Demande à Modigliani, tome 1

Première incursion pour moi dans l'oeuvre de Ikue Aizawa.

Nous suivons dans leur quotidien 3 étudiants en art dans une université du Tôhoku, université où, comme l'auteure aime nous le rappeler, tout le monde peut s'inscrire même les imbéciles.
Je pense que cette seule indication et le style graphique de l'auteure donne le ton de la série. On alterne ici entre réflexion existentielle, questionnement sur ce qu'est être un artiste (et ce que cela implique au quotidien) et le quotidien de ces étudiants pas comme les autres (parce que oui étudiant en art implique certaines spécificités) avec pour toile de fond le drame de Fukushima.

Les premiers chapitres nous présentent les trois protagonistes un par un, leur liens mais aussi quelle voie artistique ils ont choisie. Les situations quotidiennes sont drôles, parfois touchantes. La réflexion sur l'art est bien réelle mais elle n'est pas pesante.

Le style graphique de la mangaka est particulier, loin de ce que l'on a à l'esprit en pensant manga. Les visages des personnages sont simples mais immédiatement reconnaissables, les fonds sont foisonnants, parfois un peu brouillons (quand il est question de création artistique notamment) et le comique visuel est largement maîtrisé.

C'est un bon démarrage de série, plein d'humour sur une thématique originale, elle-même servie par un coup de crayon et des choix graphiques originaux. Série à suivre donc.

On m'a beaucoup parlé de Demande à Modigliani. Mais j'ai un blocage avec les manga sur l'art : je m'étais perdue dans Blue Period, je n'ai pas accroché et j'avais trouvé ça trop axé sur les techniques artistiques. Mais j'ai lu « Bienvenue au café des chats » également d'Ikue Aizawa sur mangas.io et j'ai adoré. Je vous en reparlerais à l'occasion.

Tout ça pour dire : j'ai été charmée par ce one-shot et je me suis dit qu'il était grand temps de lire son oeuvre sur nos 3 jeunes étudiants en art.

Ces trois élèves, ce sont Chiba, Motoyoshi et Fujimoto. Chacun a son petit caractère. Chiba, qui façonne le verre, est extraverti et très persévérant. Motoyoshi (surnomné Mo) a un talent naturel et excelle à la peinture. Fujimoto quant à lui peint aussi et se remet constamment en question. Trois personnages hauts en couleur à qui vous pourrez forcément vous identifier à un moment où un autre.

Et en 5 tomes, Ikue Aizawa va nous montrer toutes les difficultés et tous les espoirs par lesquels vont passer nos joyeux lurons. Ce qui m'a particulièrement touché, c'est les questionnements que va traverser notre trio. Parce qu'être jeune, c'est chouette mais c'est aussi éphémère… de beaux thèmes, très profonds sont abordés : c'est quoi de devenir adulte, la jalousie envers un ami, la peur de l'échec, le manque de confiance en soi, les drames familiaux, climatiques… J'ai été transpercée en pleins coeur.

Et malgré toutes les épreuves, ce qui saute aux yeux, c'est la force de leur amitié qui malgré des moments difficiles a su survivre voire s'intensifier. Demande à Modigliani, c'est voir des personnes encore un peu perdues, simplement passionnées, découvrir la réalité et évoluer, s'épanouir sous nos yeux.

Si le dessin ne m'a pas forcément convaincue, j'ai été suffisamment happée par l'histoire et certaines pages restent sublimes.

Bien au delà de l'art, ce manga est une aventure humaine, une très belle aventure humaine. Une oeuvre d'art.
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Un titre trop peu connu et qui, toutefois, mérite d'être bien plus lu, juste pour sa poésie !

Chiba, Motoyoshi et Fujimoto sont trois garçons qui poursuivent leurs études dans une modeste école d'art. Tout le monde peut s'y inscrire. Ici, nous suivrons la vie quotidienne de ces trois garçons dans cette école, leur questionnement sur l'avenir incertain, notamment pour un artiste. Leurs rapports avec les filles, particulièrement dans une école où il y a très peu de garçons. Nous allons tout simplement suivre leur quotidien d'étudiants.

Dans un premier temps, les trois premiers chapitres sont, tour par tour, consacrés à la découverte d'un des personnages. Nous apprenons à connaître qui ils sont, pourquoi ils sont dans cette école, leurs espoirs, leurs perspectives futures, leurs doutes et leurs questionnements.

Même si le style de dessin est particulier et pourrait donner envie à certain d'entre vous ne pas lire ce titre, je vous recommande fortement d'aller voir au-delà de ça. Car l'histoire qu'on y découvre derrière est vraiment très touchante.

En effet, on y découvre une forme de poésie dans le scénario. Par ailleurs, les personnages ont une réflexion profonde, sur la vie, sur les choses, sur leurs émotions. L'ensemble, embelli d'une touche d'humour, saupoudré çà et là.

Pour ma part, j'ai eu une petite préférence pour le personnage de Fujimoto. Et toi, si tu l'as lu, dis-moi, lequel préfères-tu ? 😉

En bref, c'est un titre poétique, touchant et profond en même temps. Je trouve cela dommage de n'avoir vu aucun avis pour ma part sur ce titre aussi bien sur des blogs ou sur instagram. Il mérite d'être plus connu. Comme je vous le disais plus haut, même si le style de dessin ne vous plaît pas, je trouve qu'il vaut le coup d'aller au-delà des apparences et de lui laisser une chance ! 😉


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La première chose qui frappe dans ce manga sur l'art est que les dessins ne sont pas forcément attirants...Il fallait bien que je commence par ça, c'est si flagrant ! La puissance réside dans le contenu, l'auteure mêle sentiments et passions avec de belles touches d'émotions sur le passé de ces personnages immatures et motivés par leurs arts. C'est drôle, touchant et c'est une bien belle surprise que j'ai eue en empruntant ce manga qui ne me faisait pas forcément de l'oeil au départ !

Je n'ai pas grand chose à dire sur Demande à Modigliani ! L'histoire aurait pu être bonne, mais je n'ai pas apprécié. J'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueurs et surtout, je n'ai pas du tout apprécié les dessins de l'auteur. Je pense que ce manga peut, toutefois, plaire à un public spécifique, mais je n'en fais pas partie.

N'hésitez pas à lire ma critique complète ici.
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