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sur 302 notes
«L'hiver de Solveig » de Reine Andrieu est sorti en février 2021 et déjà 108 critiques toutes aussi enthousiastes les unes que les autres, ce n'est pas rien ! En ce qui me concerne, je suis tout simplement tombée dessus à la médiathèque. C'est en lisant le résumé que je me suis dit qu'il pourrait me plaire sans n'avoir lu aucune critique. Bien m'en a pris !
Je l'ai tout simplement dévoré et adoré !

Au printemps 1946, une petite fille de huit ans est retrouvée, totalement amnésique, au centre d'un village non loin de Bordeaux. Amenée à la gendarmerie du coin par des habitants, l'enquête va être confiée à Justin, tout jeune recru. Particulièrement sensibilisé par la situation de la fillette, celui-ci va tout faire pour reconstituer son histoire.

Eté 1940, à Lignon, paisible bourg bordelais, Les Lenoir, une famille de notables se voit dans l'obligation d'héberger Günter Kohler, un sous-officier de la Wehrmach. Cohabitation qui s'avère particulièrement difficile au début mais qui va prendre une tournure inattendue de la part de Noémie, la jeune épouse. Celle-ci va très vite éprouver une violente attirance pour l'officier, attirance réciproque qui va conduire les deux protagonistes à devenir amants.

Automne 2011, Solveig , une femme âgée d'environ 80 ans, est anéantie devant les images des deux tours s'effondrant à New-York suite à l'attentat du 11 septembre 2001 et qui passent en bouclent à la télévision pour le dixième anniversaire. A chacune des diffusions, l'incrédulité la saisie. Solveig a vécu la seconde guerre mondiale avec les évènements durs, violents, barbares qui l'ont jalonné ! La cruauté de l'homme n'a donc pas de limite ? Les hommes n'ont-ils tiré aucune leçon des erreurs du passé ? Questions qui la replongent dans son passé que l'on devine lourd de blessures enfouies.

Mais quel lien relie tout ces personnages ?

Porté par des personnages forts et doté d'une intrigue inattendue, L'hiver de Solveig est un roman historique, bouleversant et romanesque, sur une des périodes les plus troublées de l'Histoire.
La romancière alterne pour chaque chapitre les trois époques différentes donnant la parole tour à tour aux différents personnages impliqués dans l'intrigue.

Reine Andrieu à travers sa plume romanesque nous embarque totalement dans cette histoire. C'est un vrai plaisir de lecture à travers une écriture fluide et agréable. Mais pas que !
Le roman nous amène à quelques réflexions sur cette période si terrible qu'a été la seconde guerre mondiale ! Les apparences sont parfois trompeuses : ne pas jugé trop vite les gens à qui l'on a à faire !

J'invite vraiment tout le monde à découvrir ce premier roman. Bien sûr, ce n'est pas ce que l'on appelle de la grande littérature ni une « thèse » sur la seconde guerre mondiale mais je peux vous assurer que vous passerez un très agréable moment durant sa lecture ! Ce qui n'est déjà pas si mal !

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J'ai vu passer ce roman maintes et maintes fois sur mon fil Instagram et les chroniques étant toutes unanimes, j'ai décidé de me lancer. Je n'avais encore jamais lu Reine Andrieu dont c'est le second roman après le chant des Amazones mais la seconde guerre mondiale fait partie de mes thèmes favoris et je savais que cette lecture me passionnerait.

C'est un roman choral, ça peut parfois être compliqué à suivre, surtout quand il y a plusieurs personnages mais dans cette histoire on ne se perd à aucun moment, parce que tout est bien structuré et qu'il est très intéressant d'avoir la vision et les points de vue de l'histoire en fonction des personnages, de pouvoir analyser leur ressenti et leur vécu, chacun étant persuadé, de détenir la vérité.

En période de guerre, les tensions sont exacerbées, il faut faire attention à son voisin, son entourage, ses amis et même sa propre famille parfois, Noémie et Armand Lenoir vont en faire les frais malgré eux. Il est médecin dans le village de Lignon, un petit bourg bien tranquille où les Allemands ont élu domicile, Noémie gère la demeure familiale et les domestiques : Ernestine qui s'occupe du ménage, Cosima la cuisinière et Germain qui gère le jardin et les travaux d'entretien du manoir, ils ont deux enfants, Solveig et Valentin.

Le manoir est réquisitionné pour loger l'adjudant Günter Kohler et ce n'est pas de gaité de coeur que les Lenoir l'accueillent chez eux mais ils n'ont vraiment pas le choix. L'adjudant est bel homme, très poli, plein d'éducation et cultivé aussi, petit à petit il trouve ses marques, surtout auprès de Noémie dont il tombe amoureux. Celle-ci n'est pas insensible au charme de Günter mais il est Allemand, c'est un ennemi, il faut savoir raison garder, d'autant plus que les Lenoir sont engagés dans la résistance et qu'ils risquent leur vie si ils venaient à être démasqués.

Noémie s'accorde néanmoins cette idylle qui la rend heureuse. En Günter elle trouve tout ce qu'elle n'a pas avec son mari, et s'il n'y avait pas cette guerre et qu'elle n'était pas mariée, personne ne trouverait rien à redire sur le fait qu'elle vive une histoire d'amour avec un Allemand. Les domestiques se rendent vite compte que leur patronne est la maîtresse de l'adjudant, ils en ressentent de l'écoeurement et de la honte mais ils ne laissent rien paraître. Les opérations de résistance des Lenoir s'intensifient et quand ils cachent une famille juive dans leur cave, les risques sont au maximum. Si les domestiques ont le nez fin concernant la relation de Noémie et de Günter, ils ne se doutent à aucun moment que leurs patrons puissent faire partie de la résistance. Germain est également lié à un groupe de résistants qui ne croise jamais le groupe des Lenoir.

La guerre est terminée, il est temps de rendre des comptes, surtout pour ceux qui ont collaboré avec l'ennemi. Beaucoup ne reviendront pas, tués au combat, gazés dans les camps de la mort ou encore fusillés dans les prisons. Il y a cette petite fille totalement perdue, qui attend sur un banc, elle ne sait pas d'où elle vient, ni comment elle s'appelle, ne se souvient plus de sa famille, elle est totalement amnésique. Justin, un gendarme, va la prendre en charge et remonter le temps avec elle afin de l'aider et de trouver qui elle est et d'où elle vient.

Deux histoires en parallèle qui ne pourraient en former qu'une et peut-être se rejoindre mais je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler l'intrigue qui s'avère passionnante.

Reine Andrieu nous livre un beau roman très poignant, plein de sensibilité et de colère aussi. La guerre c'est très moche, ca change les destins à jamais, puis il y a les dommages collatéraux, ceux que l'on attend pas forcément et qui se dévoilent quand le calme revient. Il y a des vengeances qui ont besoin d'être assouvies. Il y a des rumeurs et des non-dits qui risquent de faire très mal. Il y a la folie des hommes que même de saines paroles ne sauraient arrêter, la haine aveugle bien souvent.

J'ai aimé ce roman même si je n'ai pas toujours été d'accord avec les personnages, il est curieux de constater que j'ai beaucoup de sympathie pour l'adjudant Allemand et que ça m'a un peu ébranlée. Armand Lenoir a du mérite avec ses actes de résistance, mais je le trouve un peu plat. Noémie ne démérite pas, elle se rallie au groupe et fait passer des documents pour la résistance, elle n'est qu'un petit maillon d'une chaine mais si le maillon se brise, la chaîne n'existe plus. Sa liaison avec l'adjudant change la donne, mais au fond qui sommes nous pour la juger ? Ernestine me déplait tout de suite, une commère de bas étage qui n'a pas de reconnaissance pour ses patrons, je n'ai pas non plus d'attrait particulier pour Germain, même si finalement lui aussi est un héros, mais la devise héros un jour héros toujours n'est pas valable dans tous les cas.

Ce livre est une histoire d'amour, une histoire de haine, de vengeance et peut-être aussi de résilience pour ceux qui restent. Un beau roman que je conseille fortement.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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Au printemps 1946, une petite fille est retrouvée seule sur un banc dans un village du bordelais. Elle ne se souvient ni de son nom, ni comment elle est arrivée là. Un jeune gendarme décide de percer le mystère, d'autant qu'elle semble n'être recherchée nulle part. Des années plus tôt sous l'Occupation, à quelques kilomètres de là, la famille Lenoir s'est vue contrainte d'héberger un sous-officier allemand...
Ce roman est un véritable puzzle historique que l'on reconstitue au fil du récit des divers témoins de l'affaire, du couple Lenoir, Noémie et son époux docteur, de l'allemand Günter (dit L'indésirable), de leurs enfants Valentin et Solveig, du jardinier Germain ou du gendarme Justin. Si au sein du petit village de Lignon les habitants semblent au début du roman très catégorisés (entre ceux qui sont favorables à Pétain et ceux qui ont décidé de résister à leur manière à plus ou moins grande échelle), la vérité est évidemment plus nuancée comme elle a pu l'être pendant la guerre. Chacun a ses soucis et ses secrets, personne n'est ni tout à fait blanc ni tout à fait noir, même quand cela concerne un officier nazi dont tout le monde se méfie. Les personnages ne sont pas vraiment sympathiques mais en évitant d'en faire des héros ou des repentis cela ne les rend finalement que plus vraisemblables (même si ça et là restent quelques incohérences). Il y a quelque chose de "Elle s'appelait Sarah" dans cette histoire qui se lit de manière très agréable et traite élégamment de l'Histoire et de la résilience.
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Dans ce roman historique se mêle une enquête policière dans l'après-guerre. Des passages sont racontés dans le passé et d'autres dans le présent.
Il s'agit d'un roman avec plusieurs points de vue et des allers-retours entre la seconde guerre mondiale, 1946 et 2011. L'écriture est intéressante et permet de bien comprendre la psychologie de chacun des personnages. On suit facilement cette famille et leurs connaissances. J'aurais juste voulu en savoir un peu plus sur l'enfance de Solveig pendant la guerre.
La plume est sensible, l'écriture est fluide. Reine Andrieu nous plonge dans cette époque où chacun a dû choisir son camp.
Merci aux éditions Préludes et à NetGalley qui m'ont permis de découvrir la plume de cette auteure que je ne connaissais pas.
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J'attendais beaucoup de ce roman suite à sa note et au nombre de critiques élogieuses publiées en peu de temps après la parution : pour un premier roman, cela me paraissait de bon augure.
Mon ressenti est mitigé. Peut-être avais-je placé la barre un peu trop haut.
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est la structure du roman. le roman choral est depuis longtemps un procédé qui me plaît. J'aime avoir le ressenti et la vision des différents personnages, cela enrichit toujours la compréhension des évènements. le procédé est là complètement maîtrisé et s'enrichit en outre d'aller et retours dans le temps, sans jamais perdre le lecteur grâce aux titres explicites de chaque chapitre. Ceci ajoute à l'intensité dramatique et soutient l'intérêt du lecteur
Ce que j'ai regretté, c'est l'écriture que j'ai trouvé fade, sans relief. Elle est de plus quasiment identique quelle que soit la personne qui parle. Elle avait du mal pour moi à me transmettre les émotions, que ce soit le désespoir de Solveig, la peur de Noémie quand elle oeuvre pour la résistance ou le malaise de Günter vis-à-vis du régime nazi. Je n'ai pas vibré sur cette histoire qui comportait pourtant tous les ingrédients pour cela.
Les personnages m'ont plus ou moins intéressée. Je me suis plus attachée à Justin, le gendarme qui va recueillie Solveig et enquêter et à Armand, père de Solveig, qui est quasiment inexistant au début et va prendre de l'ampleur au fur et à mesure des pages et se révéler loin du portait donné par sa femme au début du livre. Solveig, femme âgée qui se souvient, m'a beaucoup plus séduite, que la petite fille. Les autres m'ont paru moins « originaux », moins fouillés, surtout le personnage de la mère, dont les évolutions sont rapides et peu expliquées, à mon avis.
Je remercie les éditions Préludes pour cette lecture qui est restée cependant agréable #LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance
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Noémie, mère de deux enfants, vit dans une grande et belle maison bordelaise avec son mari médecin. Un jour de 1940, leur domicile est réquisitionné, ils sont contraints d'héberger Gunter un soldat allemand. Leur jardinier Germain, participe lui activement à la résistance qui se met en place.

En 1946, une petite fille est retrouvée après avoir couru plusieurs kilomètres dans la forêt, elle ne souvient ni de son nom, ni d'où elle vient. Justin se voit confier l'enquête et s'attachera très vite à cette petite fille amnesique mais qui n'a pas la langue dans sa poche. Il mettra tout en oeuvre pour savoir qui elle est et retrouver ses parents.

Mêlant alternance d'époques et de points de vue, le rythme est soutenu, les pages défilent sans que l'on s'en rende compte. J'ai immédiatement été happée par l'histoire, je me suis attachée à tous ces personnages, on n'a aucune difficulté à passer d'un personnage à un autre ou d'une époque à l'autre, c'est tellement bien écrit, tellement bien construit que je n'ai pas pu le lâcher. Il y a beaucoup de sentiments dans ce roman, de l'amour, de la peur, de la haine. L'auteure décrit avec justesse la méfiance, les préjugés et jugements hâtifs que l'on pouvait avoir les uns les autres pendant la guerre. L'organisation de la résistance, l'excitation et la fierté qui s'en dégagent est également très bien retranscrite. Une très bonne lecture, j'aurais aimé prolonger ce doux et agréable moment.

"On a coutume de dire que le temps passe vite, mais en période de guerre, l'impression est moins nette."
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Mi-mai 1946, une petite fille court dans la forêt, se sentant en danger, mais après une chute dans un ravin (ou un choc psychologique ?) elle se retrouve amnésique. Elle ne sait pas d'où elle vient combien de kilomètres elle a pu parcourir, ni bien sûr qui elle est. Un jeune gendarme, Justin la prend en charge avec opiniâtreté (comme un chien qui cherche un os dit-il). Ainsi démarre l'histoire.

Ce roman nous raconte l'histoire d'une famille, à Lignon, pas loin de Bordeaux, pendant la seconde guerre mondiale : le père, Armand Lenoir, médecin, son épouse Noémie et ses deux enfants : Solweig, dix ans, curieuse de tout et Valentin sept ans dont la santé est fragile.

Ils vont être obligés de partager leur manoir avec un sous-officier allemand, Günter Kohler, cohabitation difficile on le devine. Dans la maison, il y a la bonne, Ernestine et la cuisinière Cosima, et le jardin est entretenu par Germain.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la défaite de la France et le comportement du Maréchal Pétain ne plaît pas à tout le monde, certains, surtout parmi les notables de la ville, étant à fond pour le Maréchal, alors que d'autres n'accepte pas la soumissions à l'Allemagne nazie, alors l'arrivée de Günter n'enchante personne, tout le monde se méfiant de tout le monde.

Reine Andrieu alterne les périodes : la guerre jusqu'à l'armistice, l'année 1946 avec l'histoire de la petite fille amnésique que l'on va prénommer Angèle, en attendant qu'elle retrouve la mémoire, et une période plus récente, avec l'histoire de Solweig en 2011 et elle donne la parole tout à tour, à tous les protagonistes, qui vont pouvoir exprimer leurs peurs, leur ressenti.

Günter, surnommé « l'indé » indésirable, est attiré par Noémie, qui se sent un peu délaissée par son époux, pas souvent là se partageant entre ses patients et sa famille, alors quand Günter est victime d'un accident assez grave, c'est Noémie qui va faire office d'infirmière, Ernestine refusant de s'en occuper.

Voilà pour la trame du roman. On va suivre ainsi, la vie de tous les jours d'une famille ordinaire ou presque, à qui on a imposé d'héberger un officier allemand, la Résistance qui s'organise, avec des groupes en rivalité, la mise en place du STO, les lois de Nuremberg, l'amour qui peut surgir avec un homme de la nation ennemie, alors qu'on est farouchement anti-allemand, mais aussi ce que peuvent endurer ces soldats, loin de leur famille, qui ont laissé une fiancé, ou une femme voire des enfants, pour participer à une guerre, une Occupation qu'ils n'ont pas forcément souhaiter, ainsi que le problème des « Mischling », ces hommes dont le père est Allemand (sous-entendu Aryen) et la mère juive.

Et précisément, Günter est un Mischling mais il ne l'a dit à personne. le Reich veut bien d'eux pendant la guerre, pour servir de chair à canon mais au fur et à mesure que l'extermination des juifs se planifie, la Wehrmacht finit par savoir qu'il a menti, ce qui va avoir beaucoup de conséquences sur tout le monde… de surcroît, sa fiancée est de confession juive et il est sans nouvelle d'elle, ni de sa famille depuis longtemps.

Ce qui fait la force de ce récit, c'est le fait que les personnages actuels comme ceux qui traversent la guerre, ou ceux qui entourent Justin pour tenter d'identifier la fillette et de retrouver sa famille, sans oublier le Débarquement des Alliés après Pearl Harbor et le comportement des GI avec les femmes françaises. Ou encore l'amitié qui lie Solweig et Sylvette depuis près de quarante ans.

J'ai bien aimé ce roman de Reine Andrieu,, le deuxième après « le chant des Amazones » en 2018 qui ne tombe pas dans le pathos, reste au plus près des faits, des ambiguïtés, car tout n'est pas noir ou blanc, il y a toutes les nuances de gris.

L'écriture est belle, donc ce roman se dévore, malgré des scènes difficiles (torture des Résistants arrêtés, ou dénonciations, rivalités, affirmations arbitraires, (les notables sont forcément Pétainistes, les ouvriers ou classe populaire forcément Résistants) …

Une séquence m'a bien plu : Noémie sur son vélo, qui passer la frontière avec la zone libre, munie de son Ausweis, pour aller récupérer dans médicaments chez un pharmacien mieux achalandé, et qui transporte en fait un message pour un membre de la Résistance… Ou encore l'amour profond d'Angèle pour Justin son sauveur, qu'elle confond avec l'amour véritable…

Un immense merci à NetGalley et aux éditions Préludes qui m'ont permis de découvrir ce beau roman et son auteure dont j'aurai du plaisir à retrouver la prose. Je suis passée assez près du coup de coeur. Vues les déceptions avec deux lectures récentes, je vais essayer de ne pas faire de comparaison et rester pour l'instant à la note que je lui ai attribuée.

#LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance
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Le prix du premier roman Kobo by Fnac a une nouvelle fois fait mouche en récompensant "L"hiver de Solveig" de Reine Andrieu car l'autrice livre un très bon livre. Dans ce roman chorale, on va plonger au coeur de la Seconde Guerre Mondiale, non pas au coeur des conflits et des batailles, mais dans la vie quotidienne bouleversée d'une famille. de nombreuses choses se retranscrivent sur l'ensemble de la famille et du personnel de maison et elles sont parfaitement bien retransposées pour nous montrer que l'horreur et les drames de "l'extérieur" se reflétent irrémédiablement aussi sur l'ensemble de la population. Toute l'histoire et les faits sont abordés avec beaucoup de nuances ce qui est d'autant plus juste, crédible et touchant , ce qui en fait la vraie force de ce récit. On notera quelques petits déséquilibres dans la construction et dans le rythme mais rien qui n'entache ce livre pour en faire une bonne lecture!
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J'ai bien aimé ce roman historique dans son ensemble, malgré quelques longueurs a mon gout. On suit 2 temporalités, pendant la 2eme guerre mondiale et juste après. Les personnages principaux sont attachants et particulièrement Solveig qui m' a beaucoup touchée. La plume de l auteure est très belle et se lit très bien. Je recommande ce roman.
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Quelle aventure ! les personnages tour à tour nous font découvrir leur histoire dans L Histoire. Les différentes époques ne gênent en rien la lecture. Je dirais même le contraire, j'ai eu le plaisir de trouver en 2011 l'issue à toute cette aventure. Chacun des personnages a pu me faire battre le coeur, les émotions sont fortes bien que parfois contradictoires. le fil rouge avec cette petite fille amnésique est très bien traité. la vie reste plus forte que tout avec son lot de tragédies mais une beauté des sentiments qui ranime le lecteur à chaque page. Merci à l'auteure et dans l'attente d'autres livres. Je verrais bien ce livre adapté au cinéma.
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