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EAN : 9782930702872
240 pages
M.E.O Editions (19/05/2014)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Juin 1964. Entrée dans une librairie parisienne pour y acheter une carte postale, l'auteur se voit établir par un curieux libraire antisémite un thème astral dont "la carte du ciel est percée d'un trou noir". Août 1967. La municipalité de Mönchengladbach invite pour une commémoration les juifs de la ville survivants de la Shoah. En 2007, les mêmes personnes ou leurs descendants seront invités à inaugurer des "Stolpersteine", pavés du souvenir scellés dans le trottoi... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique

Je tiens à préciser que je suis fan ( pas une incollable ) incontestée d'Histoire, et plus précisément de la guerre, raison pour laquelle ce livre a su piquer ma curiosité. Je remercierai donc Balelio, saluant le succès de l'opération Masse Critique, mais également les Editions M.E.O pour l'envoi de cet ouvrage dans les plus brefs délais.

Que vous dire ? Que dire de ce livre ? J'en attendais tellement qu'en le refermant la déception s'empara de moi. Autant la sublime couverture, illustrant un élément abstrait a su me charmé, autant le contenu du livre n'a pas eu le même effet... le titre faisant écho au résumé, à ce thème astral semblant être le point de départ de son livre, donne envie de découvrir le récit de Caroline Alexander. Résumé alléchant, couverture intrigante, titre mystérieux, comment ai-je pu être déçue ?

Dès le début, ce livre nous perturbe. Pas un chapitre ne se suit, une course chronologique inquiétant et troublante perdant plus que facilement le lecteur. Les noms des protagonistes sont rappelés ça et là, tout est assemblés sans réellement faire avancer quoique ce soit. le thème astral dont on pouvait penser à l'origine de ce récit, se trouve relégué au second plan, tout se mélange, s'entremêle et se croise sans réellement aboutir à quelque chose de concret. D'autant plus que la longueur des chapitres est relativement - très - courte. Point positif ? Les illustrations en fin de parties et de chapitres. Point négatif ? L'incohérence. La lenteur des événements qui tarde à nous captiver.

Je pense sincèrement que ce récit aurait put me plaire, m'émouvoir, mais il n'ne fit rien. Pas une seule émotion ne me traversa. Faute à quoi ? Sûrement pas au style d'écriture de l'auteure, qui nous offre sur un plateau une lecture fluide et agréable, à la fois douce et légère. Non, je pense que le manque de sentiments vient d'ailleurs. de cette absence de suite sans doute, ce décalage toujours présent entre le passé et aujourd'hui. Je me suis perdue, le voyage historique, raconté de manière entrecoupée ne m'a pas séduite. L'histoire du libraire, ce passage pourtant bref dans le passé prend des longueurs interminables et presque inutiles dans ce récit...

Le seul passage vraiment marquant est celui relatant le témoignage de son cousin se livrant pour la première fois. Intéressant et vraisemblablement réel, j'ai été captivé par ce chapitre. Pour ce qui est du reste, assemblage de phrases, dont je ne me souvenais plus la seconde suivant, non la faute à ma bonne mémoire. J'aurai pu relire encore et encore cette suite de mots sans pourtant saisir leur sens... Peut-être n'ai-je pas perçu le message de l'auteur ? Les émotions transmises par sa quête, sa recherche du passé ? Je n'en sais rien, je n'en ai pas la moindre idée. Peut-être qu'un(e) autre que mois sera plus touchée que moi par cet ouvrage... Sans doute, sans nul doute.

Pour conclure, je retiendrai la douce plume de l'auteur et le manque d'émotions (oui encore et toujours ce même mot, tellement absent .. ). Je me souviendrai aussi de ces belles illustrations présentes sur presque chaque page du récit, réalisées par les soins de Raymond Passauro. Et je me remémorerai aussi cette chronologie bancale et troublante des événements.


Lien : http://wolkaiw.skyrock.com/3..
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Non, ce n'est pas la couche d'ozone, c'est la cartomancie qui affirme l'existence de ce trou noir. C'est le trou que Caroline Alexander voudrait combler.
Ce récit tourne autour de quelques moments capitaux de la vie de Caroline Alexander : sa date de naissance, Leicester en 1954 chez son père, à Paris en 1964 avec un libraire féru des astres, le pèlerinage à Mönchengladbach en 1989 avec quelques survivants juifs allemands dont son cousin Manfred qui relatera sa vie dans les camps, retour à Mönchengladbach en 2007 pour la pause d'une plaquette souvenir, en Pologne en 2011 avec Morgane. le trou noir s'éclaire.
L'holocauste est le thème central de ce récit, mais Caroline Alexander l'a dépeint de façon toute personnelle. C'est son histoire et elle nous la dévoile sans esprit de vengeance, sans amertume, sans pathos. La progression dans le récit est très originale également : de courtes séquences avec dates, mais sans suite dans le temps, uniquement selon l'évolution de la pensée de l'auteur.
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Livre sur l'histoire d'une femme qui a été sauvée/cachée à l'age de 3 ans de l'Allemagne nazie ainsi que sur le sacrifice de sa mère.
On y découvre sa recherche sur sa famille, de son destin tragique ainsi que de sa jeune enfance...
Livre touchant et captivant par contre dommage que la couverture ne soit pas plus avenante...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Quand les témoins auront tous disparu et que s'exprimeront les témoins des témoins, puis les témoins de ceux-ci encore, ledit sujet mettra à mal la mémoire des hommes. A moins que, bien sûr, ne s'ouvre l'ère du négationnisme absolu, de l'amnésie généralisée, de l'oubli organisé.
Si nous excluons cette hypothèse catastrophique ou abracadabrante, répétons-nous qu'il y aura toujours des témoignages sur la Shoh à écrire, car certains se révéleront toujours aussi indispensables.
Les niais et les conempteurs qui inclineraient à penser qu'on en a "fait le tour" après avoir lu Levi, Semprun, Antelme,Kertéz et quelques rares autres, ne s'aviseont tout simplement pas que les mille et une nuits et brouillards contés inlassablement par quelque Shéhérazade désespérément intarissable ne sauraient s'interrompre : on en viendra jamais à bout de l'exploration du continent de la mort industrielle et du mal absolu.
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Caroline Alexander nous conte dans le registre d’une redoutable sobriété, et même de l’humour, le retour à une « vie normale ». Partant à la recherche des siens disparus dans l’holocauste, elle ne s’épargne évidemment pas l’inévitable pèlerinage à Auschwitz. Mais ce sont souvent des détails qui pourraient sembler insignifiants : les belles jambes de sa grand-mère, sa propre naissance dans un bordel, la lecture de sa carte du ciel, qui nous émeuvent le plus. Les pérégrinations de cette orpheline, de cette apatride, de cette enfant « inachevée » et qui s’est retrouvée avec le temps propriétaire d’une chambre, d’un chat, d’un mari, d’une vie pour tout dire, de soi et sa liberté, vont la mener à traverser, comme les cases d’un Monopoly, Paris, Leicester, Bruxelles et même Blankenberge, Mönchengladbach où tout s’est à l’origine joué. Géographie de la Terreur mais aussi de la renaissance à soi. J’ai souvent pensé que si les nazis pouvaient lire aujourd’hui des livres de cet ordre, ils mesureraient l’ampleur de leur vraie défaite : car ils n’ont pas réussi à tuer chez certains ce goût d’un bonheur invincible.
(Extrait de la préface de Pierre Mertens.)
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Cette fois, j'en fus sûre : Dieu n'existe pas. Il est une invention des hommes pour ne pas se sentir trop seuls.
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