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3,16

sur 677 notes
J'ai vraiment aimé ce bouquin malgré la note que je lui ai donné. Je ne pouvais pas mettre beaucoup plus. C'est juste l'histoire d'un homme (con?) qui raconte comment il a tué un grand nombre de personnes tout simplement parce qu'ils et elles étaient cons. Mais qu'est-ce que la connerie. C'est une vaste question a laquelle il répond plus ou moins.
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Ce livre est une pépite pour ceux qui aime l'humour décalé noir .

On commence par un jour comme les autres dans la vie d'un homme en pleine canicule , qui on ne sait comment et pourquoi pète un câble et tue la petite chatte de sa voisine . le soutien qu'elle va recevoir de la part du voisinage va faire germer dans son esprit plusieurs pensées assez tordu ou pas ...

Qui n'a jamais pensé a vouloir supprimer les cons qui nous pourrissent la vie ...

Au boulot , dans les transports , dans le couple ....

Cette obsession de ne plus vouloir être emmerde par des cons va tant le travailler qu'il va tenter une expérience de masse .

Et là commence l'hécatombe ... Un pétage de plomb digne d'une série déjantée.

C'est fluide ça se lit tout seul, par moment on se dit c'est vrais il y'en a quelques uns où hop si ils passaient l'arme a gauche ça soulagerait tout le monde .

On passe un bon moment avec ce livre . Détente garantie sans prise de tête .
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Tuer tous les cons...une bien grande aventure, qui nous est raconté dans ce roman.
Comment qualifier un con, dans quelles circonstances est-on con? Comment le devient-on? Est ce génétique ? Est ce que à notre environnement ?
Est-on meurtrier quand on tue des cons, que l'on débarrasse à la société ?
Toute une apologie sur les cons.
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La lecture de la quatrième m'a clairement enchantée et celle de l'ouvrage, fait déchanter ;-)
L'idée est géniale, qui n'a pas rêvé de se débarrasser de tous les cons qui nous entourent ?
Mais l'écriture est longuette, le style traînant, les meurtres un peu trop facilement commis, et puis où est la conscience ? C'est drôle, oui, l'ironie est marquante, mais on n'y croit pas une seule seconde, dommage, et j'ai fini par arrêter ma lecture p.128 parce que je m'ennuyais...
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Si on lit cet ouvrage comme un roman, on a de grandes chances d'être déçu : l'histoire ne tient pas debout du début à la fin (par exemple l'inspecteur part arrêter le narrateur tout seul, sans précaution, alors même qu'il sait qu'il a tué une centaine de personnes ; certes c'est un choix littéraire de ne pas faire une seconde crédible, de faire "second de degré". Mais même ce côté comique est très léger)
C'est aussi une suite façon liste de courses extrêmement redondante.
Autre reproche que l'on peut faire sur le côté récit : on ne s'attache pas une seconde à ce narrateur...
Alors ? Peut être faut-il voir ici une sorte d'essai sur les cons. A la fois une liste non exhaustive des différents visages du con et une tentative de définir ce qu'est un con.
Côté listing (côté casting), c'est plutôt réussi : c'est un catalogue de cons du quotidien dont on se surprend à chaque fois à penser "mais oui, je le connais ce con là !! C'est tellement vrai..."
Pour ce qui est de la tentative de définition, c'était perdu d'avance, tant le con est polymorphe, tant la connerie est à la fois bien palpable quand on la subit et évanescente quand il s'agit de généraliser, de faire rentrer dans des cases ce fameux gros con.
On sait tous reconnaître le con à la première rencontre et s'étonner de la non clairvoyance des gens autour de soit ; le con, c'est quelque chose de trop personnel pour être partagé.
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J'ai lu avec plaisir cet ouvrage léger et drôle. le pitch est dans le titre. Un quidam se lance dans une série de meurtres pour éradiquer les cons. Inutile de chercher de la crédibilité, elle n'est pas prévue au programme. Ce livre est une comédie burlesque, grotesque, c'est tout son charme. le démarrage un peu lent est bienvenu, mais après, je trouve que ça patine un peu. La montée en puissance jusqu'au nombre hallucinant de 140 meurtres touchant à presque tous les milieux, allant du petit quartier à la politique en passant par l'industrie porno ; est très amusante, mais traîne en longueur. Je pense qu'il y a au moins 1/3 en trop. Cela n'empêche pas de goûter à des moments psychologico-philosophico-politiques bidonnants avec une série de jeux de mots bien troussés. Il faudrait que je vois si l'auteur a écrit d'autres livres, plus courts le cas échéant.
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C'était plutôt pas mal parti !
Il faut le dire, cette honnêteté dans sa confession des meurtres de chatons et et de chiens, c'était sympa.
Ensuite, ça passe aux humains. Tout de suite, c'est moins marrant. Métaphore de notre société.
Non, il y a des passages atrocement hilarants.
Mais après, il y a des longueurs. Comme tout bon con qui se respecte, il se prend au sérieux, et la trame perd de son punch.
Évidemment, on voit venir la fin gros comme un camion (de très jolies paraboles, ceci dit, on frôle le poétique) et pour une fois, on aimerait que ça arrive un peu plus vite.
Parce qu'à un moment, ça va.
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Le héros de cette histoire a décidé de trucider un maximum de cons, mais c'est une mission plus titanesque encore que les douze travaux d'Hercule.
Le narrateur commence par une brève histoire des cons : " L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte contre les cons. Contrairement à l'idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n'ont pas de prise sur eux."
Puis il analyse finement la psychologie du con de base : "Nous savons tous combien, au quotidien, les cons de proximité nous font perdre notre temps et notre patience. Cependant vous auriez tort de sous-estimer le pouvoir de leur nuisance. Non contents de nous pourrir la vie, les cons se croient en droit de nous infliger les pires âneries, comme s'il s'agissait du résultat de leur longue réflexion. "
Notre héros va ensuite à la pêche aux cons : "Tel un pêcheur repérant les bons coins, je devais, l'expérience aidant, apprendre à connaître les lieux propices à l'épanouissement de la connerie. Outre les transports en commun, qui sont le vivier le plus riche, on peut citer aussi les stades, ou s'épanouissent des véritables bans de cons, les supermarchés, ou l'on trouve du gros, les salles d'attente, ou le con habituellement guère patient se repère aisément. le con joint, qui partage la vie de l'autre et finit par la lui pourrir (...) ; le con sanguin, qui s'énerve pour un oui ou pour un non."
Puis notre héros termine par une réflexion pleine de bon sens : "Plus j'y réfléchissais, plus je me rendais compte qu'il m'était impossible de circonscrire ce qu'était au juste un con. de toute façon, on est toujours le con de quelqu'un." C'est pas faux !
Dans la thématique "con" sur Babelio cet autre titre de bouquin totalement indispensable : "J'ai épousé un con : l'histoire de presque toutes les femmes." J'adore le "presque" !
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Voilà un roman qui se lit vite une fois plongé dedans. C'est écrit sous la forme de notes prises par un homme dont nous allons suivre la progression dans son désir (ou sa folie) d'éliminer les cons. Cela commence un peu par hasard puisqu'il commence par tuer des animaux de compagnie avant de s'en prendre à leurs maîtres.

Suivre les remarques du tueur et sa démarche m'a plus d'une fois fait sourire par la pertinence des réflexions faites. Je me suis sentie plus d'une fois parfaitement solidaire avec son exaspération même si je trouve ses réactions totalement disproportionnées! Ses débuts modestes (façon de parler) face à des casse-pieds moyens laissent bientôt place à des exécutions liées à la fréquentation de célébrités, de philosophes ou de politiques (tous se croyant les meilleurs, bien sûrs).

J'ai beaucoup aimé la charge ironique contre les experts à la télé : " Quand vous voyez les experts à la télé, ils possèdent tous un titre, une fonction, quelque chose qui signale leur compétence. Ils sont professeur, directeur d'un centre de recherche, président honoraire, auteur de ceci ou de cela… Cette qualification n'a rien d'anecdotique. Au contraire, elle est essentielle. Sur elle repose tout entière l'action de l'expert : la pédagogie. Car l'expert est pédagogue…"
Au vu du nombre d'experts d'avis différents que nous avons eu l'occasion de voir ces 2 dernières années avec la pandémie du Covid 19, j'avoue que cette citation me fera rire encore bien longtemps!

En résumé, un livre d'humour noir contenant quelques parties plutôt bien vues et qui m'a bien amusée.
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Pour traiter d'un tel sujet [Les Cons], il faut être un mastodonte de la littérature, genre, H. Balzac, V. Hugo, E. Zola ... G. Musso, M. Levy ! (Heu ... cherchez les erreurs (oui, je sais c'est facile)) ; Bref, Carl Aderhold s'est attaqué à un sujet trop important pour lui, d'où une certaine déception à la lecture de son roman.
Donc, à la première personne du singulier, l'auteur écrit le manifeste d'un anti-cons qui va devenir un des plus grands tueurs en série du monde, en supprimant plus de 140 con.ne.s (l'écriture inclusive n'est ici pas si conne !). Petite liste non-exhaustive : Les chauffards, les concierges, les fonctionnaires zélés (ou pas), les vieux qui savent tout (ou pas), la voyante, les con-sommateurs, les hypocrites, les journalistes et leurs poncifs, les experts en économie, en politique, en portnawak, les anciens et surtout les nouveaux philosophes ... vous, moi ... le problème c'est qu'on a tous notre part de connerie. Parfois, notre « héros » doute, mais, au contact d'un psychologue compréhensif, puis d'un flic conciliant, il repart de plus belle ; il finira par flinguer ces deux là aussi. Tout cela n'est pas très réaliste, vous l'avez compris. On sent bien une sorte de jubilation de l'auteur à tuer tous ces cons de papier, mais malgré l'humour et le sarcasme, pour le lecteur il y a des longueurs. Vers la fin, l'auteur et son personnage cherchent une définition précise du Con ; autant définir l'Humanité ... Vanité, vanité.
Pourtant, sans tous ces cons autour de nous, la vie serait peut-être bien plus triste, non ? Pour finir ce petit clin d'oeil, d'un qui avait tout compris ; le génial Georges Brassens qui, plus concis, était plus pertinent ; et plus impertinent aussi :
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'oeuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
...
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeunes cons
Qui, n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un qui balance entre deux âges
Bis repetita ... ♪ ♫ ♪ ♫ ... Allez, salut.
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