La double vie des Jodlere

Bonjour amis lecteurs,
Je remercie chaleureusement Gérard Papier-Wagner pour l'envoi de son livre « La double vie des Jodlere » format numérique. Une belle découverte que ce roman captivant qui nous transporte à Paris en 1998 dans un immeuble à première vue paisible mais livré en pâture aux exigences et aux débordements d'un quartier qui revendique son identité. L'immeuble en question se retrouve mis en ébullition par le retour d'un artiste peintre ayant commis un acte abject.
Les personnages sont hauts en couleur, leur psychologie finement analysée, certains forts attachants d'autres très antipathiques. L'auteur use d'une écriture fluide et visuelle pour décrire des coups de pinceaux géniaux mais meurtriers. On imagine les personnages, paysages et tableaux . Un livre émouvant , sensible qui décrit parfaitement une vie de quartier avec ses commérages qui mêle passion amoureuse et artistique et qui nous plonge dans la folie destructrice d'un artiste de génie .Un excellent moment de lecture !

Bonjour mes amis!
Je viens de terminer cet excellent roman de Gérard Papier, dont le /
TITRE : La double vie des Jodlères
AUTEUR : Gerard Papier Wagner
Auto édité
Ne vous êtes-vous jamais demandé ce que serait votre vie, si en vous aviez une double ? Charles Jodlère s'est à maintes reprises interrogé à ce sujet, parce que son père a vécu secrètement une semblable situation.
Nous sommes en 1998 dans un vieil immeuble parisien du XIème arrondissement dont la concierge se mêle des histoires des autres " Les enfants Pique, ils reviennent » lui lance-t-elle. Apprenant la nouvelle, son ancien amour Marcelline, tremblante, court se réfugier chez elle. Que s'est-il donc passé en 81 pour que chacun craigne autant le retour du frère de Camille, Dominique, peintre talentueux mais amoral ?
Charles en est perturbé, heureusement qu'il a ses deux magasins et surtout Magali Vonarnim égérie du Tout-Paris, dont son père avait fait sa compagne, et qui a fait de lui un cousin éloigné pour l'introduire dans son univers élitiste.

J'ai beaucoup aimé la psychologie des personnages et naturellement certains de ceux-ci plus que d'autres. L'écriture est très agréable et les dialogues fort vivants, je ne me suis ennuyée à aucun moment, et parfois même plutôt amusée. Je vous recommande ce livre qui montre que nous connaissons souvent peu ceux qui nous entourent. Et puis, que sont en réalité les êtres que visite le génie ?





Votre Martine!
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Avril 81.
Dominique Pique est un jeune garçon, très tôt, il se passionne pour la peinture. C'est un artiste, peut-être même un jeune génie. Marcelline, son professeur de dessin, voit en lui le moyen de vivre un rêve qu'elle n'a jamais pu approcher. Elle le prend alors sous son aile et décide de l'aider à développer des talents de peintre qui lui semblent innés. Mais la jeunesse ou peut-être bien la fourberie de Dominique lui fera commettre un acte inadmissible à celle qui était sa bienfaitrice…
Marcelline aura énormément de mal à se remettre de la folie destructrice du jeune génie, qui va s'amuser à détruire plusieurs vies autour de lui, à travers le temps.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans mon récit. Trop de personnages (très intéressant et haut en couleur d'ailleurs, avec aussi de nombreuses failles) qui m'ont un peu perdu. Mais très vite, malgré de multiples rebondissements, j'ai retrouvé le fil conducteur du récit.

Comme dans ses autres récits, la plume de Gérard est fluide et très visuelle. J'ai eu à plusieurs reprises l'impression de voir les tableaux… et toujours cette pointe de poésie présente régulièrement agrémentée d'une grande maîtrise de vocabulaire…

C'est un livre que j'ai trouvé émouvant et sensible qui décrit très bien une vie de quartier "tranquille” qui mêle commérages, passions amoureuses, relations entre voisins avec ses hauts et ses bas.

Gérard a vraiment le don de me tenir en haleine jusqu'à un final subtil et plein de philosophie.

C'est le cinquième roman que je lis de cet auteur, et à chaque fois de belles surprises toutes différentes.
Qu'est-ce qui fait que certains écrivains soient très vite accueilli par un large public et d'autres qui le méritent tout autant, ont un lectorat plus confidentiel ?
Je n'ai pas de réponse à cette question…
Mais j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture, avec des personnages auxquels je m'étais finalement attaché, tous très atypiques et remplis, pour la plupart, de drôles de secrets !

Mais chuut…
Je n'en dirais pas plus !
Lien : http://leressentidejeanpaul...

Le grand intérêt des concours est de connaître la joie de gagner mais surtout celle de découvrir un auteur déjà apprécié par d'autres, et qui attire notre curiosité. Déjà l'autoédition, rarement choisie par un auteur, indique sa volonté à dire.
Dominique, un jeune homme, très vite conscient de sa beauté et de son don exceptionnel pour la peinture ruine la vie de sa bienfaitrice et ne reste vivant que parce qu'il est protégé par sa soeur. Charles Jodlère, derrière une façade très classique mène une double vie qui l'entraîne dans le monde des Arts et le fait être un autre. Tous vivent dans le même quartier où tout le monde connaît les histoires des uns et des autres, du moins le croit-on. Qui s'en sortira le mieux ? Jusqu'au bout de quelle souffrance iront-ils pour se révéler ?
Gérard Papier-Wagner nous entraîne dans une exploration sans concession des affres de la création et de l'ego. L'histoire des familles qui se mêlent, se révoltent, se soutiennent, s'exaltent, se confrontent est contée avec virtuosité. Il y a des failles minutieusement décrites et l'homme qui paraît le plus lisse cache peut-être le plus grand des secrets.
J'ai eu l'impression de me promener en terre brûlée et de tomber sur ces fleurs qui poussent dans des endroits improbables. L'auteur s'évertue, et y réussit, à nous montrer les multiples facettes de l'âme humaine, dont celle qui peut conduire à l'effacement de soi.
Il y a un récit, c'est sûr, mais surtout une recherche des ambivalences de chacun. C'est écrit simplement, les dialogues animant régulièrement des situations difficiles, les personnages étant richement dotés psychologiquement. le personnage de Magali et sa profondeur sont significatifs ; elle est obligée de se cacher pour ne montrer que sa superficialité.
A l'image de la couverture qui me semble bien retranscrire l'ambiance du roman, l'écriture est faite de touches de couleurs sur un fond sombre. C'est une ambiance, une différence, une sensibilité émouvante.
Je remercie Martine Paradis, qui avait doté le groupe « Lire, rêver et partager » de ce roman, pour l'envoi du broché « La double vie des Jodlere » de Gérard Papier-Wagner.

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