Sounds of Life, tome 2

Je ne pensais pas aimer encore plus ce deuxième opus par rapport au premier. J'y ai ressenti de vives émotions et je n'ai qu'une hâte, lire la suite.

• Ce tome 2 est la continuité direct du 1. On va suivre notre petit groupe d'adolescents dans leur entraînement, les hauts et les bas des répétitions, jusqu'à ce fameux jour : la représentation devant tout le lycée... Aaaah, vite vite il me faut la suite! Il n'y a pas photo, les personnages se révèlent davantage et j'y suis particulièrement attachée, ce que je trouve dingue en seulement deux tomes. Ces quatre chapitres m'ont touchés, j'y ai ressenti énormément de sensibilité. Bon à savoir : il est possible d'écouter le morceau de koto qu'ils apprennent sur internet ("Ryûseingun''), ce qui apporte une autre dimension à la lecture.

• Je peux le dire maintenant, « Sounds of life » est un coup de coeur. Totalement inattendu certes, mais coup de coeur quand même ! Ce que je ne savais pas, c'est qu'il s'agit d'une saga actuellement en cours au Japon avec 28 tomes (à l'heure où j'écris cet avis). Ahlala, dans quoi me suis-je fourrée ?! Haha ^^'. Il y a également un animé qui me semble intéressant à regarder. :-) Ravie d'avoir découvert ce manga que je ne peux que vous conseiller de tenter !

C'est avec émotion qu'Amu creuse les idées qu'elle avait commencé à suggérer dans ses premiers chapitres et nous offre ici une oeuvre profondément humaine où la lutte contre les préjugés à travers la musique est un superbe moteur.

Je pense que j'ai encore plus aimé ce tome que le précédent. le premier mettait en place, très joliment, mais rapidement aussi les enjeux de la série avec la relation poignante entre Chika et son grand-père disparu, comme source d'une future passion et de bien des rencontres. On passe à la vitesse supérieure dans ce tome où les membres du club de Koto se voient lancer un défi par le directeur adjoint du lycée qui ne souhaite qu'une chose, leur disparition, car il ne les voit que comme des voyous qui ruinent la réputation de son établissement.

Le double discours de l'autrice sur les apparences, les rumeurs, la réputation d'un côté et la création d'un groupe d'amis portés par les mêmes valeurs de l'autre est très enthousiasmant. On prend vraiment plaisir à voir ces 6 jeunes tellement différents se réunir autour d'un but commun et ce malgré les difficultés. C'est jouissif de les voir travailler aussi dur pour arriver à démontrer à un adulte qu'ils ne sont pas les déchets qu'il voit en eux. Un thème classique mais particulièrement efficace, surtout que l'autrice y adjoint d'autres thèmes forts comme les problèmes de communication, le poids de l'héritage familial, l'inné et l'acquis, etc. C'est très prenant à suivre.

J'ai beaucoup aimé les dynamiques de groupe de ce tome. C'était d'abord amusant de suivre la relation chien-chat de Chika et Hozuki qui ne peuvent s'empêcher de se chamailler et de tirer à balles réelles sur l'autre. Cependant leur passion commune pour le koto est belle à voir également et on sent vraiment que quelque chose se passe entre eux quand Hozuki réalise le son que Chika peut tirer de l'instrument et tout ce qu'il a vécu pour en arriver là. Cette relation est vraiment LE moteur de la série, de même que celle passée entre Chika et son grand-père. J'ai aussi apprécié que l'autrice revienne sur le président du club, ce lycéen effacé et un peu fade qui pourtant est toujours là. C'est intéressant de le voir tenter de s'affirmer et surmonter sa timidité. Les amis de Chika, que je pensais un peu inutiles à l'histoire, apportent une belle fraîcheur au groupe. Ils sont toujours là pour Chika et font de leur mieux. Je pense que l'autrice leur donnera au fur et à mesure plus de place, mais pour le moment ils créent une belle dynamique de groupe avec leur amitié à toute épreuve.

Ce fut donc vraiment plaisant de les voir travailler leur koto pour répondre au défi qu'on leur a lancé. On découvre ainsi, nous lecteurs, que ce n'est pas une pratique simple. Il existe des instruments avec différents nombres de cordes. Il est nécessaire d'avoir des protections que sur certains doigts. Cela se joue à genou, ce qui n'est pas facile et il faut savoir accorder tout ça et connaître sans faute les numéros des cordes pour suivre les partitions. Pas simple quand on est débutant. L'autrice montre aussi combien c'est un vrai métier d'enseigner la musique et qu'il ne suffit pas d'être bon musicien pour y parvenir. Ce n'est pas simple d'expliquer certains concepts qui peuvent nous sembler innés comme le fait de jouer ensemble en s'écoutant. Voir tout cela rend la lecture fraîche et passionnante.

J'ai ainsi pris encore plus de plaisir à lire ce deuxième tome sorti en même temps que le premier. J'ai aimé voir le groupe s'ouvrir et de former petit à petit autour d'un but commun et bientôt d'une passion commune. Encore une fois, le trait de l'autrice m'a totalement emportée, de même que les valeurs qu'elle porte comme cette lutte contre les préjugés. Une très belle série en devenir qui devrait me faire vivre de grands moments comme ses aînées.
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Le club de koto est maintenant officiel avec ses 6 membres, mais le vice-principal ne l'entend pas de cette oreille : il a lancé un défi au club afin de le reconnaitre. Ces derniers doivent effectuer une performance devant tout le lycée dans un mois. Ces derniers relèvent le défi, et Satowa va prendre en charge leur apprentissage, même si elle a quelques difficultés à enseigner (sans être trop spartiate du moins). Elle aussi a quelques préjugés sur ses camarades, surtout Chika...

On va, dans ce tome 2, en apprendre plus sur les personnages, et eux-même vont apprendre à se connaître. J'ai adoré découvrir une Satowa qui se remet en question et qui n'hésite pas à demander pardon lorsqu'elle est en tort. J'ai adoré voir sa relation avec Chika prendre un autre tournant. J'ai aimé en apprendre plus sur Takezô, un peu effacé pour le moment mais qui se révèlera lui aussi être un super personnage, une fois qu'il prendra de l'assurance. J'ai aimé découvrir le "son" de Chika...
Et c'est ce que j'aime le plus dans ce manga ! La découverte des personnages, les liens qui se tissent, que ce soit les liens actuels ou ceux du passé...

On en apprend également plus sur le koto, sur l'instrument, et j'ai trouvé ça très enrichissant ! C'est un milieu que l'on côtoie peu, et c'est toujours intéressant d'en apprendre plus.

Le koto est un instrument traditionnel, beaucoup de gens le ne le connaissent pas, ces jeunes gens ont la lourde tâche de vous convaincre de leur faire confiance, mais également au sein de leur histoire une épreuve à relever dans un mois, alors que beaucoup ne sont que des débutants, pour convaincre du bien fondé de l'existence de leur club ainsi que de leur sérieux.
Vous ne pensiez sans doute pas vous prendre autant dans l'histoire, et de surcroît de plus en plus, avec quelques phrases et réflexions qui touchent.
Certes, nous allons un peu oublier que le lycée c'est un ensemble et qu'on se demande quand ils peuvent assurer leurs devoirs, vu que suivre les cours ne suffit pas, sauf exception. Les amis sauf son meilleur à Chika Kudô l'ont rejoint par soutien et aider le club mais maintenant qu'il faut réellement participer, que se passera-t-il ?
C'est beau de les voir découvrir le koto et toute sa puissance qui transparaît à travers les pages. C'est complexe, et ils ignorent beaucoup de choses. C'est un pari totalement fou voire insensé, mais c'est si vibrant de les voir s'unir pour atteindre leur but, de les voir mettre de côté leurs différences malgré certaines disputes et maladresses. Bien que les voyous, et pas que eux, il suffit de les chercher un peu pour les pousser. En tout cas, parfois, nous pourrions nous faire de fausses idées qui sont vite détrompées, et cela fait sacrément plaisir.
Le monde de koto continue à s'étoffer. Chika Kudô et Satowa Hozuki se rappellent de moments de leurs passés qui sont intéressants, et forts en émotions par moment. Ils apprennent également à être une équipe, ainsi même celle qui peut être professionnelle, même cette reine de glace qui ne mâche pas ces mots, mais pensez à comment elle a été formée, a des choses à apprendre avec eux. Tous vont faire pulser le son, évoluer, et en même temps entraîner plein de lecteurs avec eux. C'est pas sacrément fort, cela ?
La mangaka nous offre quelques belles pages couleurs au début, au cours du tome des histoires annexes crayonnées sympathiques entre les chapitres et des fiches de présentation des personnages disséminées au cours des deux premiers tomes. le 2ème tome commence aussi avec une présentation des personnages et un petit résumé.
La fin donne très envie de lire la suite, nous avons hâte de voir leur prestation sur scène. Avec des personnalités multiples, un instrument traditionnel complexe, le manga sait faire pulser nos coeurs.
Nous passerons sans doute à chaque fois de bons moments avec lui, qui dégageront également une certaine force.
Je vous encourage à lui laisser sa chance, et la découvrir, même si le nombre de tomes peut faire peur.
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Avec Sounds of Life, voici un manga adolescent bien typique, très prévisible mais si réconfortant à lire. Nous accompagnons un bon groupe de personnages ayant tous traversés un certain nombre de difficultés qui les ont profondément marqués. Takezo, harcelé et méprisé par ses camarades, Chika, délinquant au passé trouble et Hozuki, froide héritière d'une grande famille de musiciens tentent de faire survivre le club de koto du lycée qu'ils fréquentent malgré le peu de crédit qu'on leur donne.

Chacun à une personnalité bien propre et un passé dont ils portent les marques qui rend leur entente compliquée mais leur respect, leur passion pour cet instrument japonais va les pousser au-delà de leurs limites. Pour notre plus grand plaisir émotionnel évidemment. Les voir s'ouvrir les uns aux autres, se défaire de leurs barrières petit à petit et découvrir de quoi ils sont capables tous ensemble, c'est jouissif !

Et puis, qu'est-ce que ça donne envie de jouer du koto !! J'attendrai le tome 3 avec impatience !