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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le résumé de « Servir Froid » de Joe Abercrombie ne vend pas du rêve loin de là. Une histoire de vengeance au coeur d'un territoire en guerre c'est tout ce que je n'aime pas. En outre, je ne connais pas du tout l'auteur et ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement. Alors pourquoi le lire ? Parce que je l'ai gagné et quand je reçois un livre, je le tente ! Et j'ai bien fait de ne pas le laisser prendre la poussière !

On se situe dans un monde complétement fictif : La Styrie. Une île menacée par la guerre à l'extérieur et à l'intérieur des Terres. Un monde ou le duc Orso veut régner sur les terres en maitre. Sauf que voilà, il s'attaque à Monza, chef des armées, qui va entreprendre une grande vengeance pour assassiner les sept responsables de la mort de son frère.

Pour cela, elle nous emmène aux quatre coins de la Styrie, on parcourt les grandes villes qui en soit ne sont pas bien différentes, seule les situations et la stratégie du meurtre change. Il ne faut pas espérer non plus voyager, on saute les étapes, on passe de ville en ville et une nouvelle fois, c'est bien dommage.

Seulement il y a les personnages. Une équipe qui va aider Monza à se venger. Je dois dire que le gars du grand Nord nommé Shivers m'a tout de suite accroché. Une brute au coeur tendre à la fois bourreau et victime. C'est lui qui m'a vraiment poussé à poursuivre ma lecture du début à la fin. Toujours dans les points positifs, il y a les rebondissements bien gérés et les dialogues qui donnent une bonne dynamique à l'histoire ajoutant parfois une note d'humour noir.

On sort ainsi de ce très beau livre avec une impression positive alors qu'on y rentre avec une grosse impression négative. Vraiment c'est un bon bouquin qui a su me transporter tout au long de ces 700 pages. N'ayez pas peur de la barbarie, il y a bien plus dans ce livre.
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En premier lieu, je tiens à remercier Babelio pour m'avoir permis d'obtenir ce livre à travers la Masse Critique. Un grand merci également aux Éditions Bragelonne d'avoir participé à cet événement que je trouve personnellement enrichissant afin d'élargir les horizons de lecture et sa bibliothèque. Ainsi qu'un excellent moyen pour promouvoir des livres.
Surtout que Servir Froid était un roman qui m'avait beaucoup attiré par son résumé publicitaire. Cependant, je dois bien avouer que j'ai été légèrement déçue par le contenu du livre qui ne s'avère pas autant à la hauteur de ce qu'il promettait.

Sur la forme, j'ai une dépréciation à faire au de niveau l'écriture. C'est la première fois que j'ai la possibilité de lire un roman de Joe Abercrombie, et avec l'éloge qu'on fait de cet auteur, je m'attendais à une plume beaucoup plus riche et travaillée que celle que j'ai lue dans Servir Froid. Plus j'ai avancé dans le récit, plus j'ai eu l'impression d'avoir affaire à un roman jeunesse. L'écriture est assez enfantine. Aucune belle phrase ne ressort particulièrement de tout le roman et le choix de la structure n'est pas celle que je trouve la plus adéquate pour l'histoire qui y est comptée. Les dialogues sont difficiles à suivre, notamment parce qu'ils sont souvent coupés par des parenthèses qui décrivent les actions se déroulant en même temps que la parole du personnage. Non seulement de casser le rythme de la lecture, surtout lors des « grands discours », cela rend également moins crédible l'idée profonde que certains dialogues essaient de faire passer. S'ensuit aussi un vocabulaire peu varié et trop répétitif. Je ne compte plus les « putain », les « merdes » et tout autres mots vulgaires placés à tous les coins de pages. le contexte a beau être situé dans une période de guerre avec des protagonistes peut disposer à un langage soutenu, mais cela n'oblige pas une telle masse d'insulte qui vient s'incruster jusque dans la narration même...
Je note aussi, d'un point de vue personnel, quelques incohérences. Surtout au niveau de certains emplois d'objets dans l'intrigue. Si parfois le vocabulaire rappelle un contexte historique lointain, tel qu'avec l'utilisation des « latrines », on est parfois ramené violemment à une époque plus moderne, avec des termes tels que « stylo ». C'est un exemple isolé parmi plusieurs retenus vaguement, mais lors de la lecture, lorsqu'on est plus ou moins pris par le récit, on est facilement interpellé et rappelé à la réalité. Je dois avouer qu'en plus, j'ai souvent été prise par une lecture en diagonale en particulier dans les combats. Ils sont d'ailleurs souvent excessifs, surtout dans leur dénouement.

Sur le fond, j'aimerais traiter de deux points assez dérangeant qui m'empêchent de faire une critique élogieuse du roman.
Le premier est sans nul doute le caractère de Monzcarro Murcatto. Héroïne de Servir Froid, elle est m'est très vite devenue détestable. Orgueilleuse, vaniteuse, incohérente et toujours une réflexion inutile à partager, elle m'a souvent donné l'envie de fermer le roman. C'est le type de personnages qui m'insupporte et qui permet de prédire son évolution dès les premières pages. du coup, manque de surprise. Un manque de surprise qui se prolonge justement par un surplus de rebondissements. A force d'en voir se réaliser de façon multiple, on se doute du déroulement de l'intrigue. Bien que je doive l'avouer, certains évènements m'ont réellement désappointé ce qui rattrape plus ou moins l'intérêt du roman. Car après tout, la surprise était l'un des attraits premiers de ce que la publicité mettait en valeur pour Servir Froid.

Je tiens cependant à mettre sous la lumière un fait que j'ai beaucoup apprécié dans le roman malgré toutes les critiques précédentes : la diversité de caractères des personnages. Si certains ne sont pas très attachants, on ne pourra pas nier que toutes les couleurs y soient peintes. Ainsi, chaque compagnon de Monza se détache du lot par son métier, sa réflexion et son évolution personnelle. le lecteur peut donc soutenir ou apprécier un personnage qui l'aura attiré soit par ses apparitions, soit par son moment narratif. J'ai eu un réel coup de coeur pour Cosca, cet incorrigible penseur et l'étrange Cordial au jeu de dés. Sans oublier l'énigmatique Shenkt dont on suit avidement les avancées.
La variété et la richesse des personnages sont à mon avis, les meilleurs atouts de ce roman. Ils lui donnent de la vie, de l'intérêt et surtout cette envie de finir l'histoire pour enfin connaître leurs évolutions finales ou bien si la réussite de leur objectif est atteint.

Un dernier point, avant de clôturer cette longue critique. Elle concerne notamment la fin du roman, je la mets donc sous spoiler pour éviter d'en gâcher la saveur pour ceux qui ne l'auront pas lu.
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Comme une petite envie de retourner dans l'univers de "La Première Loi" et nous voilà engagées dans la lecture de ce beau pavé. Je me réjouissais vraiment de retrouver la plume de l'auteur et surtout de découvrir quelle autre histoire il nous proposait, du coup j'attendais beaucoup de ce roman. Si j'ai été conquise par certains éléments, d'autres m'ont laissée plus de marbre.

Il faut dire que j'avais vraiment bien acccroché aux personnages si anticonformistes de l'autre série, aussi passer après eux était terriblement difficile. Si dans ce roman l'auteur garde cette particularité et son style qui fait toujours aussi mouche, j'ai été moins séduite par la brochette de personnages qu'il nous présente. Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais je les ai moins appréciés alors qu'ils étaient tout autant pathétiques, drôles et anti-héros que les premiers. Ou peut-être justement étaient-ils un peu moins drôles? C'est vrai que j'ai un peu moins eu le sourire aux lèvres et c'est peut-être ça qui m'a manqué: les belles réflexions qui égayaient si magnifiquement les 3 tomes de l'autre série.

L'histoire en elle-même est vraiment sympathique sous fond de vengeance et servie de nombreuses morts. Après comme je n'ai pas pleinement adhéré aux personnages, je l'ai trouvée un peu longue par moment. Malgré tout, les rebondissements sont nombreux et toujours aussi inattendus, car si nous pouvons présager de certains éléments, l'auteur a le don de nous faire tourner en bourrique et de nous prendre complètement à contre-pied et franchement j'adore ça! Impossible de prédire la fin de l'histoire et c'est ce qui fait que ses romans sont passionnants, même celui-ci car malgré le petits reproches que j'ai pu lui faire, j'ai passé un super moment de lecture.

En bref, ce roman aura été une belle découverte malgré des personnages avec qui j'ai un peu moins accroché et quelques passages un peu longs à mon goût. Je reste fan de l'écriture de l'auteur et je ne suis pas prête d'arrêter ma découverte de ses romans.
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Le Duc d'Orso est en passe de s'emparer de toute la Styrie grâce au Capitaine-Général des Mille Épées une armée de mercenaires. Mais comme elle devient très populaire le Duc d'Orso craint qu'elle veuille comme l'un de ses ancêtres le renverser. Il décide de les faire assassiner, elle et son frère. Poignardés et jetés du haut d'une falaise, Monza sur vit grâce à un mystérieux chirurgien. Estropie, elle décide de tuer les sept hommes qui ont tué son frère.

Avec pour postulat de départ une vengeance cette fantasy teintée d'un soupçon de dark-fantasy avec le nombre de morts qu'elle sème sur son passage s'avère tout ce qu'il il a de plus classique sur le fond.

Quelques villes sont sommairement décrites, et d'autres simplement citées : l'univers est peu développé et exploité. On pourrait se situer dans un monde proche de la Renaissance.

Sur la forme cette fantasy est différente des autres ponctuée de nombreux dialogues souvent teintés de pointes d'humour. Les dialogues donnent beaucoup de rythme à la lecture. de plus les retournements de situation sont nombreux avec trahisons multiples.

Le récit alterne les différents points de vue ce qui permet de s'immiscer dans l'intimité de chacun des personnages et de plonger au plus profond de leurs pensées.

Des personnages qui font figure plus d'anti-héros mais très doués dans leur domaines et assez éclectiques. On parvient malgré la violence à s'y attacher.

L'écriture est vive, bien rythmée et les pages se tournent toutes seules.

Une fantasy légère qui oscille selon les moments entre high-fantasy et dark-fantasy mais qui laisse le lecteur sur un sentiment mitigé.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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J'avoue avoir un avis assez mitigé sur ce roman. J'ai beaucoup aimé le début, Monza a beaucoup de caractère, même si souvent ça peut se retourner contre elle, par contre dès le départ certaines ellipses m'ont gênée.

Le thème me plaisait, ça peut faire penser à Kill Bill, cependant, chaque partie concerne un membre responsable de son "attentat" et même si l'auteur fait preuve d'innovation à chaque partie, j'ai trouvé ce schéma un peu répétitif!

Monza fait des erreurs qui lui coûtent et coûtent aussi aux autres, ce n'est pas toujours hyper joli, mais même si parfois elle me plaisait, à d'autres moments, j'avais vraiment envie de la baffer!

C'est un sacré pavé et j'avoue avoir lu la fin en diagonale parce que les différents retournements de situation et rebondissements m'ont lassée.

Je lirai la suite car elle est dans ma PAL mais pas tout de suite car ce tome peut se suffire à lui-même.


En bref: une lecture mi figue, mi raisin
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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J'ai été déçue par Servir froid. Amatrice de fantasy de Robin Hobb ou Terry Goodkind entre autres, et ne connaissant pas Joe Abercrombie, je m'attendais à une quête héroïque, des combats flamboyants, des plans tordus d'une intelligence invraisemblable, des héros admirables et des adversaires effroyables.
Servir froid nous...sert tout le contraire. Point de héros, point de manichéisme, point de grands sentiments ou grandes vertus. Les personnages ont beau faire preuve de talents, de courage ou de volonté hors du commun, cela est systématiquement contrebalancé par des faiblesses, physiques mais aussi surtout de caractère, qui les rendent bien sûr très humains. La violence, non édulcorée, imprègne les batailles et les relations, dans un monde où personne ne se fait confiance. Les plans peuvent foirer, ou pas, à la merci d'un petit élément de hasard.

Il n'y a pas de magie dans ce récit, ni au sens propre, ni au sens figuré; non, on baigne dans un cynisme, une violence et un manque d'espoir, bref un réalisme cru, dépossédé de toute beauté ou optimisme.

Ce n'est pas un ouvrage sans qualité; je pense que de la même façon que certains se régalent de musique hard rock, alors que je préfère de la musique gaie ou émouvante, c'est sûrement ce genre d'écrit qui ne me fait pas vibrer, et il m'a clairement manqué quelque chose pour que je me laisse emporter dans cette histoire de vengeance.
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Un roman de dark fantasy bien écrit mais trop linéaire et surtout doté de personnages auxquels on s'attache bien trop peu. Il faut s'accrocher pour suivre cette vengeance somme toute assez banale. Il faut le talent d'Abercrombie et le souvenir de la première loi pour tenir jusqu'au bout.
Une critique plus détaillée et d'autres sur
Lien : http://le-blog-d-elisabeth-g..
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Monza Murcatto, mercenaire talentueuse, est victime d'une tentative d'assassinat particulièrement brutale qui se solde par la mort de son frère. Elle survit, mais reste mutilée. Assoiffée de vengeance, elle entreprend d'éliminer méthodiquement chacun des hommes présents lors de son agression. Pour cela, elle s'entoure d'une équipe pour le moins douteuse : un grand nordique instable, un empoisonneur crapuleux et son apprentie, un ex-détenu obsédé par les nombres, une tortionnaire et un vieux général alcoolique.

Malgré son démarrage en force, Servir froid ne m'a pas enthousiasmée jusqu'au bout. J'ai beaucoup apprécié la première partie, avec une première scène extrêmement brutale, mais très bien mise en place et annonçant une histoire palpitante. de même que le premier châtiment conçu par Monza et son équipe, d'une grande inventivité et tout aussi réjouissant. Malheureusement, du moins pour moi, le soufflet est retombé dans la deuxième partie. Au final, les actions se répètent trop, je ne me suis attachée à aucun des personnages et encore moins à l'héroïne, dont la froideur m'a rapidement lassée. Je n'ai rien contre les héros atypiques, mais là, franchement, elle concurrence le misanthrope le plus acharné.

Sentiment en demi-teinte, donc. Pas une réussite totale, mais pas non plus une immense déception. Je reconnais beaucoup de qualités à ce roman, qui raviront les fans de Tarantino ; Servir froid étant, il faut le dire, un Kill Bill version fantasy. La couverture est également magnifique, je salue le travail très soigné des éditions Bragelonne.
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
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Le résumé avait l'air intéressant et c'est ce qui m'a poussée à lire ce livre. J'ai trouvé qu'au sein même de l'histoire certains rebondissements étaient inattendus . Pour ce qui est de l'intrigue générale (la vengeance de Monza) j'ai trouvé la fin banale, et je n'ai pas été surprise. Les personnages étaient assez fouillés et tous différents, pourtant je n'ai pas du tout (mais alors pas du tout) accroché avec l'héroïne principale (ce qui semble être primordial quand on lit un livre il me semble …). J'ai trouvé Monza Murcatto d'une arrogance et d'une vanité quasiment insupportable et ce, dès le début de l'histoire. J'avoue que ça m'a beaucoup dérangé durant tout le roman car je n'arrivais pas à avoir de la sympathie pour elle, même si c'est vrai, elle a vécu des choses horribles, son comportement m'agaçait quasiment tout le temps. du coup ça a freiné ma lecture, je n'avais pas envie de découvrir la suite puisque je n'aimais pas tellement le personnage principal. Pourtant (et heureusement) de nombreux personnages arrivent au fil du récit et je me suis raccroché à eux en quelque sorte: le duo Cosca & Cordial m'a semblé bien sympathique ! L'environnement dans lequel évoluent les personnages était très bien décrit et je trouvais qu'on s'imaginait bien les paysages. Sauf qu'à la fin je me suis dit en fermant le livre, que j'aurai préféré voir cette histoire en film plutôt que de la lire. Car beaucoup, beaucoup de passages sont très « visuels », notamment des scènes de combats que j'imaginais presque au ralenti, enfin j'ai trouvé que je me serai beaucoup plus amusée si ça avait été un film. On ne s'ennuie pas mais l'atmosphère de ce livre est pessimiste en général et je ne me suis pas sentie engouffrée dans un univers. J'étais plutôt spectatrice d'une histoire de vengeance assez banale, en somme.
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