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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Club N°51 : BD sélectionnée
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Très bonne adaptation mettant à la portée de tous le travail de Piketty.

Ne pas avoir peur du thème (l'économie), l'ouvrage se lit avec plaisir.

Samuel
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Le principe de distribution des richesses (et ses inégalités) que l'on suit avec l'histoire d'une famille depuis la révolution jusqu'à aujourd'hui.

Passionnant !

David
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Bel effort de vulgarisation, très dense, avec une préférence pour le récit situé à notre époque.

Morgane R.
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Un grand travail d'adaptation et de vulgarisation du pavé de Piketty.

Se lit avec un grand plaisir.

Wild57
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Cette bande déssiné est très bien faite.
Je l'a recommande à tous.
A travers une famille a partir de la révolution à nos jours on découvre les enjeu d'hier et d'aujourd'hui sur l'imposition.
A la fin de l'ouvrage, l'auteur propose des propositions.
Bravo au dessinateur et à l'auteur pour la qualité de l'ouvrage.
C'est un livre a prété et offrir pour comprendre dans le monde dans lequel on vit.
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Une approche habilement simplifiée de l'histoire de l'économie moderne et des origines des difficultés actuelles que rencontrent les économies des pays occidentaux.
La transcription en BD rend le tout très accessible et le traitement humoristique apporté par les auteurs rend le tout plus léger et facilement mémorisable. le style de dessin est simple et efficace, et sert très bien le propos général. Ça donne envie de lire l'ouvrage complet de Piketty !
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Capital et idéologie (2022) est un roman graphique de Claire Alet (scénario) et Benjamin Adam (dessin) d'après le livre de Thomas Piketty (2019). A travers l'histoire d'une famille sur plusieurs générations, les auteurs proposent une histoire de l'économie et de la fiscalité. Un essai édifiant et très intéressant.
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Les auteurs, l'album (176 pages, 2022) :
Après le succès du "Monde sans fin", voici "Capital & Idéologie", cuisiné selon la même recette : sur le fond, la réflexion et la caution d'une grosse tête d'intellectuel progressiste (après Jancovici sur les énergies, ce sera le tour de Thomas Piketty sur l'économie) et sur la forme, le travail lumineux de celles et ceux qui ont un don magique pour vulgariser les sujets les plus complexes (ce sera Claire Alet, journaliste et documentariste, elle travaille au magazine Alternatives économiques).
Benjamin Adam a mis ses talents d'illustrateur et de graphiste au service des deux économistes.
Bref, il y a là tous les bons ingrédients et une bonne recette : le résultat est évidemment à la hauteur !

On aime :
• On ne peut qu'applaudir des deux mains à ce travail de vulgarisation et de mise en scène du livre de Thomas Piketty : c'est un remarquable travail qui donne à tous les clés d'accès indispensables. Cet ouvrage lumineux est éclairant ! Une lecture obligatoire pour mieux maîtriser les débats économiques !
• Certains raccourcis historiques sont saisissants : les indemnisations des privilèges de la noblesse et du clergé, plus tard de l'esclavage aboli, l'analyse (je cite) du retournement du clivage éducatif, la fameuse courbe de l'éléphant, ... tout cela élève le débat (et le lecteur) à des hauteurs insoupçonnées.
• On apprécie le dernier chapitre qui donne quelques clés pour faire évoluer le capitalisme et l'Europe : contrairement au plaidoyer nucléaire de Jancovici (qui s'avérait peu convaincant), les propositions de Piketty sont captivantes et éclairantes.

L'album :
L'album est un véritable cours d'Histoire de l'économie occidentale au travers de l'évolution de toute une famille : l'arbre généalogique court de 1789 jusqu'à aujourd'hui.
L'abolition (et l'indemnisation) des privilèges à la Révolution, l'abolition (et l'indemnisation) de l'esclavage, le temps béni des colonies, la naissance des impôts modernes, l'évolution de la propriété, les guerres bien sûr (Sécession, 1914, 1940), la Grande Dépression, le New Deal, Keynes, les Trente Glorieuses, la crise de la dette et l'inflation, c'est toute notre histoire occidentale qui est revisitée à travers le prisme de celle du capitalisme.
Pour celles et ceux qui aiment le fric.
Lien : https://bmr-mam.blogspot.com..
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Adapté de l'ouvrage de Thomas Piketty, cette BD présente le travail de l'économiste à travers l'histoire d'une famille de la fin du XIXème siècle à aujourd'hui. Ainsi, les auteurs, reprenant le travail de Piketty, démontrent comment les inégalités sociales se sont forgées au cours de cette période par les choix politiques faits en matière de répartition de la richesse. A la fin de l'Ancien Régime, qui fonctionnait sur le principe d'une société fractionnée en trois ordres sociaux, noblesse, clergé et tiers-état, l'essentiel de la richesse nationale revenant aux deux premiers, en 1790, dans la dynamique de la Révolution française, dont l'un des postulat majeurs est l'égalité, tous les citoyens se sont vus soumis à l'impôt sur le revenu sur la base de ce principe égalitaire. Est alors créé un impôt proportionnel au revenu perçu, avec un seul taux d'imposition qui opère donc une faible redistribution des revenus. Par ailleurs, la propriété privée est considérée comme la pierre angulaire du système social. Apparait une société propriétariste dans laquelle les inégalités sont criantes. Une minorité, ayant accès à une formation intellectuelle supérieure, détient l'essentiel des richesses nationales et constitue une élite face à une majorité peu éduquée vivant chichement. En 1901, le ministre des finances, Joseph Caillaux, dépose, aux grand dam des plus riches, le projet d'un impôt progressif sur les revenus qui mettrait à contribution les plus riches pour redistribuer aux plus pauvres. Ce projet est maintes rejeté par le pouvoir législatif alors aux mains de cette élite intellectuelle et financière. Mais, aux lendemains de la première guerre mondiale, la vision des choses évoluent. Pour permettre la reconstruction du pays, l'Etat français augmente le taux de l'impôt sur le revenu. Les inégalités vont ainsi commencer à se réduire. D'autant qu'en 1914, l'impôt progressif sur le revenu des personnes physiques finit par être adopté après des décennies de débat. Pendant les "trente glorieuse" qui suivent la seconde guerre mondiale, se met en place une société plus égalitaire avec notamment l'accès des enfants des classes modestes à l'éducation secondaire et supérieure. Mais, avec l'arrivée au pouvoir de Margaret Thatcher au Royaume-Uni en 1979, puis de Ronald Reagan aux USA, une nouvelle politique basée sur un capitalisme néo-libéral, c'est le retour progressif de mesures qui vont peu à peu opérer un retour en arrière avec, à nouveau, une augmentation sans précédent des inégalités depuis le début du XXème siècle. C'est le démantèlement progressif des services publics parallèlement à la privation rampante de pans entiers de l'économie. Durcissement du discours à l'égard des plus défavorisés considérés comme un poids pour la société, la pauvreté relevant peu à peu de la responsabilité de ceux qui en souffrent. Parallèlement, les inégalités sociales se reproduisent à l'école et se reconstituent une élite intellectuelle et financière qui s'enrichit considérablement au début du XXIème siècle alors qu'une majorité de travailleurs et de citoyens plonge dans la précarité et la pauvreté. La crise sanitaire des dernières années a parachevé ce tableau des inégalités grandissantes. Thomas Piketty fait partie d'une mouvance d'économistes qui mettent en lumière ce qu'ils considèrent comme des dysfonctionnements de notre système socio-économique et émet un certain nombre de propositions pour changer de modèle. Entre autre: instaurer la propriété sociale du capital par un partage du pouvoir avec les salariés dans les entreprises, prévoir que la propriété du capital soit temporaire en créant un impôt progressif sur la propriété (cela éviterait la concentration des richesses aux mains de quelques familles seulement par héritage), faire évoluer la communauté européenne vers une Europe sociale et fédérale en donnant notamment plus de pouvoir à l'Assemblé européenne, financer les partis politiques par des bons pour l'égalité démocratique pour permettre à chacun de participer à la vie politique, instaurer une taxe carbone progressive et individuelle ainsi qu'un capital personnel d'éducation et de formation.
Une analyse très intéressante rendue très accessible par le choix du format bande dessinée.
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J'avais lu difficilement le livre de Thomas Piketty (non qu'il écrive mal, mais c'est un pavé d'économie et ce n'est pas une mince affaire) et ce livre a complètement allégé le propos.
Avec évidemment des choix pour simplifier l'ensemble, néanmoins c'est d'une grande valeur pédagogique.
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Pour moi qui suis inculte (et assez réfractaire) à la politique, et à l'économie mais fan de bande dessinée, ce livre est une bénédiction ! C'est drôle, instructif et passionnant. On aime tout de suite ces personnages, et suivre une même famille de la révolution à nos jours est vraiment addictif. On se reconnait forcément ça et là dans tel ou tel membre d'une époque ou d'une autre, dans les idées, les croyances, les préjugés…Et cette petite histoire d'une famille ordinaire (classe supérieure tout de même) nous raconte la grande, en bref on se cultive en s'amusant. On découvre les dessous des fortunes et l'origine des inégalités en France mais aussi ailleurs, et c'est un tour du monde de la construction de l'occident que nous propose cet ouvrage extrêmement bien synthétisé et vulgarisé, qui devrait être au programme de l'éducation nationale.
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Reçue en cadeau à Noël, cette BD m'a captivé et enthousiasmé. C'est le genre de livre qu'il faut mettre entre toutes les mains !
Il retrace d'une manière singulière l'histoire du capitalisme, mise en perspective sur plusieurs générations d'une famille fictive, en partant de l'exploitation des esclaves et des colonies, en passant par les deux guerres mondiales, et pour en arriver au Brexit et au COVID-19. On voyage beaucoup aussi, en Amérique, en Europe, en Inde, etc.
Bien qu'on sente le parti pris de gauche, il n'y a pas de jugement. le poids d'un passé pas très glorieux est indéniable et déplorable, mais ce que notre génération laissera aux prochaines n'est pas forcément plus acceptable.
Tout n'est pas noir, néanmoins, au contraire ! Les propositions du dernier chapitre sont attrayantes, rafraîchissantes, et certaines plus originales que d'autres, à l'instar de ces bons pour l'égalité démocratique.
Mais quel gouvernement osera ouvrir la boîte de Pandore ? Ne serait-ce au final qu'une utopie de plus ?
C'est à nous, maintenant, de répondre. Et d'agir.
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Capital et idéologie” de Claire Alet et Benjamin Adam est l'adaptation en bande dessinée du livre de Thomas Piketty économiste de gauche (faut-il précisé). Un vrai coup de coeur pour cette BD qui retrace l'histoire de l'économie jusqu'à nos jours. Je l'avoue, je n'ai pas eu le courage d'affronter les 1200 pages de son oeuvre initiale. C'est pourquoi, j'attendais avec impatience la sortie de cette BD et je n'ai pas été déçu. J'ai été captivé dès les premières pages. C'est une analyse de l'économie et de son impact social et politique sur notre histoire. Cependant, Piketty ne s'arrête pas là et propose des solutions pour sortir de la crise financière, sociale et écologique dans laquelle nous nous trouvons. J'ai été convaincue par son constat et peut-être aussi par ses propositions radicales. Une oeuvre impressionnante qui sous forme de bande dessinée se lit assez facilement. Je recommande pour les débutants ou les experts de l'économie.
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