Demande à Modigliani, tome 4

Cette série. Alalala, ne jamais s'arrêter à un graphisme peu attrayant. Les visages des personnages ne sont vraiment pas les plus gracieux dans le monde du manga mais le contenu est sincèrement touchant. le "coeur" de l'histoire correspond aux coeurs des personnages. Nos 3 amis mettent du coeur à l'ouvrage pour leur passion et leur futur effrayant en tant qu'artiste. Chiba veut tenter de se trouver une vocation en tant que professeur d'art en stage et il en ressortira grandi de cette expérience tandis qu'on en apprend un peu plus de la solitude de Mo, l'artiste le plus reconnu du moment. On est comme dans une bulle de douceur, de quête de soi et de passion. Une ambiance drôlement chouette pour un moment de lecture hors du temps.

Un tome où les réflexions sur la vie prennent le pas sur le reste, même si celles sur l'art sont toujours là et reprennent de l'ampleur en fin de volume.
Chacun de nos trois héros avance selon la problématique qui lui est propre et que l'auteure a pris le temps de développer depuis le début de la série. Leurs avancées et leurs pensées sont touchantes, tout comme les anecdotes racontées par Ikue Aizawa en pages bonus.

Je ne sais pas si c'est parce qu'il ne reste qu'un tome mais j'ai ressenti une certaine mélancolie en finissant ce tome (peut-être aussi est-ce dû au dernier chapitre et aux pages bonus).

Je profite de ce quatrième tome pour souligner la qualité du travail des éditions Naban sur ce titre, tant sur le format du manga, l'impression, que sur la qualité de la traduction.