AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 1291 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Qui dit vacances dit lecture. Oui, c'est de moi et elle est libre de droits donc vous pourrez vous la péter auprès de vos amis lors du prochain apéro estival. Bref, avec cette chaleur je me suis dit qu'un petit voyage en Afrique était une bonne idée. Et puis une bande dessinée ne se refuse jamais. Oui, elle est encore de moi. Mais celle-là pas touche, y a des droits d'auteur dessus.

Comme souvent quand le trait est brouillon et grossier, j'ai du mal à apprécier l'expérience graphique mais c'est le jeu des partis pris osés : le verdict est à double tranchant. Manque de pot, je fais partie de ceux pour qui le visuel importe, et pas qu'un peu, du coup je ne suis jamais vraiment rentré dans l'histoire surtout qu'il est parfois difficile de s'y retrouver dans les personnages, la faute à un coup de crayon très (trop ?) simpliste.

Malgré tout, l'histoire se lit agréablement, les personnages sont attachants et la découverte de l'Afrique à travers le prisme familial en immersion dans le quotidien routinier d'adolescents est une idée originale et bienvenue. Hélas, le manque d'enjeux majeurs se fait parfois ressentir si l'on n'est pas happé par le récit ou sensible à l'univers dépeint.

Mais trêve de bavardages, il est bientôt l'heure de l'apéro (c'est sacré hein). L'essai peut aisément être transformé si vous n'accordez pas une importance capitale aux dessins. Par ailleurs, les plus jeunes lectrices trouveront dans l'histoire un écho à leur train-train journalier et mesdames apprécieront très certainement la lecture via la corde nostalgique et/ou filiale. du reste, si vous êtes attiré(e) par l'exotisme de l'Afrique n'hésitez pas non plus à tenter l'expérience.

Hop, hop, hop, j'oubliais. Pour les mâles alphas (comme moi #smiley cool#) qui ne jurent que par leur marteau et leur perfo, préférez plutôt un DC Comics. Ouaip, j'suis dark.

Je vous souhaite de bonnes vacances mes petites antilopes du Kazakhstan.
Commenter  J’apprécie          388
Aya de Yopougon est un titre que je voulais lire depuis un petit moment alors quand j'ai vu qu'il était disponible chez Folio, j'ai foncé. Je ne peux que saluer l'initiative de publier des BD en format poche (très pratique puisque l'on peut glisser son exemplaire partout notamment dans le sac a main.) et surtout a petit prix! Les BD sont souvent très chères, je sais qu'il y a le travail du dessinateur et puis l'impression mais quand même, je trouve dommage que les BD ne soient pas accessibles a tous. Alors merci Folio.

J'ai beaucoup aimé voyager en Cote d'Ivoire le temps du récit. J'ai beaucoup ri a certains passages. C'est un pays très contrasté entre tradition et modernité.

Je me suis demandée pendant toute ma lecture comment cette BD allait se terminer et je ne suis vraiment pas déçue par la chute. Je pense que c'est le passage que j'ai préféré.

Les personnages sont vraiment tous très différents et en même temps tous attachants et on se prend vite au jeu de savoir ce qu'il va leur arriver.

Par contre j'ai un petit quelque chose qui m'a dérangé : les transitions. On passe d'un personnage a un autre. Sur une page il fait jour et l'on est avec un premier personnage et puis on tourne la page et la il fait nuit et c'est une autre personne avec une autre histoire. C'est un peu perturbant et dommage car a mon gout ça gâche un peu la lecture.

Par contre le petit plus c'est le cahier bonus de la fin. Un lexique avec des mots pour apprendre le dialecte de la-bas, des recettes de cuisine.... Ce bonus est vraiment très réussi, il mari a merveille le coté information sur le pays et l'humour présent dans l'histoire.

Bref, je vous recommande cette lecture et il me tarde de voir l'adaptation qui en a été faite.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
Commenter  J’apprécie          325
Aya de Youpongo c'est une chronique dépaysante qui nous invite dans la Côte d'Ivoire de la fin des années 1970. C'est très pittoresque avec les costumes colorés, les coiffures et peut-être surtout les tournures des phrases et les coutumes locales (aller gazer au maquis ou les rendez-vous à l'hôtel des milles étoiles par exemple).

Il y a une bonne dose d'humour, même si on se rend bien compte que la situation des femmes n'est pas idéale dans cette banlieue d'Abidjan : faire des études paraît extravagant, le mariage semble la seule véritable option et encore ne faut-il pas s'attenre à avoir un mari fidèle...

Les couleurs très franches participent bien à reconstituer l'atmosphère de "Yop City". Par contre j'ai trouvé les dessins des personnages un peu trop caricaturaux par moment.
Ca a été une lecture intéressante, mais je ne suis pas tout à fait conquise et je ne pense pas lire les tomes suivants.
Commenter  J’apprécie          210
Je ne m'explique pas l'enthousiasme démesuré et le succès populaire rencontré par cette bande dessinée. Certes on y retrouve quelques scènes amusantes de la vie quotidienne ivoirienne, certes on y découvre des des tranches de vies, traitée avec une certaine légèreté, avec douceur parfois même, mais au delà de l'exotisme de la couleur locale les qualités artistiques m'ont semblé assez pauvres. Un humour enfantin et attendu, des dialogues dont la créolisation ne cache pas la pauvreté, un graphisme pas franchement original...un peu décu donc?
Commenter  J’apprécie          171
Dans cette bande dessinée, Marguerite Abouet et Clément Oubrerie nous emmènent sur les traces d'Aya, une jeune fille de 19 ans, qui vit à Yopougon, quartier chaud d'Abidjan, à la découverte de la vie de jeunes gens à la fin des années 70.

« En 1978, la Côte d'Ivoire, mon beau pays, connut sa première campagne publicitaire télévisée. Elle vantait les mérites de la Solibra, notre bière reconnue dans toute l'Afrique de l'Ouest. Dago, un comédien à la mode, en buvait une gorgée, ce qui lui donnait la force de dépasser les bus à vélo. »

Au fil des images et des textes, on découvre une Afrique très différente de celle qu'on attendait. Les jeunes filles y flirtent, sortent et dansent. Certes, ce n'est qu'une partie de la jeunesse d'Abidjan, plutôt aisée, mais pourtant ils sont très proches de notre culture. Malgré le massacre d'un français mêlé d'argot ivoirien, à part par Aya qui est une jeune fille sérieuse (« Arrête de m'embrouiller avec ton français ! Tu crois quoi ? que c'est toi seule qui as la cervelle de tout le quartier pour parler gros français compliqué ? « ), les mêmes mentalités se retrouvent, de l'adolescent pataud au beau gosse aux dents qui brillent. Mais il ne s'agit pas d'oublier que c'est encore une société traditionnelle – comme en France il n'y a pas si longtemps – et que l'on peut s'amuser jusqu'à une certaine limite. Quand une des amies d'Aya tombe enceinte, c'est le drame.

La qualité des illustrations a contribué au plaisir de ma lecture, déployant une gamme de couleurs séduisantes, par la création d'une atmosphère très particulière. Une ambiance certifiée 100% conforme grâce à la nationalité de l'auteur (enfin j'espère …).

Les personnages y sont gais, pétillants. Les jeunes filles ne mâchent pas leurs mots et savent ce qu'elles veulent ! Les gars sont plus mous, se laissent berner dans un chassé-croisé nocturne qui en perdra plus d'un.

Enfin, cette série ne manque pas d'humour (« Regardez-moi ces fesses plates, on dirait une raie ! ». Une remarque que j'avais déjà retrouvé dans Des Fourmis dans la bouche, où l'héroïne est considérée comme laide parce qu'elle est maigre et peu confortable pour son homme …), ce qui la rend agréable à lire.

Mais j'ai eu l'impression de louper une partie des blagues et du message, car la BD est tout de même très ancrée dans la réalité ivoirienne. Ce qui fait que mon avis n'est pas complétement positif. J'espère parvenir à le changer ou du moins l'approfondir en lisant les tomes suivants de la série, ne serait-ce que parce que dans ce premier tome, Aya s'est trouvée plutôt en retrait …
Lien : http://missbouquinaix.wordpr..
Commenter  J’apprécie          140
Aya de Yopougon – Tome 1 - Marguerite Abouet - Clément Oubrerie

Chronique de la vie des adolescents, surtout des adolescente, de Yopougon, quartier populaire d'Abidjan.
Comme partout la préoccupation principale des ados, les filles courent après les garçons et les garçons courent après les filles et puis il y a Aya qui elle préfère les études et veut devenir médecin. Mais il y a les parents qui veulent trouver un bon « parti » pour leur fille et qui surveille plus ou moins bien leur petit monde.

C'est très rafraîchissant, les dialogues sont savoureux, les expressions et le mots d'argot sont expliqués dans un petit lexique à la fin de l'ouvrage.
J'ai découvert avec plaisir les coutumes de ce quartier d'Abidjan, la vie de ces jeunes filles et leur relations avec leurs parents, avec les garçons, leurs espoirs et leurs attentes.
Beaucoup de sujets sont abordés dans cette histoire, les relations avec les parents, la sexualité des jeunes, la condition de la femme, même si ce sont des sujets sérieux l'humour ne manque pas.
Quand aux dessins,ce n'est pas le genre de dessin que je préfère mais ils sont colorés et très sympa.

BD à lire sans hésitation.
Commenter  J’apprécie          110
Les dessins sont parfois magnifiques, parfois semblent un peu fait à la vas-vite mais cela correspond à des passages où l'histoire s'accélère, comme si le crayon voulait suivre le rythme des personnages ce n'est donc pas choquant et au contraire adapté!

L'intrigue est sans chichi: la vie de tous les jours d'une bande de copines dans un quartier d'Abidjan en Côte d'Ivoire 🇨🇮 . Mais la BD est totalement immersive, on s'y croirait, on entend les bruits, la vie, on sentirait presque les odeurs lorsqu'elles vont au marché ou cuisinent!

Des questions universelles sont aussi soulevées: la place des femmes, de l'éducation... Toujours de façon légère et drôle!
Commenter  J’apprécie          60
Un classique de la bande dessinée que je n'avais encore jamais lu. Drôle et sympathique à lire, cette BD démontre tout de même la difficulté d'être une femme en Côte d'Ivoire au début des années 80. Il n'est pas toujours facile pour ces dernières de faire leur propre choix et de s'émanciper de la figure paternelle. A découvrir.
Commenter  J’apprécie          50
Cet ouvrage attendait depuis longtemps dans ma biblio, et hier soir, cela a été enfin le moment de le lire...
Je connaissais déjà la série BD "Akissi" des mêmes auteurs et pour les plus petits.
Avec Aya, on entre dans un monde de grands et de sexe.
Un voyage à Yopougon en Côte d'Ivoire.
La langue est étonnante, un français un peu différent.
J'ai apprécié découvrir cette BD mais je ne vais pas forcément lire les prochaines.
Commenter  J’apprécie          50
J'ai attrapé un coup de soleil en lisant ces 5 volumes. Beau voyage en Afrique et la belle Aya nous emmène vers de jolies aventures. Succulent
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (2676) Voir plus



Quiz Voir plus

Aya de Yopougon 1

Dans quelle ville se déroule l'action ?

A Abidjan
A Ouagadougou
A Johannesburg
A Bamako

10 questions
50 lecteurs ont répondu
Thème : Aya de Yopougon, tome 1 de Marguerite AbouetCréer un quiz sur ce livre

{* *}