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Citations sur La divine comédie, tome 1 : L'enfer (114)

La seul volonté qui, libre, entraîne l'âme
A changer de séjour, prouve sa pureté,
Et cette volonté fait désormais sa joie.
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De ce principe il découle pour vous
Raison de mériter, selon que la prudence
Distingue ou bien confond bons et mauvais amours.

Ceux qui, en méditant, virent le fond des choses,
Ont reconnu la liberté native;
Aussi donnèrent-ils la morale à ce monde.
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ton commandement m'agréer si fort
qu'y obéir, même aussitôt, me semble tard;
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"Par moi l'on va dans la cité dolente,
Par moi l'on va en éternel malheur,
Par moi l'on entre au peuple des perdus.
C'est la justice qui m'a inventée,
C'est la force divine qui m'a faite,
La haute science et le premier amour.
Avant moi n'existèrent nulles
choses
Sauf éternelles: je suis éternelle.
Vous qui entrez, laissez toute espérance."
"Ces mots avec de la peinture noire Étaient écrits au-dessus d'une porte :
Maître, dis-je, qu'est ce que ça veut dire?
Il me répondit: C'est qu'il faut ici abandonner toute espèce de doute, qu'ici toute tromperie doit finir.
Nous sommes arrivés où je t'ai dit
Que tu verrais les malheureux qui ont
Perdu la vertu de l'entendement."
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Il n'existe point de plus grande peine que de se remémorer, dans l'adversité, l'époque où l'on était heureux.
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Celui dont le savoir domine toute chose
Créa les cieux et leur donna des guides
Afin que leurs splendeurs, à tous, se répondissent,

Comme ayant en partage une lumière égale.
Semblablement, pour les splendeurs mondaines,
Il nomma une guide et suprême régente,

Qui fît passer à temps les trop vaines richesses
De mains en mains et d'un sang à un autre,
Malgré l'effort de la prudence humaine :

C'est pourquoi l'un triomphe et que l'autre languit,
Selon l'exact jugement de Fortune,
Qui est caché comme un serpent dans l'herbe.

Votre savoir sur elle n'a de prise :
Elle pourvoit, juge et poursuit son règne,
Ainsi qu'ailleurs règnent les autres dieux.

Ses permutations ne souffrent pas de trêve :
Nécessité la fait être rapide ;
De là vient que le sort change si fréquemment.

C'est elle, trop souvent, qui s'entend blasphémer
Par ceux-là justement qui la devraient louer,
Et la blâment à tort et d'une voix haineuse ;

Mais elle, en son bonheur, n'a cure de ces plaintes :
Avec tous les premiers être créés, joyeuse,
Elle roule sa sphère et jouit de plaisir.


(ENFER, chant VII)
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O voi che siete in piccioletta barca .. O vous qui êtes en une petite barque, désireux d'entendre, ayant suivi mon navire qui vogue en chantant, retournez revoir vos rivages, ne gagnez par le large, car peut-être en me perdant vous seriez égarés. L'eau que je prends n'a jamais été parcourue
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Le tonneau, lorsqu'il perd quelque douve ou le fond,
ne reste pas béant, comme un que j'aperçus
ouvert depuis le cou jusqu'au trône des pets.
Entre ses deux genoux pendillaient ses boyaux,
les entrailles à l'air, avec le sac fétide
qui prend nos aliments pour les merdifier.
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Imperceptiblement s'éteignit à ma vue.
A retourner alors les yeux vers Béatrice,
Ne plus rien voir et l'Amour me forcèrent.

Tout ce que jusqu’ici j'ai dit de ses attraits,
Fût-il noué en un éloge unique,
Serait peu, cette fois, pour sonner sa louange :

La beauté que je vis non seulement surpasse
Ce que l'homme conçoit, mais je suis assuré
Que, seul, son Créateur parfaitement la goûte.

(PARADIS, Chant XXX)
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Le haut sommeil fut rompu dans ma tête
par un éclat de foudre et je repris mes sens
comme quelqu''un qu'on réveille de force;
je tournai autour de moi l’œil reposé,
debout, et je regardai fixement
pour connaître le lieu où j'étais transporté.
En vérité je me trouvai sur le rebord
de la vallée d'abîme douloureuse
qui accueille un fracas de plaintes infinies.

CHANT IV
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