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Qu'il écrit bien Olivier Adam !
Dans ce nouveau roman choral comme il les aime, il débute avec Antoine. Devinez quel genre de type ? Un looooser bien sûr 😁! Type de personnage préféré de l'auteur !
L'histoire est très simple. On retrouve une jeune femme étranglée au bord du lac d'Annecy où se passe le récit , sous les falaises du Roc. Et devinez qui est l'un des principaux suspects ? le loser bien sûr.
La victime était une de ses ex, sinon son EX, la star du village, et il est la dernière personne à avoir été vue avec elle. Ils étaient bourrés . Il est dans la merde.
Tout se passe dans un petit village au bord du lac, où il ne se passe pas grand chose, « ce paradis sécurisé », où tout le monde connaît tout le monde. le village est en deuil, l'alcool et les larmes coulent à flot, et on écoute tout ce petit monde se confesser, tout en se demandant qui a pu tuer la jeune femme , vu qu'on est sûr que le loser bien que suspect, n'entre pas en compte.

Adam nous décrit comme toujours notre monde , sans compromis et sans enjolivure, avec ses losers, ses mal-aimés, genre « cabossés et immatures », ceux ou celles qui sortent du lot, ne rentrent pas dans les mesures de « la perfection ». Alors qu'en vérité ceux ou celles qui apparemment rentrent dans le cadre de «  la perfection » en sont bien loin. Une critique acerbe de notre société à travers un faux roman noir. Un excellent Adam, conseillé à tout ses fans, dont moi , même si parfois je pense qu'il force un peu trop sur des détails physiques comme cul, bite, seins ….( du goût de mon copain babeliote Bison, un peu moins le mien 😁).

« A quoi ça sert de raconter une histoire particulière si ce n'est pas pour parler d'autre chose, de ce qui compte vraiment ? La vie nous dépasse. le temps passe sur nous. Les liens qui se dénouent. le sens qui s'échappe. Tout ce qui nous fait nous sentir si impuissants, mais qui avance quand même. »

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« [L]ire un roman, à la rigueur, je ne dis pas, je comprends que ça puisse plaire à certains. » ● Antoine Terrier, trente-huit ans, vit de petits boulots dans un village au bord du lac d'Annecy. Il habite un studio que lui louent ses parents pour une somme symbolique qu'il n'arrive pas toujours à payer. Il a eu un fils avec Marlène, Nino, cinq ans maintenant, mais, comme il l'a trompée avec Fanny pendant qu'elle était enceinte, Marlène l'a quitté et il ne voit plus beaucoup Nino. Marlène est maintenant avec Lucas, un dentiste. Antoine a une soeur, Claire, qui possède avec Yann un hôtel modeste ne marchant pas très bien. Il a aussi un frère, Benoît, « un vrai connard » qui expose son aisance financière de manière ostentatoire, comme son père. Leur mère, à soixante-quatorze ans, a un début d'Alzheimer. Un jour, on repêche le corps d'une femme dans le lac… ● le récit est moins un thriller qu'un roman d'atmosphère qui tourne autour d'une famille provinciale, comme Olivier Adam aime le faire. ● le village apparaît comme un lieu d'enfermement, ceinturé par les montagnes, si belles fussent-elles et malgré le lac, lui aussi de toute beauté. « Tout était d'une beauté presque insoutenable. Hors de propos. Indécente. » ● Antoine est le loser de la bande, il n'a jamais été aimé de son père, est méprisé de son frère et est resté à jamais traumatisé par un drame qui s'est passé dans son enfance et dont on veut à tort le rendre responsable. ● le récit est mené avec une grande délicatesse ; la dimension chorale est très réussie ; on entend tour à tour tous les personnages nous raconter l'histoire, certains livrant leur témoignage aux enquêteurs, d'autres prenant simplement la place du narrateur. C'est au lecteur de faire s'emboîter les différentes pièces. ● Si l'on devine la fin bien avant qu'elle arrive, ce n'est pas un problème car ce n'est pas l'enjeu du récit ; on est juste content alors de ne pas s'être trompé. Comme le dit l'écrivain qui est un des personnages : « J'ai trop échoué à dire ce que je voudrais dire. J'ai trop raconté d'histoires qui ne racontaient que des histoires. Trop bâti d'intrigues qui n'étaient que des intrigues. Avec le retournement final qui va bien, ce truc tellement puéril à l'arrivée. » ● le roman met en scène la violence exercée sur certains êtres : enfants, femmes, hommes fragiles, et même chiens. Et des hommes dominants inspirant la terreur, comme le père, Alain Terrier, celui qui se croit un notable mais n'en est pas vraiment un : « Je me souviens quand j'étais gosse, la plupart de mes potes avaient peur de lui. Je ne sais pas à quoi ça tenait. La froideur du regard. La minceur des lèvres. le visage taillé au cutter. Ou bien c'était dans la voix. L'autorité qu'elle dégageait. Quelque chose de dur. de menaçant. Tout le monde sentait qu'il valait mieux pas le contredire. Il avait ce côté impressionnant, dominant, de pas mal de types de sa génération. […] Il a quelque chose de Clint Eastwood dans le regard, ce glacier dans les pupilles quand la gueule d'un type ne lui revient pas trop, ou qu'il le tient en piètre estime. » ● C'est un roman très réussi que j'ai pris grand plaisir à dévorer.
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Le lac d'Annecy, deux rives, celle des riches et celles des pauvres. C'est un coin tranquille ici. Il ne se passe jamais rien. Mais le corps d'une femme est retrouvé dans les eaux du lac. Elle était belle, sexy, charmante, piquante, émouvante. Il y a des meufs qui irradient, qui aimantent. Est-ce un crime de trouver une femme belle et de ne pas détester la regarder ? La rumeur courait au village que pas mal de mecs avaient réussi à se la taper. Elle avait ce charme qui rend les hommes à moitié dingues, elle en est morte. La dernière personne avec qui elle a été vue, c'est Antoine, un de ses ex. Antoine, trente-huit balais, il ne garde jamais un boulot longtemps, il manque d'argent, il picole trop, il fume des trucs qu'on n'est pas censé fumer. Il a toujours attiré les emmerdes, toujours à se fourrer dans des mauvais plans, l'art d'être au mauvais endroit au mauvais moment. Ce n'est pas un mauvais gars, il est juste un peu largué. Antoine coche toutes les cases d'un suspect sérieux.
Un roman choral où tous ceux qui ont connu la victime vont s'exprimer chacun leur tour et rebondir sur les informations révélées par le narrateur précédent. Dans ce microcosme les langues se délient, les gens se regardent soudain de travers, des rumeurs se mettent à bruisser dans tous les sens. Il suffit de tendre l'oreille. Les rancoeurs et les jalousies refont surface, des tas de trucs remontent de partout comme les eaux usées des égouts après l'orage. Que se cache-t-il derrière la façade mielleuse, les sourires faux cul, et la vitrine de la petite famille parfaite?

Un roman noir où, une nouvelle fois, Olivier Adam explore avec talent les failles et les fragilités de ses personnages dont celui d'Antoine, un enfant qui n'a pas su trouver sa place, un adolescent qui fait tout de travers et qui devenu adulte va tomber dans tous les pièges. le lecteur se laisse entraîner pour tenter de percer les secrets d'une communauté où chacun garde en permanence un oeil sur l'autre.




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Vous l'aurez deviné, le titre est une antiphrase. le petit village proche d'Annecy où il ne se passe jamais rien est secoué par un drame : le corps d'une femme a été retrouvé dans le lac.

Il s'agit de Fanny, la belle caissière du Proxy, qui fait tourner toutes les têtes et surtout celle d'Antoine, le personnage principal, un « bon à rien et un gruge tout » selon les propos paternels, un mec qui à l'âge adulte n'a pas acquis le « sens des responsabilités » et vit encore aux crochets de ses parents, enchaînant les histoires d'amour et les petits boulots, un « loser » au coeur tendre.
Fanny et Antoine, c'est une histoire d'amour en pointillés entre deux êtres cabossés, une complicité et une tendresse nourries par le temps.
Lorsqu'Antoine apprend le décès de son amie, son monde s'effondre. D'autant plus qu'il est le dernier à avoir été vu en sa compagnie, et que plusieurs éléments semblent l'incriminer.

Deux enquêteurs locaux vont interroger tous ceux qui ont côtoyé Fanny. Et dans ce petit microcosme, tous se connaissent, de près ou de loin. En surface, tensions, désaccords, petits arrangements, rumeurs et ragots. Bien enfouis, l'amertume, la rancune, la honte et le chagrin. La vie, quoi. La fuite, ou l'impossibilité de partir.

Dans ce roman choral, chacun fait entendre sa voix. Sa vérité. Au lecteur de reconstituer le puzzle ; c'est l'une des forces du roman. le suspense est prenant, la lecture addictive. Olivier Adam n'a rien à envier aux auteurs qui ont fait des romans policiers ou des thrillers psychologiques leur spécialité.

L'écriture est comme toujours irréprochable, chaque mot sonne vrai, ce n'est jamais outré ni improbable.
Nous retrouvons bien sûr les thèmes chers à l'auteur : la nature environnante, les relations amoureuses et familiales compliquées, le poids des apparences et du qu'en dira-t-on propre à la vie provinciale, l'intolérance envers la différence, la sphère privée qui parfois déborde sur la voie publique, l'ambition et l'orgueil dévorants.
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Un petit village sur les bords du lac d'Annecy où la vie n'est pas aussi idyllique qu'il y parait. Chacun se connaît depuis longtemps, tout le monde épie les faits et gestes des autres, les rumeurs sont monnaie courante et les apparences sont malheureusement trompeuses.

L'auteur donne la parole à chacun des protagonistes ce qui permet au lecteur de comprendre la mise en place de l'intrigue ainsi que le dénouement.

On ressent bien l'atmosphère de ce quasi huis clos qui va devenir de plus en plus oppressant au fil de la lecture.
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Comme d'habitude, Olivier Adam s'inspire d'un artiste pour lui dédier ce roman choral, présenté sous forme d'une enquête parfaitement réussie. L'épigraphe est un hommage à l'artiste Jean-Louis Murat, trop rapidement disparu. Dans un petit village, près du lac d'Annecy, Olivier Adam y implante son nouveau roman dont le titre peut surprendre : « Il ne se passe jamais rien ici. »

Quelques bouts de l'histoire
Antoine commence ce roman choral. À près de 38 ans, il ne s'est toujours pas « rangé », trop fragile dit sa grande soeur, trop feignant pense son père, trop peu fiable disent les commerçants qui l'ont déjà employé.

Il vit dans le studio de ses grands-parents, au troisième étage d'un immeuble de locations saisonnières où son père l'a sommé de se faire le plus discret possible. Son père, il semble le fuir, trop à lui poser de question, lui, le conseiller municipal. Sa mère est diagnostiquée d'un Alzheimer précoce. Son frère n'est plus son confident depuis longtemps, et sa grande maison trône fièrement au-dessus du lac.

Antoine travaille avec Alexandre, son ami d'enfance, ces temps-ci, comme aide brocanteur. Sa grande soeur et son beau-frère tiennent un hôtel au bord de la faillite. Marlène est son ex avec Nino. Depuis peu elle lui laisse le voir bien qu'il ne peut plus payer la pension alimentaire.

Seulement, un matin, le corps d'une femme est retrouvé au bord de l'eau ! le suspense monte jusqu'à la confirmation de l'identité de ce féminicide. Antoine est la dernière personne A l'avoir vu vivante. de plus, tout le monde connaissait leur relation tumultueuse.

Enquête prétexte
Olivier Adam n'est pas un auteur comme les autres. À travers tous ses romans, c'est la France de ceux dont on ne parle pas, de ceux qui traînent leurs difficultés au fil de leur vie. Devenus héros de romans, ils forment au fil de ses pages, une sorte d'armée d'ombres contemporaines.

Au trois-quarts de ce roman, tout craque ! Les tourismes partis, le village vit en autarcie. Seulement, la perfection n'existe pas, malgré les efforts de certains. Les secrets, les comme-ci font éclater les apparences.

La critique sociale d'Olivier Adam est acerbe, brute et fine. La violence n'est pas uniquement celle qui tue, elle est larvée et insidieuse. Arme de destruction passive, car arme du paraître, employée par ceux qui veulent se distinguer du groupe.

Inès la subit, elle qui dérange avec son handicap, qu'on ne nomme pas. Caché, il semble ne pas exister ! Pourtant, tout le temps, elle subit les assauts de cette violence insidieuse.

Fils d'une mère arabe, le policier de l'enquête subit le racisme presque ordinaire, lancinant. Il devient émergeant rapidement pour le faire taire et lui montrer qui a le pouvoir.

Mais, Antoine reste la principale victime ! Celui que tout désignait, sans présomption d'innocence, est accusé. Ici, les préjugés, les jugements hâtifs, la rumeur va finir de détruire un homme pas tout à fait armé pour affronter la dureté du monde.

Roman noir excellent !
L'écrivain brosse le portrait d'un homme loin des stéréotypes de masculinité dominants : celui qui affiche sa force, s'accroche au pouvoir, exprime la nostalgie du passé, refuse de faire des erreurs ou de douter, et reste influencé par son histoire. Néanmoins, Olivier Adam ne prône pas la révolution, laissant les plus faibles se plier devant les plus forts.

Ce roman « parce qu'il n'y a que là que l'on parle vraiment de la vie. Pas des actualités, mais de la vie. Pas d'un sujet, mais de la vie » est l'occasion pour Olivier Adam de nous décrire notre monde, sans concession, sans fioriture, juste comme il est ! Et dans Il ne se passe jamais rien ici, il nous signifie que ce féminicide et l'évolution que subit Antoine ne changeront nullement la face du monde. Chacun retourne à son théâtre d'apparence. Juste notre niveau de conscience en est éveillé.

En bref, un excellent roman noir !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Dès le début de la lecture, nous comprenons le mécanisme proposé par Olivier Adam.

Une succession de témoignages livrant les pensées de chaque protagoniste. Et cela va au-delà de ce que peut récolter la police chargée de l'enquête effectuant les recherches autour du meurtre d'une Fanny ne laissant personne indifférent.

Chacun et chacune y vont de leurs ressentis, de leurs émois, de leurs souvenirs.

Autour d'eux, le lac, les différents lieux d'habitation qui indiquent la classe sociale, un village, un bar, des bois, des regards qui contemplent, observent, jugent…

Chaque intervention relance l'envie de savoir, donne des éléments que l'on tente de regrouper.
Quant au véritable coupable, un doute s'instille…

Lecture distrayante qui nous emmène dans un lieu ciblé, soulève des questions contemporaines.
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Nous sommes dans un petit village sur les rives du lac d'Annecy où  tout le monde se connaît, a ou bien a entretenu des relations professionnelles ou intimes les uns avec les autres,  tout les ragots,  les rumeurs sont secrètement détenus ou publiquement colportés. 

Le lieu phare , " Café des Sports" réunit souvent tout ce petit monde pour boire,  faire la fête,  décompresser....Jusqu'au jour où la "séduisante femme " réputée du village est retrouvée morte dans le lac .

Et c'était la personne la plus proche d'Antoine mais aussi la dernière personne vue en sa compagnie tard dans la nuit .

Dès lors tout semble l'incriminer....Et si les choses n'étaient pas aussi évidentes qu'elles ne paraissent ?

Antoine , protagoniste central de cette histoire va donner de sa voix , mais aussi,  et c'est là entre autres  toute l'originalité  et la qualité de ce roman , celles de toutes les personnes qui ont gravité de près ou de loin , par le passé ou le présent autour de la " tuée ".


De fait , chacun semble sincère....Mais vous n'êtes pas sans savoir qu'un masque est fictif et n'est qu'apparence. 


J'ai adoré découvrir cet auteur et sa plume dans cette histoire,  roman choral qui ne laisse pas place une seconde à  l'ennui par l'alternance des nombreuses voix à  chaque chapitre , avec un suspense bien présent et une écriture extrêmement qualitative .

C'est d'ailleurs ce qui sort ce roman thriller totalement du lot à  mon sens : L'auteur pour chaque "voix" , autrement dit personnage,  en fait une description dans les agencements de leurs pensées propres extrêmement détaillée et minutieuse , les faisant parler à la première personne,  donc cela donne une immersion psychologique passionnante et enrichissante.

Tous les rouages propres à  un roman noir sont présents et on en redemande!

Au travers de ses personnages,  avec beaucoup de spontanéité,  une écriture crue, acérée et néanmoins tellement vraie , l'auteur nous décrit bon nombre de vicissitudes qui ont pris racine au sein de ce village et que plus largement nous retrouvons dans nos sociétés modernes et nos familles,  microcosmes de pensées types et de comportements adoptés par tant d'individus notamment d'hommes....

Cette authenticité,  ce parler vrai de tant de vérités sur des absurdités , des non-sens , des incongruités voire énormités,  nous interrogent sur nos comportements,  nous invitant peut-être à  une remise en question et cela m'a beaucoup plu.

L'auteur a su ici apporter de la profondeur à un thriller avec sa plume tranchante et sans fioritures donnant ce côté très psychologique à  l'histoire et collant parfaitement avec notre ère actuelle .

Antoine mais aussi son petit garçon,  Charlène et d'autres m'ont touchée et j'ai passé un très bon moment en compagnie de cette histoire, où il se passe en fin de compte foule d'événements,  que je vous conseille de découvrir au plus vite!

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On ne va pas se mentir, les livres d'Olivier Adam sont inégaux, même si je les aime tous ! Dans ce dernier roman, l'auteur renoue avec le meilleur de ses écrits et c'est un vrai bonheur. Un drame psychologique ciselé, des personnages qu'on a l'impression de pouvoir toucher du doigt, notamment Antoine qui m'a émue plus que les autres, une atmosphère et une écriture au cordeau. Une excellente lecture.
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Olivier Adam est un auteur que j'apprécie et que je lis régulièrement. Comme il écrit beaucoup, ses romans sont de qualité inégale.
Ce roman-ci m'a particulièrement plu. Il se passe du côté du lac d'Annecy, dans un petit village où tout le monde se connaît. On retrouve un jour le corps d'une jeune caissière du supermarché, Fanny, morte étranglée, son corps jeté dans le lac. Fanny était une belle femme, exerçant plusieurs petits boulots pour s'en sortir financièrement et payer les études de sa petite soeur à Lyon. Plusieurs hommes en étaient amoureux. Elle avait été en couple plusieurs années avec Antoine, c'est d'ailleurs lui qui est le dernier à l'avoir vue après une soirée arrosée au bar du village. Tout semble l'accuser. Les policiers locaux vont mener l'enquête et interroger les habitants et les proches de Fanny. Il s'agit donc d'un roman choral où chaque personnage va livrer sa version de la vérité et ses secrets les plus enfouis. Olivier Adam décrit très bien la psychologie humaine, ce qui se cache derrière les apparences des notables locaux par exemple.
Il s'agit à la fois d'une sorte d'enquête et d'un roman sur des êtres humains ordinaires, banals, avec leurs qualités et leurs faiblesses, des êtres qui nous ressemblent, en fait.
J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai lu très rapidement. Je le recommande chaudement.
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