré Gabriel dans mes bras !

Une semaine complète de lecture. Une semaine qui se justifiait. Des images magnifiques, de la musique que j'ai écouté en boucle… Je ne voulais pas bâcler cette histoire et naturellement, je l'avais compris. le temps est un personnage à part entière de ce très beau récit.
J'arrive à court de mots, mais cette lecture sensible, poétique, érudite et très prenante fera partie de mes gros coups de coeur 2023.

Comment finit l'histoire ?
Je vous conseille vraiment de découvrir cet auteur si vous ne le connaissez pas encore, le dépaysement qui vous attend à la lecture de ce récit est poignant.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Gérard Papier pour l'envoi de son livre : « Le rendez-vous de Tchimbamba ».
Très belle découverte que ce roman
captivant qui nous emmène à Pointe Noire au Congo, dans le quartier de Tchimbamba en 1982. Nous suivons Gabriel qui part enquêter sur des meurtres commis en France sur d'anciennes relations tissées lors de son service militaire au Congo.
Voici un roman très intéressant où magie, paysages et coutumes se mélangent dans le creuset africain.
Le personnage principal est attachant, haut en couleur et le lecteur s'invite à partager ses aventures, ses amours, ses souffrances. Un très bon moment de lecture !


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Mi policier, mi biographie romancée, en tout cas une lecture qui fait voyager.
Deux romans déjà lus mais la proposition de découvrir la genèse de l'histoire par l'auteur lui-même m'a séduite, et j'ai pris le temps de partir, revenir, m'emplissant de tout l'environnement qui fait de ce roman un long voyage.
Gabriel, ancien inspecteur de police, garde la fibre d'enquêteur, aussi suit-il avec curiosité les articles des journaux parlant d'homicides. Alors, quand il lit qu'une ancienne relation connue lors de son service militaire au Congo a été assassinée, il pense qu'il va pouvoir aider la police sur son temps libre. Mais il n'avait pas imaginé aller aussi loin dans le temps et dans le monde… Et quand une belle femme, grande et rousse, entre dans le champ de ses investigations, l'histoire peut s'écrire.
Comme dans les deux autres romans, j'ai apprécié l'amour de l'auteur pour ses personnages, l'envie de nous les rendre proches, de nous donner l'illusion de les voir vivre et de pouvoir les aider en leur disant : attention ! Ils sont sacrément attachants !
Vous parlerais-je du grand voyage fait avec eux ? le Congo, Brazzaville dite Béa pour les initiés, Kinshasa, Pointe-Noire avec sa gare qui rappelle celle de Deauville… Oui, il le faut pour que vous compreniez le dépaysement qui vous attend. Entre géographie, faune, flore, usages et coutumes, ce sera coloré, bruyant et plein de vie. Malgré l'enquête qui suit les assassinats de, un, deux, trois français revenus au pays.
C'est donc une enquête policière qui démarre après un prologue qui pose le récit et dont la vérité ne nous sera révélée qu'à la fin. C'est pas à pas que nous suivrons Gabriel, enquêteur, fou d'amour, aventurier, presqu'en situation d'accusé, et que nous vibrerons car avec lui, pas de sentiment tiède. Au détour d'un paragraphe, la découverte de Ngalifourou, souveraine batéké, est comme un clin d'oeil à Gabriella, sa reine à lui.
Amitiés, trahisons, passion sont au rendez-vous avec une connaissance absolue des pays, des hommes, et du travail de policier. Les romans peuvent se lire de façon tout à fait indépendante mais je vous conseille de vous faire le plaisir de débuter par « le rendez-vous de Tchimbamba » qui vous immergera dans une ambiance africaine qui ne vous quittera plus.
Je remercie Gérard Papier pour sa confiance et sa patience. Il m'avait conseillé de donner du temps au temps…

Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Bonjour mes amis!
Pour la troisième fois, je lis un super roman, de l'auteur Gerard Papier Wagner, le rendez- vous de Tchimbamba, où j'ai retrouvé avec plaisir ses personnages que j'aime beaucoup, car chacun a sa personnalité très bien construit psychologiquement, de plus Gérard me fait découvrir l'Afrique, dont le congo, avec leur façon de vivre différente de la notre! Pas facile pour les métisses qui sont tiraillées entre les deux communautés blanche européenne et noire africaine! On n'y pense pas mais en lisant ce très bon roman, j'en ai pris conscience!
1982! Gabriel Carré, lit son journal comme chaque soir, à 19h, et là un fait divers l'interpelle, il se dépêche de le lire et n'en reviens pas!
Le lendemain pareil, lui qui est un ancien flic de la PJ y voit comme un signe du destin, et il se demande, connaissant les victimes si il peut résoudre l'affaire! Mais voilà comment faire, car ils les a connu en Afrique en 1967!
Lorsqu'une troisième victime se fait assassiner, il n'hésite plus et quittant son emploi, il se décide à partir en Afrique, se disant qu'à lui tout seul il résoudra l'affaire!
De ce fait, en Afrique il fait la rencontre de Gabriella, à Tchimbamba, et là il tombe amoureux, prêt à l'épouser, mais sans renoncer à trouver le meurtrier de ses amis! Y arrivera t-il? Qui a bien pu assassiner ses amis et pourquoi! Mystère!
J'aime l'écriture de l'auteur qui est pleine de fantaisie!!
La découverte de l'Afrique, que l'auteur a bien connue, m'a enchanté, ainsi que les dialogues de Gabriel, qui mets le doigt sur la différence entre l'Afrique et la France!
C'est un très bon roman, je ne me suis pas ennuyée du tout et surtout j'ai appris beaucoup sur l'ancien congo!
Je mets 5 étoiles!
Votre Martine







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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Simultanément, à six mille six cents kilomètres de sa rue et sur le même fuseau horaire dans l'hémisphère austral, au lieudit Tchimbamba, près de Pointe-Noire, une grande femme mince et rousse dort dans une chambre assez vaste pour contenir la moitié du logement de Gabriel. Au pied du lit est couché un épagneul au pelage aussi flamboyant que la chevelure de sa maîtresse. La nuit épaisse et humide est assourdissante du coassement des crapauds-buffles et enfiévrée du dialogue des tams-tams, embaumée aussi des fumées de feux de bois se mêlant aux parfums capiteux des frangipaniers. Demain, à 6h, après la trêve silencieuse de l'aube, le soleil relancera le fabuleux spectacle de l'éveil de cette puissante et impérieuse nature, qui règne sous les tropiques.
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Parce qu'une évidence n'en devient une qu'à l'instant de sa révélation, c'est en déballant sa chemise neuve que Gabriel comprend. Cherchant sa taille au Monoprix, il a bousculé par inadvertance une jeune femme, une jolie rousse au parfum de printemps, dont les cheveux lui ont balayé la figure. Lorsqu'il s'est excusé, elle lui a répondu en souriant, que ce n'était rien. Le charme de ses yeux bleus et des taches de rousseur sur ses joues a désarçonné Gabriel au point qu'il en rougit a posteriori. Derrière l'aimable parole, il avait cru déceler ce rien de compassion réservée aux gens insignifiants. Ainsi Gabriel de manière subliminale s'est-il senti relégué parmi ceux qui n'intéressent plus personne, désolant constat réclamant vérification.
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- Ouand tu reviens patron, moi je suis toujours là.
Qui peut savoir ? Songe Gabriel se souvenant de ce que lui a confié un jour en voiture Célestin “Dans mon pays, on dit l'homme, il est comme la chèvre à son piquet, sa liberté a la longueur de la corde que Dieu attache à son cou.” Pour masquer sa croissante émotion devant le fossé qui déjà les sépare, il lui donne l'accolade, et se dirige vers l'escalier mobile sans se retourner.
Dix minutes plus tard, nez au hublot, il regarde pour la dernière fois l'océan frangé d'écume, la ville blanche, la cité noire en éventail, puis à perte de vue le Mayombe au moutonnement vert sombre.
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N’attends pas comme moi d’être un vieillard pour prendre conscience que notre vie ne se borne pas à travailler.
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Dédaigner la chance revient à nier l’espérance, y croire n’est jamais vain.
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