Rwama, tome 1 : Mon enfance en Algérie

Voici mon retour de lecture sur le premier tome de la bande dessinée Rwama, mon enfance en Algérie de Salim Zerrouki.
Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ».
À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier.
Dans ce premier tome de "Rwama, mon enfance en Algérie", Salim Zerrouki nous relate son enfance et adolescence dans son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois-) où se mêlent diverses familles venues de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens.
Il est intéressant de découvrir le contexte dans lequel cet immeuble a été construit. C'est une construction particulière avec dedans plusieurs nationalités. Des personnes venus aider l'Algérie en vue de briller aux Jeux méditerranéens de 1975 sont regroupés dans cet immeuble, qui a une forme différente des autres.
Salim vit parmi les autres familles, se fait des copains qui viennent de partout, pas uniquement d'Algérie. C'est intéressant de découvrir l'enfance de cet enfant, différente de nombreux autres petits algériens.
Ne connaissant pas du tout l'histoire de l'Algérie je vous avoue que j'ai beaucoup apprécié cette bande dessinée car elle est très ancrée dans l'histoire. L'auteur explique ce qu'à vécue l'Algérie à cette époque, les principaux évènements qui s'y sont déroulés. Sans oublier la censure et les documentaires diffusés à la télévision à la place des informations sur les émeutes.
Les pages se tournent toutes seules, c'est rythmé et j'ai vraiment eu l'impression d'être à la place du jeune Salim. Je n'ai eu aucun mal à plonger dans ma lecture.
Les textes sont pertinents, il y a de l'humour. Salim nous raconte son enfance et son adolescence avec beaucoup de pudeur.
J'ai apprécié les illustrations et la colorisation.
Ce premier tome est une réussite, je vous le recommande et le note quatre étoiles et demie.

Selim grandit a Alger au coeur de la cité olympique construite en 1975. Une enfance heureuse au sein d'une famille stricte. Il nous raconte ses amitiés, les attaques des quartiers rivaux, la décrépitude de cette cité olympique non entretenue.
J'ai aimé les graphismes, simples mais qui très parlants. Les couleurs sont assez peu nuancées je trouve.
J'ai aimé suivre l'enfance de Selim, entre insouciance et sévérité familiale. Il nous parle de racisme et d'identité. Il a subit le racisme de la part des algériens contre ceux qui habitaient cette cité composée de plusieurs nationalités différentes.
C'est assez triste de voir comment la cité se dégrade au fur et à mesure que les relations avec les autres enfants se dégrade également.
J'ai trouvé la fin du graphique assez triste.
J'aimerais bien découvrir la suite.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec cette BD autobiographique de Salim Zerrouki, finalement j'ai été très agréablement surprise. C'est instructif, tout en étant accessible à tous les lecteurs, peu importe votre niveau de connaissance sur l'histoire de l'Algérie post-coloniale.

On retrouve le ton humoristique de l'auteur, mais peut-être un peu moins corrosif que dans ses BD précédentes. Les lecteurs vont bien rigoler devant les anecdotes sur la vie quotidienne de la jeunesse de l'auteur. Ce premier tome nous plonge dans sa jeunesse passée dans un immeuble surnommé Rwama (les Français) alors qu'il était habité par des familles algériennes, russes, allemandes et cubaines. Ce n'est pas la seule contradiction qui nous est expliquée avec humour sur ce qu'était la vie en Algérie entre 1975 et 1986.

Une BD agréable à lire et qui m'a beaucoup fait penser aux BD des chroniques de Guy Delisle. Les illustrations sont claires et efficaces, les couleurs choisies nous plongent au coeur de l'esthétisme des années 70 et 80.

Bref, un premier tome qui annonce une bonne série et qui me donne sans aucun doute envie de lire la suite. Merci à #NetGalleyFrance et aux Éditions Dargaud de m'avoir permis de découvrir cette bande dessinée si intéressante.

Rwama est un immeuble en forme d'arc de cercle. Rwama vit aux côtés de ses habitants algériens, russes, allemands et cubains. Rwama signifie littéralement « les Français ».

Rwama est un personnage à part entière de ce roman graphique. Il est l'âme de cette Algérie post-coloniale.

Par le biais d'illustrations efficaces et lumineuses, Salim Zerrouki retrace son enfance. Ses souvenirs. Ses peurs. Ses craintes.

J'ai plongé dans un passé que je connais très peu, très mal. J'ai découvert une partie de l'histoire de l'Algérie. Dans ce premier tome, j'ai découvert, entre 1975 et 1992, la dictature, la sensibilité, les luttes de ce pays. Un roman graphique très enrichissant que je vous conseille.

Ici, on va suivre une partie de l'enfance de l'auteur.
J'ai aimé sa façon de raconter sa perception des choses.
La façon dont il a vécu sa jeunesse.
Certains moments de son enfance m'ont touchée.
Ce ne doit pas être facile d'être toujours considéré comme un étranger.

Une bande-dessinée qui je pense peut être lu à tout âge.
Remplie d'anecdotes, c'est une lecture très agréable.
J'ai appris pas mal de choses sur l'histoire de l'Algérie.

Les graphismes sont assez simples et en même temps très lumineux.

Sur le principe, ça me fait un peu penser à la saga Suites Algériennes de Jacques Ferrandez.
Même si l'histoire n'est pas tout à fait la même.

*collaboration commerciale non rémunéré

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