Retrouvé au fond de ma bibliothèque, acheté à l'époque de sa sortie, et je n'en gardais aucun souvenir. Andreas, à l'époque, faisait figure de précurseur, dans la mouvance de Schuiten et Peeters, le graphisme était novateur. La mise en page est très originale, avec des cases en arc de cercle, beaucoup de grandes horizontales ou de grandes verticales, et même de diagonales, des ornementations celtiques, des illustrations avec des angles de vues tarabiscotés, enchaînant gros plans, plongées et contre plongées. Beaucoup d'efforts sont portés sur ce soucis d'originalité, au dépend malheureusement de la lisibilité, de la linéarité de la lecture et par conséquent du récit. Ce qui peut paraître emballant dans un premier temps devient vite laborieux et pesant. le sujet n'est pas là non plus pour me convaincre, un personnage fuit après avoir commis un crime et se retrouve dans une lande perdue. L'histoire est une rencontre avec les vieilles légendes païennes, des histoires de Dieux, de bien et de mal, de mort… c'est presque du prosélytisme païen, assez indigeste au final. J'avais oublié jusqu'à sa présence dans ma bibliothèque personnelle, en effet, malgré l'originalité graphique, cette bande dessinée n'a rien d'inoubliable.
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C'est la première fois que je lis du "Andréas", auteur assez prolifique de mondes étranges. J'avoue que le style me plaît assez. le dessin semble correct (malgré des personnages au nez très crochu). J'aime surtout la façon dont les cases sont disposées. Cela fait preuve d'audace et de dynamisme.
Cependant, j'avoue volontiers ne rien avoir compris à l'histoire et à son basculement. Un homme tue un autre par jalousie pour s'emparer d'une boîte. Puis, cela se perd dans des méandres philosophiques sur fond de légende celtique.
Je ne vais pas m'arrêter à cette oeuvre de l'auteur parce qu'elle ne m'a pas convaincu. J'avoue qu'il y a de la potentialité mais qu'ici, cela n'a pas pris. J'ai quand même hâte de découvrir par exemple Capricorne.
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En trois choses un homme ressemblera à un démon :
- en mettant des pièges sur la route ;
- en craignant un petit enfant ;
- en se plaisant au mal.
Il y a trois unités immenses :
- l’espace ;
- Le temps ;
- la vie.
Car aucune d’entre elles n’a de commencement ni de fin.
Il n'y a de pieu sinon la vie.