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3,38

sur 143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Où l'on découvre la Vallée d'Aspe dans les Pyrénées et le monastère gardé par frère Pierre un saint homme qui accueille les âmes égarées et essaie de les remettre sur le bon chemin avec sa foi indestructible.
Mais l'auteur parle aussi des méfaits qu'à entraîner la suppression du rail ; le flot continue des camions qui passent pour se rendre en Espagne, la pollution.
Cependant cela restera pour moi une lecture que j'oublierai assez vite je crois.
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Le narrateur retourne dans le Béarn, dans un monastère dans lequel il a été de passage quelques mois auparavant, pour passer du temps avec le Père Pierre sur qui il souhaite écrire un livre. Au fil des tournées, de paroisse désertée en paroissien égaré, le prêtre raconte la région et les vies qui l'ont traversée.

Une nouvelle fois, j'ai été déçue par un livre dont je n'avais entendu que des louanges. le sujet du don de soi est très beau mais je n'ai pas du tout apprécié le style de l'auteur, trop pompeux à mon goût. L'histoire est belle mais la façon de la partager m'a ennuyée.

A lire l'hiver, dans les Pyrénées.
Lien : https://lucioleetfeufollet.c..
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Il fait bon, parfois prendre le temps, et de mettre ses lectures sur un mode plus contemplatif ; accepter de ne pas être dans le "faire", mais plutôt dans "l'être".
Pierre Adrian pose sa besace et son âme entre Pays Basque et Béarn, dans ces vallées reculées qui ne comptent que quelques âmes à l'écoute, jour et nuit des maux des hommes et des lieux, parmi des hommes de foi vivant solitaires et silencieux.

Ce récit est à la fois le portrait d'un homme Pierre, pilier des lieux, et d'une région aux confins de l'Espagne. C'est une forme de respiration, un bol d'air et un bain d'humanité servi par une écriture ciselée, des phrases souvent abruptes, courtes et lapidaires. Dans ce monde qui va toujours plus vite, Pierre Adrian redonne du temps au temps, met à nu la vacuité de nos vies, la mort, la sécheresse de nos âmes. Il illumine, le temps d'un récit ces hommes au service des leurs semblables, et qui d'ordinaire font cela dans l'ombre et avec une infinie humilité.

Une lecture apaisante à qui il faut savoir donner du temps .


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
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Me voilà encore bien mitigée . Comment définir ce livre entre roman et récit de vie (fictif) sans intrigue. le seul fil conducteur est l'(hyper) activité du Frère Pierre, curé dans la vallée d'Aspe (Pyrénées). Dans ce coin qui est déserté par les habitants, il maintient tant bien que mal un peu de spiritualité catholique. Dans son monastère où il vit avec 2 ou 3 autres vieux esseulés , il accueille tout le monde : croyant ou non, quel que soit son passé, pèlerin de passage, ou encore le narrateur qui vient y faire une pause. Et en plus, il est chargé des messes dans les quelques églises encore ouvertes pour les quelques ouailles qu'il reste. le récit se passe pendant le séjour du narrateur.
Ce livre ne me laissera pas un souvenir immémorable
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Pierre Adrian va suivre Frère Pierre, curé de Bedous, au fin fond des Pyrénées, et des douze communes alentours, soit dix-sept églises. Cette région est depuis longtemps désertée car la vie y est beaucoup trop difficile pour l'homme. Mais Pierre a quand même fait le choix d'y vivre il y a cinquante ans, dans un monastère, au service de tous. Avec écoute, bienveillance et sagesse, il accueille les plus démunis, qu'ils soient de passage où vivant dans les parages. Il essaie de donner un sens à sa mission dans notre société qui perd toute sensibilité. Tout au long du livre la solitude est omniprésente, parfois pesante, la folie guette certains personnages, mais l'amitié et l'entraide priment. L'auteur est confronté à la dureté de la vie et de la mort, très bien mis en abîme par l'incipit qui laisse pantoise ! Il est confronté aussi à la grandeur de la montagne, l'homme ne peut museler la nature qui ne cesse de clamer son existence.

Tout d'abord la couverture est très très bien choisie, elle représente très bien l'ambiance du livre, l'arrivée au monastère solitaire dans une vallée où la brume enveloppe bientôt la nuit et tous ses habitants. Ce récit est très intéressant, l'auteur a su s'intégrer dans cette vie simple sans jugement et appréhension. Il a su écouter les témoignages, essayer de comprendre les vies difficiles, les changements de réalités, les choix des habitants. Ce récit amène à la réflexion sur plusieurs sujets tels que la superstition dans les régions reculées, les avancées technologiques au détriment des habitants, la difficulté de vivre, et surtout quelle place à la spiritualité dans notre société.

Pierre Adrian écrit avec beaucoup de poésie, parfois un peu trop. Il y a quand même pas mal de métaphores, et oui oui il m'a quelque fois complètement perdue ! La narration est plutôt lente, à l'image de cette vallée qui vit calmement entre les montagnes ressemblant à des femmes endormies. J'ai beaucoup aimé Frère Pierre qui se démène pour aider les gens, les soutenir et les aimer du mieux qu'il peut.
Lien : https://lesmotschocolat.word..
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J'ai pu lire Des âmes simples grâce à l'opération Masse Critique, pour laquelle je remercie vivement Babélio et les éditions Equateurs.

Dans la vallée d'Aspe, aux pieds des Pyrénées, un prêtre, Pierre, recueille et soigne les âmes abîmées. A ses côtés, le narrateur découvre comment, par sa présence et ses mots, Pierre accompagne et apaise les petites gens qui se tournent vers lui quand il ne leur reste nul autre. Des bergers, des vagabonds, des femmes battues, les invisibles dont la parole importe peu, et qui soudain trouvent une oreille, une épaule, un soutien essentiel.

Il ne s'agit de rien d'autre que des chroniques de cette vie ordinaire, des journées d'un homme simple qui oeuvre en toute humilité pour réparer la vie de ceux qu'il croise, pour arrimer sa solitude à la leur, pour leur rendre la dignité et l'espoir qui semblent s'être fanés à l'épreuve d'une existence abrupte et pourtant banale.

L'écriture se devait d'être simple à son tour, pour dire sans fioritures et sans lyrisme condescendant la misère humaine qui se décline à travers les visages des personnages que l'on trouve dans les pages du roman. A cet égard, l'exercice est réussi : les mots et le style ne travestissent ni ne trahissent les histoires dont est fait le récit.

La lecture invite à partager cette humilité, elle invite à la fois à l'introspection et à un élan vers l'autre, parce que le seul salut possible réside dans la communauté, dans la proximité et la clémence.

Loin des récits à tiroirs et des thrillers à la mécanique impeccable, l'auteur livre un roman qui porte une certaine pureté, une intégrité qui se détache de toute stratégie commerciale et touche par ce qui s'apparente à de la sobriété, et qui véhicule, in fine, des sentiments bruts et authentiques.
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Que d'eau ! Que d'eau ! La pluie, le brouillard, le gave... Ce récit en noir et blanc veut se terminer par la Lumière qui surgirait dans nos coeurs à l'occasion de Noël. Il se veut aussi révélateur de notre époque si matérialiste qu'elle en perdrait ses repères essentiels liés à l'existence d'un dieu et de ses saints. Mais il est trop inégal pour qu'on y croie vraiment et qu'on adhère au cheminement - en réalité statique - de l'auteur.
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