Musée du Costume et de la Dentelle de Bruxelles/5
1 notes
Résumé :
Il y a 50 ans, commençait la décennie des Golden sixties, années d'opulence, de plein emploi, de consommation effrénée que rien ne semblait arrêter. Dix années durant lesquelles progrès et bien-être sont liés, où tout est possible. La crise pétrolière du début des années 1970 viendra remettre en qeustion cet optimisme économique alors que les révoltes estudiantines en avaient déjà remis en case les valeurs sociétales.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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En 2010, le Musée du Costume et de la Dentelle de Bruxelles présentait une exposition intitulée Sixties ! Les couleurs d'une libération.
Si une part importante du fonds du musée est constitué de dons des maisons de haute couture bruxelloises que sont la maison Ascot et la maison Valens, l'exposition présentait également des modèles de haute couture parisienne (Féraud, Saint-Laurent, ...), mais insiste sur les changements amenés par le prêt-à-porter venu des Etats-Unis et la mode spécifique aux adolescent.e.s tout droit venue de Londres.
Si une part importante du fonds du musée est constitué de dons des maisons de haute couture bruxelloises que sont la maison Ascot et la maison Valens, l'exposition présentait également des modèles de haute couture parisienne (Féraud, Saint-Laurent, ...), mais insiste sur les changements amenés par le prêt-à-porter venu des Etats-Unis et la mode spécifique aux adolescent.e.s tout droit venue de Londres.
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Une constante qui traverse les sixties est le choix des couleurs tranchant totalement avec la mode des années 1950, qui avait codifié leur emploi selon les heures, les événements, les saisons. Désormais, coloris audacieux, acidulés, mélanges, contrastes et dissonances sont de mise en toutes circonstances.
Le style vestimentaire, le look, n'est plus signe extérieur de richesse, mais signe d'appartenance à un groupe social aux revendications diverses et appuyées, qu'elles soient d'ordre politique, contestataire ou générationnel.
Le terme "prêt-à-porter" s'est donc substitué à celui de confection, connoté assez négativement, car associé à une mauvaise coupe et de qualité médiocre. Il ne faut pas oublier que jusque dans les années 190, 50 % des femmes font réaliser leurs vêtements chez leur couturière. Ce pourcentage diminue durant toute la décennie au profit du prêt-à-porter.
Le Jardin des Modes du mois de septembre 1963 est révélateur d'une tendance désormais incontournable : la place et l'importance que les jeunes prennent dans la société : La mode voit jeune parce qu'elle voit simple. C'est la première fois qu'apparaît une mode propre aux moins de vingt ans.
A l'heure où certains droits semblent contestés ou bafoués, il est bon de souligner que les acquis d'aujourd'hui sont le résultat des luttes d'hier, qu'en rappeler l'origine est faire oeuvre de mémoire.
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Qui chantait ceci en 1977? On a tous dans le coeur une petite fille oubliée Une jupe plissée, queue de cheval, à la sortie du lycée On a tous dans le cœur un morceau de ferraille usé Un vieux scooter de rêve pour faire le cirque dans le quartier Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Et la petite fille chantait (et la petite fille chantait) Un truc qui me colle encore au cœur et au corps Everybody's doing a brand-new dance now Come on babe do the locomotion I know you gonna like it if you give it a chance now Come on babe do the locomotion
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