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4,13

sur 3861 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Miséricorde ? Non, moi je dirai plutôt misère... misère de m'être laissée entraîner dans cette improbable histoire, certes agréablement racontée, mais qui a tout d'un soufflé qui retombe trop vite !

Une intrigue excessivement prévisible, dont on devine très vite les tenants et aboutissants.

Un duo d'enquêteurs, surprenant, mais frisant le caricatural. Jugez plutôt : un flic, un dur, cabossé par la vie, à qui on ne la fait plus, que ses collègues craignent ou détestent, se retrouvant par le hasard des circonstances flanqué d'un collaborateur hors norme, émigré syrien, qui, engagé comme homme de ménage, entre les seaux et les serpillières, se retrouve à enquêter avec le Chef !
Etonnant, non ??? mais si peu crédible ! Et la hiérarchie, elle en dit quoi la hiérarchie ! Hein ?

Pour se terminer dans un final croquignolesque, grandguignolesque, grotesque, voire carrément abracadabrantesque !

J'avoue être sidérée par l'engouement de la presse et des lecteurs pour ce « cold case » (comme il est convenable de l'exprimer!) ramené sur le devant de la scène cinq ans après les faits, que l'auteur aurait bien dû laisser au fond du casier des affaires enterrées !
En ce qui me concerne et ceci n'engage que moi, bien sûr, cette histoire n'est qu'un coup d'épée dans l'eau… et la lire représente une vraie perte de temps. Allons, vite un petit aquavit pour faire passer tout ça !
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Lu en compagnie de @jodyane du club de lecture de Babelio #piochedanstapal, j'ai sauter l'occasion de le lire en sa compagnie, car j'ai tout les tomes de cette saga, car elle me paraissait fort intéressante.

Carl est un policier un peu bourru, on lui propose un vieux local avec un étrange assistant-homme de ménage, selon l'heure, il inaugure un nouveau service, le département V qui devras s'occuper des affaires très spéciales.

Ils commence par l'enquête non résolue de Merete Lyyngaard, une politicienne disparue, auprès d'un fleuve, ils cherchent dans la vie de cette brave citoyenne, qu'est lui aurais amener des foudres d'un meurtrier ?

Ils tournent en rond pendant 525 pages pour nous donner une fin haletante.

Vous avez sans doute compris, ce livre m'as pas plue, j'ai aimer les personnages, assez atypiques, l'histoire de l'enquête est pas trop mal, aussi la structure du récit, l'enquête, et la détention de Meete, en chapitres alterner
Mais moi j'ai apprécier que quand on parlait de Meete, le reste m'as paru, très lent, ils tournent sans rien de trouver et a 100 pages de la fin, ils trouvent la solution, j'aurais voulu avoir un récit comme la fin.

Bon ce fut une belle déception, je sais tout le monde aime cette saga, bah pas moi, suis peut être un extra-terrestre, un ovni -

Merci a @jodyane ça m'as permis de sortir 7 livres de ma pal, et je vais faire des heureuses.
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Le serial killer, l'enquête contre la montre pour sauver 2 enfants innocents d'une mort certaine, les chapitres alternés police / assassin, des officiers de justice hors-norme, les gentils qui réchappent à tout ou presque... On a déjà lu ça cent fois. Olsen fait le job, pas pire qu'un autre.
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Vice-présidente du parti démocrate, Merete Lyyngard incarnait l'avenir politique danois. Belle et intelligente, elle bossait dur et son sens de la répartie associé à sa bonne connaissance des dossiers l'avait rendue aussi indispensable à ses partisans que redoutable aux yeux de ses adversaires. Sa disparition, en 2002, avait entraîné de sérieux remous. Elle semblait s'être tout bonnement volatilisée alors qu'elle voyageait avec son frère handicapé sur un bateau. Son corps n'avait jamais été retrouvé. Rien n'avait pu être tiré de son frère, retrouvé quelques jours plus tard à bonne distance du lieu d'accostage du navire. L'enquête, bien que paraissant correctement menée, n'avait donné aucun résultat et, après avoir occupé les premières pages des journaux pendant plusieurs semaines, l'affaire avait tout doucement glissé dans l'oubli. Et Merete Lyyngard avec elle.
Cinq ans plus tard, alors qu'une fusillade dont il sort miraculeusement indemne laisse un de ses collègues paralysé à vie et cause la mort d'un autre, le commissaire Carl Morck se voit confier la responsabilité d'une nouvelle division : le département V. Dotée de deux personnes -lui et le mystérieux Hafez el Assad, secrétaire, homme à tout faire et qui se révélera un enquêteur hors pair- la nouvelle équipe se soit assigner les 'cold cases', ces affaires restées énigmatiques mais qui avaient fortement marqué le public. Il semble que leur résolution, des années après, pourrait bien redorer le blason de la police danoise, dont la réputation, en cette année 2007, laisse plutôt à désirer.
Vous l'aurez deviné, la première affaire à laquelle l'improbable duo va s'attaquer n'est autre que celle de Merete Lyyngard. Alors qu'il ne peut compter que sur un effectif ultra-réduit, Mock va rapidement mettre au jour de graves manquement à l'enquête originelle : les pistes inexplorées et les témoins pas interrogés lui paraissent effectivement dénoter un manque de sérieux de la part des enquêteurs de l'époque. Sale gosse de la police, doté d'un franc-parler qui lui a déjà valu quelques retours de flamme, Mock va lentement mais sûrement progresser dans la résolution de l'énigme, ce qui lui vaudra quelques inimités parmi ses collègues, ceux-là même qui s'étaient cassé les dents en 2002 lors de la disparition de la politicienne.
S'étendant sur près de 500 pages, la première enquête de ce nouveau duo dans le monde du polar ne manque certes pas d'atouts. Deux époques régissent la présentation de l'intrigue. D'une part, le lecteur est invité à suivre pas à pas l'enquête de 2007 de Carl Morck et, d'autre part, il ne quitte pas non plus Merete, dont le parcours lui est retracé, depuis les quelques mois qui ont précédé sa disparition en 2002 jusqu'à....à vous de le découvrir. Chaque chapitre, d'une dizaine de pages tout au plus, est ainsi dédié soit à l'année 2007, soit à une année comprise entre 2002 et...là non plus, nous n'en dirons pas plus. Une impression de dynamisme se dégage agréablement de l'ensemble, au moins jusqu'au 4/5 du bouquin, dont la fin, à notre sens, pèche par sa longueur. Toutefois, ne boudons pas notre plaisir : voilà une intrigue assez vraisemblable, dont certains passages font froid dans le dos, lestée d'un brin d'humour et bien ancrée dans la réalité (le manque de moyens de la police, thème récurrent certes mais ici traité avec cet humour dont nous parlions plus haut; les familles recomposées : Morck vit avec son beau-fils, ce dernier préférant vivre avec lui qu'avec sa mère; la crise économique : Morck ne gagne pas des masses d'argent et cela se sent). Même si les caractères des personnages s'avèrent au départ assez conventionnels (Morck : bon flic mais tête de pioche; ses confrères, fainéants et pas malins), force est de reconnaître que, sur la longueur, ils tiennent la route, s'affermissent et nous réservent sans doute encore quelques surprises (les origines de Assad et de ses dons d'enquêteur, comment et pourquoi a-t-il été recruté?) à même de relever une de leurs prochaines enquêtes. Un duo original donc, pour une enquête qui tient en haleine. Un bon moment d'évasion.
(N.F.)



WALLANDER, SUITE ET FIN
+4 Intégrale Wallander : Tome 3 / Henning Mankell; traduit du suédois par Anna Gibson.- Paris : Seuil, 2011. - 1461p. - (Collection Opus). - 25 euros
Nous vous l'avons écrit ici à de multiples reprises. Nous l'avons, dès le début, défendu bec et ongles. Henning Mankell est et reste, selon nous, un des tout grands auteurs de romans policiers, scandinave certes, mais qui, grâce à la force d'évocation de ses intrigues et à la puissance de son style, confine à l'universel. Ce que nous avions également salué ici, c'est la publication de cette 'Intégrale' des enquêtes de Kurt Wallander qui permet de découvrir les neuf volumes de ce cycle dans leur ordre chronologique, privilège qui avait échappé aux lecteurs des éditions originales en langue française, puisque l'ordre des traductions se révéla pour le moins chaotique.
Avec ce troisième volume, nous sommes conviés à suivre les trois dernières enquêtes de celui qui fut un temps le personnage fétiche de Mankell : Kurt Wallander. Un flic efficace, intelligent et animé par un sens du devoir et de l'intérêt public qui le rende presque inapte à vivre à son époque. Jusqu'au boutiste mais doutant perpétuellement, attentif aux autres mais bourru et peu doué pour exprimer son attachement, viscéralement convaincu de la valeur et de l'importance d'une vie humaine, de toute vie humaine, mais mélancolique chronique et désespéré par la bassesse de certains de ses contemporains, Wallander a affronté le pire. En est à chaque fois venu à bout, sans se faire d'illusions : il résolvait des énigmes, enfermait des criminels mais n'éradiquait rien. Dans ces trois dernières enquêtes, il affrontera tour à tour la mort de quatre étudiants et d'un de ses collègues; la violence incompréhensible d'autres jeunes envers un chauffeur de taxi et les méandres de la criminalité informatique et, pour finir, il devra plonger au coeur d'une énigme en rapport avec la Guerre Froide. du polar haut de gamme, le dessus du panier, plongez!
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Merete Lyyngaard, politicienne montante danoise, a disparu depuis longtemps lorsque le département V tout juste créé reprend l'enquête. L'hypothèse du suicide en mer est la plus répandue mais Merete Lyyngaard est en fait séquestrée dans des conditions innommables depuis tout ce temps.

Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins, j'ai trouvé ce roman policier ennuyeux et mal fagoté. Jussi Adler-Olsen reprend tous les codes stéréotypés du genre : un flic raté qui se reprend, un coéquipier en retrait qui le met toujours sur la bonne piste (comme par magie), du sanglant et de la violence verbale à l'excès, etc. Déjà, ça ne partait pas super bien.
Que dire de l'enquête ? J'ai deviné très vite le pourquoi du comment, l'auteur disséminant d'entrée de jeu des allusions équivoques. Et puis tout est trop facile. A croire que personne n'avait vraiment cherché avant Carl Mørck et Hafez el Assad... Bref, j'ai beaucoup décroché avant de parvenir à la fin de ma lecture.

Je note tout de même l'originalité du supplice et des procédés des coupables pour organiser leur crime. Ils me marqueront, je peux en être sûre.
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La torture physique et psychologique de l'enfermement de Merete Lyyngaard fait froid dans le dos. le duo de l'inspecteur et de son improbable assistant fonctionnent assez bien (même si le personnage du flic torturé donne un peu dans le déjà vu). L'histoire genre « cold case » est intéressante. le seul bémol est que j'ai deviné assez rapidement le coupable mais cela reste un bon thriller.
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J'ai mis un peu de temps à rentrer dedans, j'ai attendu longtemps entre les moments sympa et les moments plus plats. Je ne parlerais pas de coup de coeur, c'est bon mais pas excellent pour moi. C'est la fin qui m'a le plus accrochée. L'histoire est sympa mais le dénouement sans surprise, je ne suis pas sûre du tout de poursuivre j'irai quand même lire le résumé de Profanation, ma décision n'étant pas fixée je me réserve un jocker, à voir. Mon avis étant très différent des autres lecteurs j'ai une petite déception concernant ce livre. Un auteur français me fera le plus grand bien pour mon prochain livre lol
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Bof... Intrigue trop prévisible, on devine dès le milieu du livre. Manque de consistance
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Le début est celui d'un polar classique de chez classique, sans grande originalité mais sans défaut majeur. En alternance le déroulement de l'enquête, et le récit d'événements qui se sont déroulés cinq ans plus tôt.
Comme toujours, le commissaire est atypique, ses rapports avec ses collègues sont tendus, les dialogues sont teintés d'une pointe d'humour ou d'ironie, on connaît sa vie privée. Seul personnage attachant : Assad, réfugié syrien, en principe chargé de nettoyer le bureau du commissaire, mais qui finit par faire plus que le seconder dans son enquête : c'est lui qui la mène et se révèle bien plus malin que son patron ! A part çà donc, rien que du déjà vu cent fois, mais cela se laisse lire sans déplaisir.
Par contre, ce qui s'est passé cinq ans plus tôt n'a rien de banal et a eu tôt fait de me porter sur les nerfs. Imaginez une dame enfermée pendant cinq ans dans une minuscule cave, sans aucune lumière (ou sous une lumière allumée 24 heures sur 24), à peine nourrie, vivant dans la crasse et ne sachant pas les raisons de cette torture. Comment réagit-elle moralement? Je vous le donne en mille : à peu près sereinement. Du n'importe quoi !
Les polars se terminent souvent de façon abracadabrante, mais ici tous les records sont battus.
C'est la première enquête du commissaire. Inutile d'ajouter que je ne lirai pas la suivante !
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Si vous suivez un peu le monde littéraire et ses sorties, vous n'avez pas pu passer à côté de Miséricorde : un nombre impressionnant de prix a été gagné par ce polar (dont le Prix du thriller du Livre de Poche et le Prix des Lectrices Elle). Et comme souvent : je suis à la traîne. Ce mois-ci, on me l'a prêté et c'était l'occasion ou jamais de voir ce qu'il avait dans le ventre !

L'histoire est croustillante : une femme politique, promise à tous les succès mais discrète sur sa vie personnelle, disparaît sans laisser de traces en 2002. Une enquête est menée mais elle est rapidement classée. On ne sait pas si Merete s'est suicidée, a eu un accident, ou si elle a été tuée. En 2007, l'histoire est sortie des cartons par un policier mis à la tête d'un nouveau service. Il doit travailler seul sur les cold cases, mais il va en fait être épaulé par son assistant à tout faire (le ménage, le café, les photocopies, et accessoirement la castagne).

L'alternance des chapitres entre 2002 et 2007 nous permet de suivre l'évolution de Merete et la torture qui lui est infligée durant toutes ces années, et de réaliser également que ressortir une enquête cinq ans après n'a rien de simple : la mémoire des gens est altérée, ils n'ont pas forcément envie de répondre deux fois aux mêmes questions, etc.

Malgré tout, j'ai été terriblement déçue par cette lecture. Parce que, si le personnage d'assistant d'Hafez el Assad est intéressant, celui de Carl Mørck reste très classique et cliché dans le monde du polar. On a vu mille fois ce genre de personnage : un homme dans la quarantaine, divorcé, qui a plein de problèmes, totalement cynique et détaché de tout... Aucune originalité de ce côté-là.

De plus, et c'est ma grande tristesse : j'avais deviné assez rapidement qui avait fait le coup, ce qui enlève une bonne partie du suspense, avouons-le. Il me restait donc, a priori, le plaisir du dénouement ? Même pas : j'ai trouvé la fin bâclée (notamment du côté de Merete) et terriblement... cucul la praline. Si l'histoire est très longue à démarrer (j'ai dû me sentir un peu accrochée au bout de 250 ou 300 pages, ce qui est quand même énorme), la fin m'a également laissé une mauvaise impression.
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