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3,78

sur 160 notes
isbn:9782811208301
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Au risque de décevoir, ce n'était pas une bonne expérience, mais pas une mauvaise non plus. Je n'ai pas réussi à entrer complètement dans le récit. Pourtant, il y a plein de bonnes idées. Je pense, par exemple, aux prêtres verts et aux arbres-mondes.

Le roman est découpé en 115 petits chapitres, et certains n'ont rien à voir le précédent. On abandonne une intrigue pour la reprendre beaucoup plus tard. de plus, parfois, la lecture était ennuyante.

Plus je lisais, plus mon intérêt pour l'intrigue diminué.

Je précise que le roman n'est pas une catastrophe, mais je ne lirais pas la suite.
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Un livre à l'univers très riche. Entre les extraterrestres de l'Empire Ildiran, la Ligue hanséatique terrienne et ses colonies, les Vagabons indépendants et enfin Theroc, planète peuplée d'humain en symbiose avec les arbres de la "forêt-monde", on ne s'ennuie pas !
Chaque chapitre se concentre sur un personnage différent, dont certains sont des Ildirans, d'autres des humains. Rien que dans le premier quart du livre, on met en avant une vingtaine de personnages différents. J'ai dû de me faire une fiche !
Soucis d'assimilation de tant d'informations mis à part, le livre et l'univers sont très intéressants. On voit rapidement que beaucoup de secrets se cachent derrière l'apparente relation pacifique des différents royaumes du "bras spiral" et on pressent l'arrivée d'ennuis encore plus importants.
Un premier tome qui présente l'univers, mais qui rentre aussi dans l'action. La fin donne envie de lire le suivant.
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En l'an 2100, la Terre se meurt suite à l'accroissement incontrôlé de sa population, décision est prise d'envoyer onze immenses vaisseaux à travers l'espace pour coloniser de nouvelles terres. Trois siècles plus tard, ils sont découverts par les Ildirans, peuple extra terrestre maîtrisant le voyage à la vitesse de la lumière. Les extraterrestres bienveillants offrent aux humains cette technologie, permettant la colonisation rapide de tout le bras spiral de notre galaxie. Après la découverte d'une arme créée par une civilisation éteinte, les Klikiss, les humains enflamment une géante gazeuse pour terraformer ses satellites. Mais ils ne se doutent pas que cette action anodine va également enflammer la galaxie.
Le rythme de ce premier tome est très lent, il faut attendre près de 200 pages pour que cela démarre.
C'est aussi le principe des séries, et Anderson prend le temps de développer ses différentes intrigues pour amener le lecteur l'a où il veut.
Qui dit intrigues multiples, dit nombreux personnages. Et à ce niveau-là, le lecteur est comblé, parfois même jusqu'à l'écoeurement. Avouons-le, il y en a trop et bien sûr l'auteur veut tous les faire parler. Résultat : des chapitres très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, où le lecteur saute d'une histoire à l'autre, affaiblissant passablement la narration. Évidemment encore une fois, toutes les intrigues mises en place ne se valent pas, certaines sont addictives comme le destin des klikiss et de leurs robots, quand d'autres sont bien moins intéressants, et s'essoufflent d'elles-mêmes.
Pour finir, à coup de trois pages par protagoniste, l'auteur ne peut certainement pas élaborer une quelconque psychologie complexe pour chacun de ses personnages. On pense naturellement au Président Wencezlas et au roi Peter, très/trop caricaturaux dans leurs rôles.
Au-delà de ça, la saga est une sf "standard", avec son lot d'extrapolation technologique, ses aliens méchants et retors, ses civilisations disparues mais qui, rassurez-vous, reviennent inopinément (ah… satané deus ex machina !) pour dynamiser un univers en pleine expansion.
Bref, un tome 1 sympathique augurant un moment de divertissement sans prétention.
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Un vrai bon Space-opera !

Quand j'ai attaqué la série, cinq tomes étaient déjà publiés donc je savais que je m'engageais pour une histoire dense et de nombreux personnages, peut-être longue a démarrer... Mais ce qui m'a décidée, ce sont les mini-chapitres! L'auteur nous présente son univers au travers de nombreux personnages dont les aventures avancent séparément mais vont se croiser et s'imbriquer.
Quelques pages à suivre l'un des protagonistes et on passe à un autre, à l'autre bout de l'univers, et ainsi de suite. Très facile à lire, du coup, on peut lire à son rythme, poser le livre quand on veut... si on y arrive parce que, évidemment, quand les choses commencent à devenir intéressantes d'un côté, il faut attendre plusieurs chapitres pour revenir au personnages concerné et connaître la suite... sauf qu'entre temps, d'autres intrigues se développent ailleurs.
Voilà comment on démarre en douceur et comment on fini en enchaînant les pages sans les voir passer !
Fort heureusement, j'avais opté pour le format papier plutôt que numérique, c'est plus pratique quand on veut tricher un peu!!

J'ai trouvé les univers de la saga très bien construits, très riches, originaux. On s'immerge facilement dans chaque monde, on prend plaisir à suivre chaque personnage, chaque intrigue...
C'est une série que je recommande vivement aux amateurs du genre.
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De la série B de science-fiction pour moi.
Ca aurait pu être sympa, mais ça sonne creux, les races qui s'entrecroisent rappellent trop de clichés, ou en tout cas l'univers ne s'affirme pas suffisamment malgré de longues descriptions.
J'ai d'abord été conquis dans les premières pages, mais au fil des chapitres, ce qui s'annonçait innovant retombe, en tout cas, la mayonnaise n'a pas pris pour moi...
Je n'ai rien trouvé de rafraîchissant.
La lecture est fluide, mais elle ne m'a pas fait voyager bien loin au final...
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Un premier tome prometteur. Space opera grand public (j'entends par là, pas de hard sf) à l'univers vaste. Chaque chapitre, assez court, nous fait avancer avec un personnage différent. Et des personnages, ici, il y en a ! (Un index est présent au cas ou). Entre les différents peuples, humains, extraterrestres, robots, prêtres verts... j'ai suivi avec plaisir leurs aventures, trouvant chaque histoire prenante. L'auteur a une imagination incroyable, j'ai beaucoup aimé les descriptions des différents lieux, j'ai trouvé plusieurs bonnes idées originales (les prêtres verts qui peuvent communiquer grace aux arbres, les remémorants Ildirans, les stations des Vagabonds, ... )
Les personnages sont tous écrits avec consistance, chacun a sa personnalité et son histoire, ils ne sont pas la pour "meubler le décors".
Evidemment certains personnages et leur histoire m'ont plus emballé que d'autres, mais honnêtement chaque "arc" est intéressant. J'ai hâte de voir le développement de tout ca, comment la situation va évoluer, et que vont devenir tout nos protagonistes.. En résumé, ce premier tome est vraiment accrocheur et original, certes il y a des défauts (jai trouvé des répétitions plutot lourdes, mais ca ne rend pas le tout indigeste) l'univers mis en place est vaste et fascinant, les personnages consistants, les mondes différents, les peuples avec chacun leurs coutumes et idéologies, bref si l'auteur continue sur cette lancée, cette saga s'annonce très bonne, voir excellente! En tout cas, moi, je me jette direct sur la suite !
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Dans le milieu du fandom Kevin J. Anderson a la réputation d'être un tâcheron, et celle-ci n'est pas usurpée. pourtant, le background est rempli de trucs intéressants :
– les Prêtres Verts et les arbres-mondes conscients de Theroc (les Templiers de Dan Simmons)
– la civilisation très science-fantasy organisée en castes génétiques (Idirans, Scarrans, Protoss ou Eldars ?)
– l'opposition entre Ligue et Vagabonds (l'opposition Empire / Rebelles de "Starwars" & "Starcraft")
– les robots amnésiques, dernier dépositaires d'une civilisation éteinte (les Berserkers de Fred Saberhagen)

Sauf que comme rien n'est développé correctement, on devine assez rapidement que tous les éléments du roman ont été empruntés à d'autres auteurs à commencer par le flambeau kikliss élaboré par Gregory Bendford, les robots d'Isaac Asimov, les manipulateurs de "Fondation", les matriarches de "Dune"…
Le dramatis personnae est rempli de trucs intéressants :
– le cynique Mage Imperator et son héritier idéaliste
– le président crevard Basil Wencelas et ses marionnettes Frederick et Peter
– le commandant terrien conservateur, le commandant ildiran modernisateur
– les xénorarchéologues Margaret et Louis
– Jess et Tasia en quête de vengeance

Sauf que tous les personnages ont un air de déjà vu, revu et archivu car piqués chez d'autres auteurs. Pire on sent l'application des détestables techniques des ateliers d'écriture américains : on nous tient la jambe sur des centaines de pages de tirage à la ligne pour tout balancer dans les 100 dernières pour obliger le lecteur à acheter le tome suivant qui recourra à la même grosse ficelle marketing. Niveau intrigue c'est zéro originalité, et puisque l'auteur se permet de spoiler à l'avance les rebondissements : aucune surprise du début à la fin du roman et tout se devine des centaines de page à l'avance. Et que dire des romances, dignes de telenovelas de bas étage tellement c'est naïf et téléphoné ! Les twists ? Les personnages sont stéréotypés et les morts presque torchées, donc ça ne marche pas.

Et que dire des trucs qui tombent totalement à plat par pure flemmardise littéraire, genre :
« Les Ildirans sont une espèce polymorphe… comme les chiens »
« Qu'est-ce qu'un transportail ? Une porte interdimensionnelle »
Et comme d'habitude quelques grosses incohérences hollywoodiennes des familles… et des clichés qui peuvent débouler de nulle part à tout moment.


On finit certes par se faire à cet affreux découpage en chapitre de 5 pages qui non seulement empêche d'entrer dans l'histoire puisque ni l'univers ni les personnages ne peuvent être correctement développés (on repart de zéro ou après à chaque chapitre), mais en plus nous gratifie de détestables répétitions dans les explications qui font lever les yeux au ciel. Aucune temporalité fiable ou au moins claire : entre chaque chapitre / POV il peut s'écouler plusieurs heures, jours, semaines, mois sans que cela soit mentionné ou indiqué, ce qui constitue un élément de plus qui tire l'ensemble vers le bas.

J'ai bien senti que le traducteur Laurent Genefort, grand défenseur du genre, faisait tout ce qu'il pouvait pour tirer l'ensemble vers le haut, et c'est grâce à lui que cela reste fluide et qu'on obtient un gros pavé qui se lit correctement quand même, mais à l'impossible nul n'est tenu car les lacunes sont trop importantes pour qu'on les ignore.

On se retrouve donc avec un attrape-tout de "Starwars", "Stargate" et "Starcraft" recommandé par Starlog. C'est carrément le parangon de la Big Commercial Science-Fiction ! Bref, un cycle idéal pour les novices, mais qui peut vite faire rager les connaisseurs. Et c'est bien dommage car avec 3 tomes de moins je lui aurais bien laissé sa chance…
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les Ildirans ne savaient pas ce qu'ils faisaient le jour où ils ont offert la technologie spatiale aux humains, qui après deux siècles sont prêts à dépasser l'empire multi-millénaires et pacifique. Pour les humains quoi de mieux qu'un peu d'esbrouffe pour impressionner leurs concurrents, alors, utilisant une technologie découverte dans des ruines Klikiss, un peuple disparu depuis longtemps, il font sauter une géante gazeuse, la transformant en soleil afin de terraformer ses lunes … alors que ça n'est pas un besoin et que les planètes habitables pullulent. Ce n'était peut-être pas la chose à faire …


Dans une alternance de mondes et de personnages, de chapitre en chapitre nous découvrons les civilisations en présence, la Ligue Hanséatique Humaine qui regroupe presque tous les humains sous la poigne d'un président sans scrupule sous couvert d'un roi fantoche, l'Empire Ildiran dirigé par le Mage Imperator, capable de ressentir tous ses sujets qui le vénèrent comme un Dieu, Theron, la planète qui abrite la Forêt Monde et ses prêtres Verts, humains télépathes gardant jalousement leur indépendance vis à vis de la Hanse, Les vagabonds, civilisation humaine de l'espace profond, farouchement indépendante et gardant ses secrets, et même les Klikiss, civilisation mystérieusement éteinte dont seules subsistent des ruines et quelques robots à la mémoire purgée, indépendants, secrets et se mêlant à leur grès aux civilisations. Pour chacun des mondes tout n'est pas toujours ce qu'il parait, que ce soit par rapport à leurs citoyens ou dans leurs relations face aux autres peuples et des courants antagonistes à peine esquissés dans chaque gouvernance laisse présager des développements ultérieurs.
Les bases de cette série de sept livres sont posées et petit à petit les personnages se multiplient et nous étoffons notre connaissance de chaque monde. Rien de vraiment original, mais de la lecture de délassement adroitement structurée afin de tenir en haleine tout au long du pavé pour peu qu'on se laisse aller à partager l'intimité des héros. Un peu d'action et quelques scènes de batailles animent le roman se terminant de manière à inciter à l'achat du second tome.


Un roman à l'écriture fluide, agréable et d'abord facile qui devrait plaire à de nombreux lecteurs, d'autant que le risque financier reste limité, vu l'opération Milady 2019 portant le prix à 3,99 €uros.
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Voilà un roman de space-opera qui ne paye pas de mine. Je n'ai jamais été vraiment surpris mais bon. L'univers est sympa avec certaines idée qui lui donnent une bonne identité propre.

Je lis ça et là que tout ce qui fait le corps du livre a déjà été écris ailleurs. Certes mais l'avidité humaine, l'opposition de groupes sociaux pour le contrôle de richesses, les humains qui jouent aux apprentis sorciers avec la science, ça dépasse le cadre des écrits, je dirais même que c'est très réel (c'est amusant de constater d'ailleurs qu'une des personnes qui écrit que ce livre sent le déjà vu est le même triste sire qui s'est arrogé le droit de venir m'insulter en MP et sur mes chroniques parce que j'avais écris la même chose sur un autre roman... mais bon, je digresse).

Ce qui m'a le plus embêté est premièrement, que le roman avance par à-coups. Je ne m'en suis pas inquiété, voyant qu'il y avait au moins cinq autres tomes à la suite de celui-ci, j'ai considéré que ce tome servait d'introduction des personnages.
Deuxièmement, et en parlant des personnages, il est difficile de s'attacher à eux (on arrive facilement à en détester certains). de un, parce qu'ils sont très nombreux, de deux parce que les chapitres sont tellement court qu'on passe finalement assez peu de temps à partager leur point de vue. Un développement plus long de chaque chapitre aurait pu éviter cet écueil (un peu comme G.R.R. Martin développe le Trône de Fer).

Je demande à voir ce que proposera la saga dans les tomes suivants, en espérant voir les personnages prendre plus de corps, être moins simpliste (Wenceslas être autre chose que la personnification de l'avidité et de la soif de pouvoir, Sarein être autre chose que l'idiote qui veut soumettre Theroc, le monde forêt, à la ligue hanséantique humaine parce que "ce serait bien pour nos deux peuples"...)

On verra...enfin on lira plutôt.
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