Appelle-moi par ton nom

L'histoire d'amour entre Elio et Oliver est belle et intemporelle. Nous ressentons la force du désir d'Elio et souhaitons qu'il entre en écho avec celui (tout d'abord incertain) d'Oliver. Nous tournons fébrilement les pages, tout en rêvant de vacances paresseuses sous le chaud soleil d'Italie, d'envolées musicales, de balades en vélo, de jus de pêches locales, d'amour interdit, de dolce vita...

J'ai lu ce roman d'André Aciman après avoir découvert son adaptation au cinéma et ce fut un véritable coup de coeur. Je me suis procuré le livre en VO de passage en Californie, n'arrivant pas attendre mon retour en France pour me plonger dedans. L'écriture est fluide, les dialogues sont peu nombreux mais percutants. Elio nous livre ses états d'âme. C'est poignant, poétique et inoubliable, comme un premier amour.

Sorti en début d'année, Appelle-moi par ton nom est LE grand roman d'amour de votre fin d'été !
Edité à l'origine chez L'olivier en 2008, sous le titre Plus tard ou jamais, une nouvelle visibilité lui est offerte par l'adaptation cinématographique et une nouvelle réédition.

Que connaît-on de l'amour à 17 ans ?
C'est ce qu'Elio va apprendre cet été là, en Italie, dans la maison de campagne de ses parents. Oliver, plus âgé que lui, lui fait ressentir des émotions nouvelles, mais d'un autre côté Marzia, sa voisine, ne le laisse pas totalement indifférent.

du point de vue d'Elio seulement, le texte est une plongée dans l'intimité des sentiments du jeune homme, dans ses plus profondes réflexions. Détaillé à l'extrême, le texte est d'une grande justesse, d'une beauté et d'une violence comme on n'en connaît qu'à cette période de notre vie. Les espoirs que nous fondons, les regards que nous captons, les caresses, les effleurements, autant de gestes anodins qui vécus pour la première fois sont d'une portée immense.

Des mots d'une poésie et d'une sensualité qui vous feront monter les larmes aux yeux et affoler votre coeur. L'écriture de l'auteur est à la fois précise et descriptive, vibrante et intime. Un savoureux mélange décrivant à la perfection toutes les sensations d'un premier amour dévastateur.

le film a ce petit côté nostalgique et charmant d'une fin d'été, lorsque l'on sait que tout ce qu'on a vécu durant ces mois va prendre fin...
Les images dégagent un charme intemporel, beaucoup de gros plans sur les visages et les corps des acteurs expriment ainsi le sentiment que le centre du monde est l'être que l'on désir et que rien autour n'est aussi important.
Un film sensuel et brut, où le désir n'est jamais exprimé verbalement mais palpable dans les corps...
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J'ai lu ce livre après avoir vu l'adaptation qui en a été faite (film que j'ai d'ailleurs trouvé magnifique). J'avais un peu peur de ce que j'allais découvrir dans ce livre parce que la comparaison allait être inévitable et pourtant j'ai littéralement dévoré les 330 pages de roman.

Entre la première à la dernière page je n'arrive pas à trouver quelque que chose qui m'ai déplu. Il est rare quand je referme un livre et que je sois autant sous le charme et pourtant c'est le cas ici. L'écriture est belle et poétique tout en étant parfois un peu brutale. Sous le charme j'en suis venue à lire certains passages à voix haute tellement je les trouvais beaux et de les lire ainsi leur donnait une autre dimension. J'ai aimé partagé le point de vue d'Elio qui est le narrateur du roman, le suivre dans ses moments de joies, d'interrogations, de déceptions. Nous sommes avec lui constamment et nous ne pouvons qu'assister en spectateur aux sentiments, parfois contradictoires, qu'il développe pour Oliver qui de son côté gardera une face cachée.

Ce livre a rejoint mes petites pépites de la littérature et je ne pourrais qu'encourager sa lecture. Il m'a tellement transporté que je sais que je le relirai certainement plus vite que je ne le crois.

Ce livre d'abord publié en 2007 a connu un retour fulgurant grâce à l'adaptation cinématographique sortie il y a peu. Suite aux avis de copinautes à qui je me fie les yeux fermés, je me suis plongée à mon tour entre les pages de cette histoire d'amour hors du commun. Elio nous raconte des années plus tard sa puissante rencontre avec Oliver, mais l'ensemble reste tout de même bien ancré dans le présent des années 80. La touffeur si particulière de l'Italie en été enveloppe un peu plus ce roman dans une atmosphère ardente et voluptueuse. André Aciman décrit des scènes et des dialogues qui se gravent à jamais dans l'esprit du lecteur (le tête à tête entre Elio et son père est tellement beau et saisissant). le ton est tantôt mélancolique, tantôt nostalgique et parfois impérieux. La chute m'a beaucoup plu à la fois douce et amère.

Une certaine tension sexuelle se dégage de plusieurs passages. Elle est clairement explicite mais toujours bien amenée par la description du désir, de l'attente, de l'impatience et de l'imagination de notre jeune héros (passionné de littérature et de musique classique). Même si on devine facilement qu'il ne s'agit pas d'une première aventure pour Oliver mais aussi pour Elio, c'est le caractère fulgurant, unique et indélébile de cette relation qui en fait l'histoire d'amour d'une vie, vous hantant pour toujours. Elio vit de véritables montagnes russes de sentiments. On le suit dans ses cheminements de pensée et dans ses états d'âme. Tout est très riche, détaillé, réaliste et crédible. A noter également de belles références notamment à Claude Monet, Vincent van Gogh ou encore Emily Brontë.

C'est un beau coup de coeur pour cette histoire d'amour comme on en lit peu. Elio et Oliver vont me suivre encore longtemps. J'ai l'impression d'avoir vécu intensément cette histoire. C'est suffisamment rare pour chérir ces souvenirs de lecture.
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Appelle moi par ton nom est un roman incroyablement bien écrit. On y trouve des réflexions d'Elio, un adolescent de 17 ans (très mature pour son age), le développement d'un histoire chronologique entrecoupée de souvenirs de jeunesse et surtout des sentiments très poussés sur son amour pour Oliver.
Ayant vu le film que j'ai moyennement aimé, le livre permet de comprendre tout ce qu'il se passe dans la tête d'Elio et c'est ce qui fait le charme de toute cette histoire.
Mon avis est donc de lire le livre avant de voir le film.

C'est mon livre favoris de tous les temps. Il est beau, poétique, juste incroyable. Je ne pourrais en faire que des éloges.

La plume d'André Aciman est fluide et agréable à lire. le personnage d'Elio est touchant, on connait toutes ses pensées même les plus secrètes. C'est vraiment une pépite !

L'histoire se déroule en Italie et on s'y croit vraiment avec une ambiance très estivale, dolce Vita.


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Un été italien dans les années 80, la découverte de la bisexualité, un premier chagrin d'amour déchirant, quel cocktail ! Un de mes livres préférés, qui se complète à merveille avec le film, car le réalisateur a pris quelques petites libertés sur l'adaptation (moi j'adore les deux).
Par contre, je déconseille la suite en roman, "Trouve-moi", qui m'a beaucoup déçue.
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Pour commencer, il est rare qu'un bouquin me marque autant et même si cela fait plusieurs minutes que j'ai tourné la dernière page, les deux garçons de cette histoire me manque terriblement. Ce roman m'a fait l'effet d'une vague, concernant son contenu, en terme de rythme et d'intérêt. C'est pour cette raison que jusqu'au mot final, je ne savais toujours pas quelle note lui attribuer. Et cette fin… Elle excuse tout. J'ai tellement de choses à dire au sujet de cette oeuvre. Malgré les points négatifs, vous allez comprendre pourquoi mon coeur a craqué.

Points négatifs :

- Comme je l'ai dit quelques lignes plus haut, le rythme de la romance et de l'intrigue principale donnent l'effet d'une vague. Au tout début, c'est très très plat et très vite, j'ai commencé à nourrir quelques craintes. Je me suis risqué sur quelques longueurs et soudain, un premier contact. Suite à cette attente, les deux personnages principaux commencent à se lancer dans un jeu de chasse-à-la-souris et dès qu'ils s'attrapent… Nous sommes au sommet de la crête de cette belle vague. Ensuite, notre amoureux transi suit son ami pour connaître une facette de sa vie. Ici, j'avais l'impression de regarder un film. Et vers la fin, nous arrivons à une nouvelle vague, de la hauteur de la plus haute, et là… Bref, c'est un effet perturbant.
- Des répétitions.
- Des romances hétérosexuelles. Et les scènes de sexes qui vont avec, même si ces dernières étaient brèves.

Points positifs :

- La taille aléatoire des chapitres.
- Les prémices de cette magnifique histoire d'amour. Pour une fois que je tombe sous le charme d'une romance… La naissance des sentiments, de l'attirance, les craintes, la réciprocité, les espoirs… Combien cela fait du bien de revivre des sentiments et des émotions qui m'ont accompagné à certaines étapes de ma vie, selon les rencontres. Je me suis revu dans cette histoire et c'est aussi pour cette raison que cette histoire va me marquer.
- Les scènes de sexes homosexuelles.
- Vers la fin, j'ai beaucoup apprécié la conversation entre le fils et son père. Léger, mais où les mensonges ou les craintes n'ont plus leur place. Cette conversation fait rêver et nous souhaitons tous l'entendre un jour ou l'autre, sous une autre forme.
- La fin. Exactement celle que j'aime lorsque deux amoureux se séparent, décident de suivre les opportunités de la vie. Parfois, leur route se croise de nouveau et nous pouvons assister à l'évolution de chacun. Les sentiments sont toujours là, tout aussi forts, dans lesquels nous pouvons deviner les regrets. Et sans cesse, ils ne font que se croiser. J'aurais été curieux de connaître la vie qu'ils auraient pu passer ensemble… Elle aurait été moins marquante non ?
- Ce livre m'a aidé à faire un petit tour dans mon passé, l'époque où j'étais adolescent. Cela m'a fait bizarre de me revoir mais je me suis rendu compte que de cette époque, j'en garde quelques bons souvenirs. En tout cas, cela fait du bien ce petit retour en arrière.

Elio a 17 ans et il passe ses vacances dans la maison de ses parents en Italie. Oliver, un étudiant de son père vient passer quelques semaines avec eux. Avec lui, Elio se découvre.

Ce roman est subtil, bien que parfois cru dans les mots, et nostalgique ; d'une nostalgie qui fait du bien. Il y est question de premières fois : premiers désirs, premières amours, premiers chagrins.
Le texte est envolé, comme les sentiments que l'on peut ressentir à l'adolescence, et direct comme la vie peut parfois l'être.

Un très beau texte qui nous appelle en Italie, et nous rappelle les hauts et les bas de l'adolescence.