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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui ne connaît pas Thomas Piketty ? Il est depuis de nombreuses années l'un des plus grands économistes de France. Voilà que son livre est enfin adapté sur le support de la BD grâce à des auteurs dont une journaliste indépendante Claire Alet.

Un mot sur le dessin de Benjamin Adam qui a tout de même été diplômé des arts décoratifs de ma ville Strasbourg. le dessin colle à merveille au propos économique de par sa simplicité et sa sobriété.

J'aime bien Thomas Piketty car bien qu'issu d'un milieu très aisé, il s'est tout de suite intéressé à la redistribution des richesses qui était loin d'être équitable. Il est vrai que beaucoup de gens qui se trouvent dans l'opulence ne se soucie guère des autres car ils estiment que leur réussite les place au-dessus.

La théorie assez singulière de cet économiste est d'affirmer que les inégalités de revenus ont baissé au XXème siècle en France et que c'est lié à la progressivité de l'impôt sur le revenu. Plus on gagne de revenus, plus on va financer la misère sociale et les caisses de l'Etat de manière générale. du coup, l'argent est redistribué.

Il est vrai que cela pose un problème à beaucoup de gens qui se lèvent tôt pour travailler afin que certains puissent vivre un peu décemment sans fournir le moindre effort. On ne peut en vouloir farouchement à cette pensée quand on voit concrètement comment se passent les choses.

Cet économiste est défavorable à juste titre au mouvement de baisse de la fiscalité intervenu depuis les années 90 car cela favorise la reconstitution des grandes fortunes et cela accroît considérablement les inégalités. le gouvernement macroniste actuel ne va d'ailleurs pas dans le sens préconisé par notre économiste puisqu'il préfère ne pas toucher à l'impôt en mettant à contribution les travailleurs pour une durée de travail plus longue jusqu'à la retraite.

Les Bernard Arnaud n'ont aucun souci à se faire avec une telle politique dont les effets négatifs seront du côté des petits travailleurs. Oui, c'est bien le retour en force des inégalités qui nous guette avec un petit pourcentage de milliardaires contrôlant presque toutes les richesses mondiales. On se retrouve à peu de choses près dans une société avant la révolution française où il y avait trois ordres : le tiers-état, le clergé et la noblesse représentant 2% de la population et qui contrôlaient la majorité des biens et des ressources.

Il faut savoir que certains économistes américains ont critiqué assez sévèrement les conclusions de Thomas Piketty en indiquant qu'il dramatisait la situation. Je ne sais pas mais je constate dans la vraie vie que les inégalités n'ont jamais été aussi fortes. Ceux qui sont du bon côté se complaisent dans cette situation et se barricadent face aux critiques en indiquant qu'ils le méritent. Mais bon, ce n'est pas une vulgaire question de jalousie mais plutôt de justice sociale. Bref, cet auteur a énormément de détracteur qui vont essayer de casser ses démonstrations pourtant constructives.

Cette présente oeuvre étudie les idéologies justifiant les forts niveaux d'inégalités à travers le temps. C'est réalisé de manière ludique afin de faire passer le message. Il est vrai que dernièrement, Piketty a co-signé une tribune soutenant le programme économique de la NUPES ce qui ne va pas forcément plaire aux économistes américains. Moi, je suis plutôt sensible aux propositions fiscales et économiques qu'il réalise pour qu'on puisse vivre dans un monde plus juste et plus équitable.

Bonne idée également le fait que cela soit présenté sous forme de saga familiale qui part de la Révolution française à nos jours sous 8 générations de la même famille. On se rend compte que la richesse se transmet grâce à la succession. Par ailleurs, dans le passé, beaucoup ont profité des bénéfices de la colonisation.

On apprendra au passage ce que l'état français a fait à la République d'Haïti qui a obtenu son indépendance en 1804. Près de 20 ans après cette indépendance, la France sous la menace des armes a exigé une compensation financière astronomique pour la perte de son exploitation de l'île. C'est le monde à l'envers avec une indemnisation demandée aux descendants d'esclaves. Ce pays a mis près d'une centaine d'année à procéder au remboursement intégral avec les intérêts. Il est aujourd'hui l'un des pays les plus pauvres de la planète car cette spirale d'endettement a paralysé Haïti pendant plus d'un siècle. C'est véritablement scandaleux car Haïti est le seul pays au monde où des générations de descendants d'esclaves ont versé des réparations aux héritiers de leurs anciens maîtres !

Bref, c'est une enquête assez intéressante qui nous apprendra beaucoup de choses sur un mode parfois teinté d'humour. Il est clair que cette oeuvre a bousculé la pensée économique depuis 20 ans avec un autre regard sur le passé.
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On suit avec beaucoup d'intérêt les destins des générations successives d'une famille bourgeoise, enrichie par le commerce maritime et du "bois d'ébène". Beaucoup de rappels historiques, de concepts d"économie politique sont expliqués simplement, par l'exemple. le XXe siècle sera fatal aux rentiers : la valeur des biens diminue, l'impôt de vient progressif, l'épargne stagne tandis que l'inflation flambe, ce qui est tout profit pour les Etats endettés après 45. On ne se limite pas à la France : il y est question de l'évolution économique et politique de l'Inde, des Etats-Unis et de l'Europe. Nostalgie pour les Trente Glorieuses et du keynésianisme, critique de la théorie du ruissellement et de l'ultralibéralisme, enjeux du dérèglement climatique...Cela donne envie d'approfondir tous ces concepts et de s'attaquer à la brique qui a rendu célèbre Thomas Piketty.
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La mode semble aux adaptations graphiques d'ouvrages spécialisés et je commence à y prendre goût. Je n'aurais jamais affronté la lecture de Piketty dans le texte (et pourtant, je sais qu'il est dans la bibliothèque familiale), alors que cette version en images est tout à fait abordable. On y suit sur plus d'un siècle (de 1789 à 2020) les descendants de Pierre, membre de la noblesse bordelaise d'Ancien Régime) et le constat n'est guère surprenant, plus on est riche, et plus on a de possibilités pour le devenir encore plus, quelle que soit l'époque, et ce, même si la fortune de Pierre finit par s'effriter au fil des générations. Chaque membre de cette famille représente un type social ancré dans son époque et c'est ce qui rend l'ensemble assez simple à comprendre. Ils naissent, vieillissent, meurent, se croisent et s'opposent souvent. Chaque période importante est ainsi caractérisée par un couple de personnages (et ils sont nombreux !) et une couleur spécifique pour bien la délimiter.
Les connaissances historiques sont ainsi mises en perspective pour montrer comment l'idéologie permet au capital de rester entre les mains des plus riches quand les plus pauvres ont toutes les chances de le rester, et ce, sur plusieurs générations. Les explications sur les différents impôts qui permettent la persistance de ces inégalités sous couvert de juste répartition sont assez claires, ou du moins, il me semble avoir compris. La dernière partie, courte, consacrée aux propositions, montre aussi très bien que des possibilités existent, tout en laissant voir aussi très bien pourquoi elles ne sont pas mises en place.
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Superbe épopée de la marche du monde, exposant du point de vue des pratiques économiques les évolutions sociétales différenciées selon les pays. Des choses compliquées y sont exposées avec un grand souci pédagogique et magnifiquement illustrées pour être rendues compréhensibles par le plus grand nombre. L'exercice était difficile, car, rendre compte de façon résumée d'un aussi vaste domaine de connaissances et d'évènements a conduit à faire des choix de mise en valeur de tel ou tel aspect engageant forcément une subjectivité de l'auteur. Les solutions proposées à la fin de l'ouvrage et découlant de tout ce qui précède, paraissent d'un tel bon sens, qu'on se demande pourquoi elles ne rencontrent pas un écho résonnant plus fort !
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J'écoute régulièrement les interventions radiophoniques de Mr Piketty. J'avoue être sensible à sa thèse macro-économique sur la répartition des richesses dans le monde. On peut assez raisonnablement dire que le courant orthodoxe en économie domine notre sphère politique et que la sainte loi du marché est adoptée un peu partout dans les démocraties modernes, voir au-delà. Je ne m'attarde pas trop là dessus, on va me taxer de marxiste.
J'ai bien essayé de lire le Capital au XXI ème siècle, mais trop de chiffres et de bilans statistiques ont eu raison de ma bonne volonté. Capital et idéologie pèse quant à lui plus de mille pages!
Heureusement, récemment, au détour d'un rayon chez le libraire, je tombe sur cette version "allégée", format BD, parfaitement calibrée pour ma petite tête de néophyte. Je savais que sa lecture ne serait pas neutre, quand on pointe du doigt une idéologie on est bien obligé de se positionner. Moi, c'est simple, d'après la "courbe de l'éléphant", je me situerai dans la classe moyenne d'un pays riche qui se sent "lésée" pour ne pas avoir bénéficié de la croissance mondiale...Vous l'aurez compris, si vous êtes plutôt des économistes tendance "Mainstream"ou riches détenteurs d'actifs financiers en proie à l'ISF, ce petit bouquin vous fera grincer des dents.
Si vous avez des convictions plus néo-keneysiennes, vous vous réjouirez davantage à cette lecture en redécouvrant la genèse des inégalités de revenus à échelle mondiale, ainsi qu' un volet de propositions concrètes en fin d'ouvrage.
Merci aux deux auteurs pour leur pédagogie en la matière.
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Un constat bien documenté des sources d'inégalités en France et dans le monde, illustré par le parcours d'une famille riche depuis la Révolution Française.

J'ai trouvé la bande dessinée riche et intéressante. J'aurais apprécié une plus grande place des solutions dans l'équation, et j'émets une réserve quant à la démonstration, qui, j'en ai peur, est un peu biaisée pour ne présenter la thèse de(s) auteur(s) que comme une évidence en évitant soigneusement les cas de "oui enfin c'est quand même un peu plus compliqué que ça en fait".

Mais en si peu de pages, c'est assez attendu (et il faudrait probablement lire le pavé originel de Piketty afin de vraiment se faire une idée claire, chose que je n'ai pas faite ^^ ), et la vulgarisation est du coup limpide, et didactique. le dessin est agréable, c'est dynamique et le tout se suit très très bien.
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Thomas Piketty pour les nuls (et c'est bien)

Durant une dizaine d'années, Claire Alet a travaillé comme journaliste, puis rédactrice en chef adjointe, d'Alternatives économie, un magazine mensuel traitant, comme son nom l'indique, de faits économiques et sociaux. La publication, qui appartient majoritairement à ses salariés, a une ligne éditoriale que l'on peut plutôt classer politiquement à gauche, mettant régulièrement en avant les théories néokeynésianistes. L'autrice ne cache d'ailleurs pas ses convictions militantes, et l'on peut imaginer que la parution, en 2019, de l'essai de Thomas Piketty, Capital et idéologie, ne l'a pas laissée de marbre. Ce pavé de 1 200 pages contient des propositions qui font figure de programme politique pour l'ancien conseiller économique de Benoît Hamon. Caire Alet décide de s'en inspirer largement pour écrire le scénario d'un roman graphique, dont les dessins seront assurés par l'illustrateur jeunesse Benjamin Adam, et qui s'intitule tout simplement Capital et idéologie, d'après le livre de Thomas Piketty.

Le début

À l'orée du XXe siècle, à Paris, Marthe travaille en tant que domestique dans l'hôtel particulier de Jules. En lisant Le Figaro, celui-ci s'offusque du projet de loi sur la fiscalité, porté par le ministre des finances Joseph Caillaux. Il s'agit d'instaurer un impôt sur le revenu, ce qui ne plaît pas à l'opposition, et aux grandes fortunes, dont font partie Jules et son ami Ernest. À l'époque, en Europe, les 10 % des plus riches possédaient jusqu'à 90 % du patrimoine, tandis que a moitié des plus pauvres n'en possédaient qu'environ 2 %. Or, en France, le système fiscal qui date de la Révolution était basé sur l'impôt proportionnel, où le même taux était appliqué, quel que soit son niveau de richesse. La redistribution était alors faible, et favorisait l'accumulation du capital dans les tranches de revenu supérieures. Passer à un système d'impôt progressif augmenterait le taux d'imposition des tranches de richesses les plus élevées, et favoriserait ainsi une meilleure redistribution sociale.

Analyse

Le projet à l'origine de Capital et idéologie, d'après le livre de Thomas Piketty, est ambitieux. Adapter un essai d'économie, dense et parfois ardu, en une bande dessinée, n'est pas chose aisée. L'idée de départ, pierre angulaire de la narration, est la création d'une famille de rentier, dont nous allons suivre les aventures de génération en génération. Nous commençons au début du XXe siècle et observons à grands traits les évolutions sociétales qui vont accompagner les divers faits historiques qui s'enchaînent. Entre deux rencontres, les théories économiques qui sous-tendent l'histoire sont expliquées sommairement, et de façon largement pédagogique. Ainsi en est-il de la redistribution fiscale, des impacts économiques de la colonisation ou des théories monétaristes dont se sont inspirés de nombreux acteurs de la sphère politique internationale. Sont ainsi évoqués pêle-mêle le New Deal de Franklin D. Roosevelt, la crise de la dette publique grecque ou le « Thatchérisme ».

Bien entendu, le principe fondamental de Capital et idéologie, d'après le livre de Thomas Piketty, est de rendre toutes ces idées économiques accessibles au plus grand nombre. Des raccourcis de pensée, tout comme historiques, sont donc nombreux, et Claire Alet n'abreuve pas ses lecteurs de chiffres ou de graphiques. C'est d'ailleurs avec humour que l'autrice introduit les premières statistiques de l'ouvrage, qui contient plusieurs adresses au lecteur en notes de bas de page. Ainsi Claire Alet se départit régulièrement de la neutralité idéologique, qu'elle ne prétend pas avoir. Les théories qu'elle présente, de façon tout à fait juste d'un point de vue académique, n'en demeurent pas moins biaisées, ne serait-ce que par le fait qu'elle ne présente pas les contrepoints et critiques idéologiques qui leur en sont faites. de même, quand elle évoque avec une certaine malice les débats qui ont eu lieu sur France inter entre Thomas Piketty et Dominique Seux, personne n'est dupe de l'orientation qu'elle donne à ses commentaires.

Ainsi lorsqu'elle présente en une vignette un argument économique de la campagne d'Emmanuel Macron en 2017, c'est pour insister sur le caractère socialement injuste qu'elle engendre. de même, la mention de la théorie du « ruissellement » est-elle associée aux politiques menées par Ronald Reagan et Margaret Thatcher, précisant bien que combien ces actions ont pu engendrer d'inégalités. du reste, Capital et idéologie, d'après le livre de Thomas Piketty contient à la fin quelques propositions qui font office de programme électoral pour un potentiel candidat de gauche à une présidentielle. Tout ceci est cela dit très fluide, les illustrations de Benjamin Adam sont élégantes et accompagnant judicieusement les propos. On ne s'ennuie pas, on apprend ou on révise quelques notions de base sans que cela ne soit rébarbatif. le projet en soi est donc à encourager, et même si la présentation des idées est parfois trop résumée, on peut saluer la rigueur, mâtinée de fantaisie, avec laquelle le travail de pédagogie est mené.
Lien : https://panodyssey.com/fr/ar..
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Cette BD, inspirée du livre de Thomas Piketti, est plus un livre d'histoire de l'économie qu'un traité d'économie. A travers plusieurs génération, les auteurs nous présentent l'idéologie dominante de chaque époque, leur évolution, bien souvent corrélée aux événements historiques. J'ai beaucoup apprécié cette illustration très claire et passionnante, la BD se lit d'un trait.
Je trouve que mettre un personnage sur des situations est plus marquant qu'un long discours.
Pour autant, je qualifierais ce livre d'introduction car je suis un peu restée sur ma faim. J'ai eu le sentiment de survoler les concepts sans vraiment aller au bout et je ne suis pas sûre d'avoir suffisamment d'éléments pour argumenter. Cela dit, cette BD a eu le bien fait de me donner envie d'aller lire le livre original.
Concernant le font, n'ayant une culture en économie très limitée, je peux difficilement apprécier à leur juste valeur les idées développée. Je trouve intéressant, pour ne pas dire vital, que des économistes explorent d'autres modèles que celui du capitalisme actuel. Modèle relativement récent dans l'histoire de l'humanité qui a réussi a s'imposer comme modèle unique sans alternative possible. En ayant lu un peu les théories libérales, j'ai toujours trouvé qu'elles étaient bancales, que des spécialistes du sujet réfléchissent autrement fait du bien. Qu'on adhère ou pas, diversifier ses sources d'informations pour sortir du cadre ne peut que faire du bien.
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Très bonne bande dessinée ! En suivant une famille sur 8 générations, les auteurs nous font découvrir les débats qui ont eu lieu en France, de 1789 à nos jours, à propos de la redistribution des richesses. Chaque génération est distinguée par les couleurs des pages ainsi qu'arbre généalogique qui rappelle la place dans la famille. Cette astuce est bien pratique, elle permet de faire (re)vivre des débats entre les membres de la famille qui hésitent entre leurs intérêts, leurs classes sociales et leurs sens moraux.

On découvre ainsi l'ampleur de la redistribution des richesses pendant la révolution française (et ses limites...), la façon dont le Sénat empêchait l'impôt progressif sous la IIIe République, le scandale de l'amende payée par Haiti pour rembourser les anciens propriétaires français d'esclaves, et j'en passe...

À la fin Thomas Piketty fait des propositions pour inverser la hausse des inégalités à l'oeuvre depuis les années 80 en Occident. Cela redonne un peu d'espoir même si l'auteur est bien conscient des limites de nos institutions pour les mettre en place (notamment le peu de fédéralisme de l'UE ainsi que la règle de l'unanimité). On peut noter aussi que Piketty veille à ce que les mesures qu'il propose bénéficient à tous les citoyens plutôt que de simplement financer les études supérieures des classes moyennes afin de permettre d'arrêter à la gauche d'être simplement le parti des diplômés... Comment ? Je vous laisse lire la BD (ou directement l'ouvrage de Piketty) pour le découvrir. Si vous êtes impatients plusieurs de ses conférences ou interviews sont aussi disponibles sur internet.
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Bd très intéressante pour ceux qui on du mal à comprendre l'évolution du capitalisme à travers les siècles. Une bonne vulgarisation.

Par contre, à ne pas prendre comme un cours d'histoire/ économie ! Les propos ne sont pas neutres, il s'agit de l'idéologie de gauche (ce qui n'est pas plus mal pour ma part puisque que je suis moi même militante de gauche).
Tout n'est pas une vérité à 100%, il s'agit du point de vue des auteurs ! Un point de vue néanmoins très intéressant qui amène à réfléchir sur notre société

Sinon, j'ai beaucoup apprécié le découpage des "chapitres" par périodes accompagné de l'histoire de personnages toujours de la même généalogie. Suivre ces personnages est très agréable, ça apporte vraiment un plus !

Et en plus j'ai appris plein de choses grâce à cette lecture !
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