Servir froid

Situé dans le même univers que "la première loi", se déroulant quelques temps après, dans un autre endroit (plus au sud) et dans lequel on retrouvera un ou deux personnages secondaires de la 1ère loi ( ou trois, parfois brièvement).
Cet ouvrage peut cependant se lire indépendamment sans aucun problème.
Monza est cheffe d'une troupe de mercenaires
Ses succès sur le terrain et son immense popularité la font paraître comme une menace par son employeur, le Duc Orson, maître de Talins.
Piégée, son frère assassiné sous ses yeux, elle-même poignardée, brisée, jetée du haut de la falaise depuis le palais, elle est laissée pour morte.
Elle survit miraculeusement et est recueillie et soignée ( rafistolée ) par un mystérieux personnage, "collectionneur d'os".
Dès qu'elle le peut, bien que très diminuée, elle se lance à la poursuite de tous ceux présents lors de son "assassinat " et responsables de la mort de son frère, avec pour seul but la vengeance.
Pour la mener à bien, elle va s'entourer d'un barbare venu du nord, un maître empoisonneur et son apprentie, une ancienne tortionnaire et un assassin obsédé par les chiffres.
7 hommes à abattre avec l'aide de sa troupe hétéroclite.
Une histoire de vengeance menée avec maestria, tambour battant, sans aucun temps mort.
C'est parfois violent ( très, parfois), les personnages se découvrent au fil de l'histoire et sont chacun très bien construits, complexes et ambigus, humains.
Beaucoup de morts en chemin, de trahisons, de contre-trahison ( ça se dit? ), de coups fourrés, le tout sur fond de guerre entre les duchés où se déroule cette immense vendetta.
Du tout bon encore avec Joe Abercrombie pour le deuxième roman que je lis de cet auteur ( après la trilogie de la première loi ) à la plume très vive.
Je ne m'arrêterai pas là !

Servir froid est mon premier Joe Abercrombie. Je me suis lancé dans la lecture de cet ouvrage et de cet auteur suite à des critiques très positives sur Babelio et bien m'en a pris. de plus, il s'agit d'un livre unique qui, même s'il se situe dans le même univers qu'une autre série de livre, peut toutefois se lire séparément sans aucun problème.
L'histoire se déroule dans un monde imaginaire, mais très inspiré de notre Renaissance, et notamment la Renaissance italienne avec ses cités et ses petits royaumes souvent en guerre les uns contre les autres.
En arrière plan de l'intrigue principale, on découvre ce monde créé par l'auteur. Des villes à peine sortie du Moyen-âge avec ses ruelles sinueuses, paradis des coupe-jarrets, des tours au détours des rues, vestiges d'un passé pas si lointain mais déjà branlantes, des armes blanches mais quelques bouches à feu et arquebuses. Des familles nobles en pertes de vitesse face à des condottieres et des banquiers.
Un arrière plan très fourni et qui ne nous est jamais décrit en tant que tel mais au service de l'histoire. Celle-ci est plutôt simple. Monza est un chef de mercenaires efficace et de plus en plus populaire. Trop populaire pour Orso, le maître de Talins qui l'a engagé. Piégée, elle est laissée pour morte. Perclus de souffrance et de douleurs physiques et psychologique, elle ne survie que pour une obsession, se venger. D'où le titre du livre.
Elle a 7 hommes à tuer. Les 7 qui ont participé au complot qui a aussi coûté la vie à son frère bien aimé. Elle engage donc une troupe de personnages louches ou déjantés, qui semblent tout d'abord sortir d'un jeu de rôle, le barbare du Nord, le maître empoisonneur,etc. mais chacun va avoir un développement personnel propre et évoluer tout au long du livre. le plus fascinant, au début, en tout cas est ce guerrier impitoyable mais obnubilé par les nombres.
Toutefois ici, et c'est assez rare dans ce genre de roman de fantasy, pas de longues scènes introductives où chaque personnage est présenté. On suit Monza et on découvre les personnages au fur et à mesure de l'évolution de l'intrigue. Ce qui rend le roman addictif dès le début et renforce sa dynamique. Pas de temps morts, pas de description à n'en plus finir. Malgré les presque 800 pages en format poche, on lit très vite les chapitres les uns après les autres.
Cette quête de vengeance va ensuite se dérouler avec son lot de violence, de guerres, de massacres, de coups-bas, de sang, de trahisons, de surprises parfois, car l'auteur ne ménage pas ses personnages et les retournements de situation, surtout dans la deuxième partie sont assez nombreuses. On découvre, quelques cités les unes après les autres. On devine la présence d'un grand royaume ou d'un empire éloigné (mais pas tant que ça!).
Cela se lit donc très bien et se dire qu'on a un exemple de ce qu'aurait pu être la collaboration entre Sergio Léone et Quentin Tarantino sur une histoire de guerre du XVIe siècle européen est plutôt bien vue.
Une petite remarque qui n'apporte ni positif ni négatif, mais est-ce bien un roman de fantasy ? Parce que outre l'invention du monde dans lequel se déroule l'action, de surnaturel, de magie, de sorcellerie, pas de trace. C'est pour moi surtout un roman de cape et d'épée dans un monde imaginaire. Mais j'adore les romans de cape et d'épée !
Une lecture qui donne donc envie de poursuivre avec l'auteur. Peut-être la trilogie de la Première loi qui se déroule dans le même univers !

Un livre qui démarre en trombe et ne vous laisse que peu de doute sur le genre de roman que vous vous apprêtez à lire : une histoire de vengeance sanglante!

L'univers est glauque et les personnages ne sont pas des anges, loin s'en faut. le rythme est soutenu, pas loin de celui d'un "page turner" traditionnel. Sans être complètement prévisible, l'histoire surprend peu mais elle satisfait notre envie de voir l'héroïne, Monzcarro Murcatto, obtenir réparation. L'auteur a un humour noir que j'ai apprécié et j'ai aussi aimé la profondeur qu'il a donnée à ses personnages.

C'était le premier Joe Abercrombie que je lisais et je pense bien en lire d'autres.

Pour les amateurs de fantasy sombre et d'intrigues politiques tordues (saupoudrées de violence et de trahisons), je pense que c'est un très bon pari. Pour ceux qui préfère l'épique et les justes quêtes contre le mal, vous risquez d'être déçus!

4/5

Abercrombie a une bonne plume et je me suis laissé très facilement embarquer dans cette histoire de vengeance.
Ce roman est dans la continuité de la première loi et je conseille vivement de lire la trilogie avant de lire celui-ci sous peine de rater pas mal d'infos.
L'univers est en tout cas très sombre, la confiance n'existe pas contrairement aux trahisons. On se surprend à rigoler mais ce roman est une pure vengeance, c'est sale, immoral et peu de bonnes choses en sorte.
Petit bémol pour la dernière partie que j'ai trouvé un peu longue qui heureusement est relevé par des révélations intéressantes.
Pas un coup de coeur mais beaucoup de plaisir et la "suite" m'attend déjà dans ma bibliothèque.

Monza, ex-Capitaine général de la bande de mercenaires, trahie par son employeur et ses sbires et laissée pour morte.
Un seul objectif sa VENGEANGE !!! 7 cibles, 7 Hommes donc 7 Morts. Elle se fiches des conséquence. Son surnom « Bouchère de Caprile » .


J'ai aimer ma lecture ! Il y a une bon rythme, de très bons personnages, Monza est attachante, elle à de l'ambition, et est borné ! Cette femme est blessée certe mais ça détermination la guidera jusqu'au bout. Une histoire remplis de meurtres, de massacres, des trahisons. Tout y est.

Au début le style est assez froid, cru et violent mais on s'y fait. Une bonne aventure de bon personnages et le tours est jouer.

SERVIR FROID de JOE ABERCROMBIE
De la fantaisiy qui reprend l'univers de sa trilogie « la première loi » une histoire de vengeance terrible, des trahisons permanentes, si vous cherchez les gentils contre les méchants, oubliez. C'est un monde de fourbes prêts à tout pour assouvir une vengeance, gagner du fric ou arriver au pouvoir. Abercrombie c'est la plume montante de ce type de fantaisy avec en plus un humour ravageur et une vision de l'homme qui vaut bien des analyses philosophiques.

Monza Murcatto, capitaine mercenaire, va de succès en succès sur les champs de bataille aux côtés de son frère. A tel point que son employeur, le duc d'Orso en prend ombrage et décide de les tuer. Prise dans un guet-apens, son frère est tué par 7 hommes, tandis qu'elle s'en sort miraculeusement. Une fois remise sur pieds, elle entend bien se venger.

Servir froid est une histoire de vengeance somme toute assez classique. Monza tuera les meurtriers de son frère les uns après les autres en s'alliant avec des compagnons pas forcément dignes de confiance. On est dans un fantasy sans dragons, elfes, nains et même magie. Les protagonistes sont sans scrupules, se laissant guider par l'appât du gain ou du pouvoir. Les scènes de combats sont décomplexées, tout comme les certaines scènes de sexe. Bref une fantasy brutale, noire.
Un bon moment de lecture, un peu terni par des longueurs qui ralentissent le rythme. C'est parfois inutilement verbeux.

Je ne connaissais pas Joe Abercrombie. Je ne lis pas beaucoup de fantasy, mais Servir Froid m'aura donné envie de découvrir plus de titres de cet auteur, d'ailleurs j'ai profité d'une promo pour m'acheter "La première loi" qui vient s'ajouter à ma PAL.

Je n'ai pas du tout apprécié ce roman et je ne l'ai terminé que parce que je me trouvais dans une situation où je n'avais rien d'autre pour occuper mon temps. Les personnages sont détestables, protagonistes compris, à part l'alcoolique qui apporte un peu d'humour et qui tient de l'archétype de la sympathique canaille. L'intrigue, une fois posée, suit un chemin très prévisible. Monza, une femme mercenaire que je n'ai plaint que pendant quelques pages avant qu'elle ne m'inspire plus que du mépris, veut se venger d'hommes encore plus pourris qu'elle. Ils sont puissants, elle a seulement beaucoup d'argent, l'histoire nous montre comment elle va atteindre son but malgré cela, point.

Dans les côtés positifs, je reconnais que l'auteur a une voix et qu'il sait broder de bons dialogues, qui montrent le caractère de ses personnages. Son cadre de Fantasy m'a paru assez pauvre, dans l'ensemble du récit, mais vers la fin du roman il donne des indications d'une trame plus vaste et plus prometteuse. N'empêche que je ne suis pas prête de remettre le nez dans un de ses romans.

Dans un univers inspiré de la renaissance italienne, nous suivons l'histoire d'une vengeance, mais de pas n'importe laquelle . de celle d'une femme, lors des premières pages, perd tout: son frère qu'elle aimait par dessus tout et presque sa vie. Laissée pour morte, elle sera sauvée et décidera de se venger des sept meurtriers.
Joe Abercrombie sait écrire de longues histoires. On est happés, on attend la suite en tournant les pages, et les meurtres sont supers! La vengeance est un plat qui se mange froid et l'héroïne le comprend parfaitement !

J'ai découvert ce livre par hasard, lors de l'édition de 10 romans à 10€ des éditions Bragelone.

L'histoire est menée sans beaucoup de temps morts. Il faut dire que tenter de réaliser 7 meurtres en un livre, ça demande du rythme.

Les personnages sont à la fois attachants et détestables. 

Dommage que quelques uns ne soient pas un peu plus fouillés. 

L'univers est cependant bien planté, même si finalement le contexte historique n'a que peu d'importance.

Bon livre pour passer un agréable moment!