Vous souvenez-vous de Zack Walker, le héros malchanceux des romans de
Linwood Barclay ?
Mais si, le type parano qui voit des catastrophes partout, qui envisage des drames, celui pour qui la sécurité de sa famille est primordiale, au point d'empoisonner la vie de son entourage.
Ça y est, ça vous revient ?
.
En tout cas, moi je n'ai pas oublié, et encore sous le charme des deux premiers romans de la quadrilogie,
Mauvais pas et
Mauvais garçons, c'est avec un plaisir anticipé que je me suis emparée du troisième opus,
Mauvaise compagnie.
.
Notre brave Zack, toujours journaliste sous les ordres de sa femme Sarah, reçoit un coup de fil de celle-ci, alors qu'il est en train de déjeuner avec son amie et ancienne voisine Trixie.
Sarah lui annonce qu'une de leurs pigistes, Tracy, vient d'envoyer un article au journal, dans lequel il est question d'un ours qui aurait attaqué un homme non identifié.
.
Comme par hasard, l'accident est arrivé en bordure du lac où le père de Zack possède quelques chalets de vacances et il se trouve que personne n'arrive à le joindre depuis 48 heures.
.
Notre z'héros fonce sur place, s'attendant à trouver son père, avec lequel il ne s'est jamais vraiment entendu et auquel il ne parle plus depuis longtemps, réduit à l'état de cadavre par l'ours.
.
*******
.
Ce roman m'a déçue.
Pour commencer, il n'est pas amusant du tout et ne m'a pas arraché l'ombre d'un sourire, alors que c'est l'humour qui faisait presque tout le charme des précédents écrits.
.
Ensuite, il y a de l'action, certes, mais tout est téléphoné et je m'attendais à ce qui s'est produit, donc zéro surprise, y compris à la fin.
.
On s'attache à très peu de personnages. Zack, on y est déjà attaché depuis le début, mais sinon je ne sais pas s'il m'aurait intéressée dans cette histoire.
.
Son ami détective que j'aime beaucoup ne se distingue pas particulièrement cette fois.
.
Zack écrit une fois à Sarah... où sont passées les conversastions téléphoniques quotidiennes qui émaillaient leurs journées, où est passée l'inquiétude permanente pour ses enfants ?
Il ne s'en préoccupe pas du tout lors de son séjour chez son père.
Je l'ai à peine reconnu.
.
Cerise sur le gâteau, il y a beaucoup de descriptions sur leur pratique de la pêche, entre l'activité par elle-même et les détails de ce qu'ils font des entrailles, etc. Beaucoup trop pour moi.
Une petite souris innocente est aussi victime d'un psychopathe local...
.
Et bien entendu, si deux chiens sont féroces dans le bouquin, ce sont des pitbulls. Absolument rien ne les rend sympathiques, les pauvres.
Consternant !
.
Donc voilà, comme dit plus haut, je suis très déiue. Il me reste le dernier roman à lire, espérons qu'il soit meilleur.
.
.