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4,06

sur 302 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman choral qui débute en 2011 avec les souvenirs de Solveig de 1940 et de 1946, où elle avait été retrouvée errante et amnésique dans un village du sud-ouest. Elle va dérouler l'écheveau des souvenirs qui reviennent petit à petit alors qu'un jeune gendarme, qui l'a prise sous sa protection, mène l'enquête pour savoir qui elle est et où est sa famille.

Choral parce qu'il donne tour à tour la parole à 7 protagonistes qui se racontent en 40 et 46. C'est Solveig qui se charge des années postérieures.

Chaque chapitre porte le nom du narrateur et la date donc il est aisé de s'y retrouver parce qu'il est très difficile de deviner qui parle car les manières de s'exprimer sont assez similaires, du jardinier au médecin, de la fillette au gendarme. Cela enlève beaucoup de charme à cette lecture que j'ai trouvé rédigée de façon assez scolaire même si je l'ai appréciée, elle peut difficilement se classer dans les romans importants de la Seconde guerre mondiale ou dont on pourrait se souvenir !

Les personnages sont très “téléphonés” et ressemblent aux clichés de leur fonction. Un livre à qui il manque des nuances pour être vraiment captivant.

#LHiverdeSolveig #NetGalleyFrance

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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Opération Masse Critique Babelio, en partenariat avec les éditions Préludes. Il faut bien dire que lorsque je l'ai reçu, sa couverture m'a un peu dérangée: cette illustration de manoir au fond d'un parc, avec des rangées de roses le long d'une clôture, et le dos et la 4e de couverture couleur fuchsia, je me suis dit que j'étais (mal) partie pour une romance à l'anglaise style Barbara Pym -voire Barbara Cartland. Mais en lisant le résumé, ce n'est pas du tout ça. Il y a une réelle distorsion entre le contenant et le contenu, si j'ose dire, et c'est embêtant, je trouve. Ce roman se passe pour une très grande part pendant la deuxième guerre mondiale, ou juste après...
L'histoire : Été 1940. Dans la France occupée par les Allemands, les habitants sont contraints de donner gîte et couvert à l'ennemi. À Lignon, paisible bourg du Bordelais, les Lenoir, une famille de notables, doivent héberger Günter Kohler. Passée sa répulsion première, Noémie, la jeune épouse, éprouve une violente attirance pour l'adjudant qui vit désormais sous leur toit.
Printemps 1946. La guerre est terminée, mais elle a laissé derrière elle son lot de malheurs, et de nombreux déplacés. Parmi eux, une fillette, retrouvée assise sur un banc, dans un village non loin de Bordeaux. Qui est-elle ? d'où vient-elle ? et pourquoi semble-t-elle avoir tout oublié ? Justin, un gendarme de vingt-quatre ans, décide de la prendre sous son aile et de percer le mystère qui l'entoure.
Je suis sûre que je vais trouver l'expression "roman choral" dans d'autres chroniques de lecteurs, il semblerait que les qualificatifs du genre soient très à la mode. Comme le "whodunit" dont je ne suis pas encore remise. Heureusement que ce terme n'apparaît pas dans le résumé, j'aurais bloqué immédiatement. Mais là, ça passe parfaitement bien.
Je ne peux pas dévoiler grand chose de l'intrigue, ce serait "spoiler". En 1946, une fillette de dix ans est retrouvée sur la place d'un village, dans le Bordelais. Elle est couverte de meurtrissures, elle est sale et semble affamée. Elle est amenée à la gendarmerie, parce qu'elle ne se souvient de rien même pas de son nom. Elle ne sait pas d'où elle vient, elle dit juste qu'elle est "passée par la forêt". Pourtant, les gendarmes font des recherches dans les environs, aucune petite fille n'a disparu. Qui est-elle ? C'est Justin, très jeune gendarme du village qui la recueille, qui essaie de la faire se souvenir, mais la petite fille, malgré son intelligence visible, ne se souvient d'absolument rien. Alors pour qu'il y ait une façon de lui parler, il l'appelle Angèle, un prénom qui plaît à la petite. Et il la gardera les week-ends, en attendant elle ira au petit pensionnat du bourg, chez les soeurs.
Plus loin, on fait connaissance avec un couple de notables, Jean, le médecin, et sa jeune épouse, en 1940. Ils ont deux jeunes enfants, des domestiques, une servante, une cuisinière, un jardinier, qui prennent part au récit... Ils vivent dans une très grande maison, un grand jardin où des légumes poussent, leur évitant la faim que beaucoup commencent à rencontrer.. Un jour, ils apprennent qu'ils vont devoir accepter de partager leur maison avec des officiers allemands. C'est un jeune lieutenant allemand qui arrive, Günther. Il est extrêmement gentil, poli, discret, cultivé, il parle français couramment, il admire les écrivains et artistes français ... et là on sent de suite arriver l'inévitable : la jeune Noëmie et lui tombent amoureux, car le mariage avec Jean est plutôt arrangé.
Nous faisons également connaissance avec Solveig, vieille dame, veuve, actuellement, en 2011. Tous ces personnages vont entremêler leur histoire tout au long du roman, entre 1940, 1946 et 2011. La lecture est facile, c'est assez distrayant, mais pour moi c'est surtout plein d'invraisemblances : l'Allemand, si gentil, ne bouge quasi pas, et il est à moitié juif. On a vu tellement comment les nazis remontaient à la 4e génération pour débusquer les gens qui ont la moindre goutte de sang juif.... alors, un officier dans la Wehrmacht !!
L'autre grande invraisemblance est que soudain la jeune femme est envoyée à vélo porter des messages aux résistants, et en ramener chez elle... alors qu'elle ne connait rien, visiblement, à la sécurité des groupes de résistants !!
La lecture est assez agréable, mais la quantité d'invraisemblances est telle que je suis très mitigée dans mon jugement. Bien, mais.
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Un peu déçue de ce roman j en attendais peut-être trop
C'est une histoire qui se passe dans le monde de la résistance des collabos de la deuxième guère mondiale
Ce n est pas la première fois que je lis ce genre d histoire mais là je n ai trouvé aucun suspens aucune sympathie avec les personnages pourtant ce livre à 448 pages.
Je n ai pas plongé dans l histoire qui c'est révéler un peu monotone faut écrire que mon dernier livre évoquant ce sujet était l'Adieu aux armes.

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Je tiens à remercier les Éditions Préludes, ainsi que Masse Critique de Babelio, pour m'avoir donné l'opportunité de découvrir cette agréable lecture !

L'action de ce beau roman choral se déroule dans le Bordelais, à Lignon, (principalement durant la seconde guerre mondiale) au sein de la famille Lenoir, des notables dont le père est médecin. le couple (Noémie et Armand) et les deux enfants (Solveig et Valentin) vont devoir composer – dans leur manoir réquisitionné – avec la présence de Günter Kohler, un officier de la Wehrmarcht. Solveig, notre héroïne, avait quatre ans et demi en 1940. Elle en a soixante-quinze à la fin de cette narration à sept voix …

(Pour l'anecdote, une partie de l'intrigue n'est pas sans me remémorer le contexte de « suite française », d'Irène Némirovsky …)

Solveig, mais aussi Noémie (sa mère), Armand (son père), « Angèle » la petite fille amnésique, Justin le jeune policier, Günter l'officier allemand, et enfin Germain le jardinier du manoir : autant de témoins qui s'expriment à tour de rôle – au fil de ces années d'invasion allemande – et donnent leur version des faits. le lecteur se rapproche ainsi – lentement mais sûrement – du dénouement d'un drame bien sombre …

Jolie écriture, style accrocheur, texte touchant et empathique, des éléments tout à fait propices à retenir l'attention du lecteur sur un thème classique : les incompréhensibles et paradoxales facettes de la nature humaine !
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Nous sommes dans un roman chorale, avec de nombreux protagonistes et cela donne lieu à beaucoup de redondance. Mais ce n'est pas ce qui m'a le plus dérangé. TOUS les personnages, y compris la petite fille, s'expriment de la même façon, même phrasé, même vocabulaire. Enfin non pas tous, le personnel de maison à un vocabulaire qui est parfois plus charretier, saupoudrer d'élision ce que j'ai trouvé un tant soi peu caricatural.

Tant qu'à être dans la caricature je soulèverai également le sujet de la relation entre le soldat allemand et la maîtresse de maison, à la barbe et au nez d'un mari ''aveugle et sourd''... Si cela se veut '' romanesque'' j'ai trouvé cela cliché.

J'ai apprécié les passages concernant la résistance en ce qu'ils montraient que toute personne, qu'elle que soit sa classe sociale, pouvait en être, l'implication même des femmes y est soulignée. Mais là encore j'émets quelques réserves quant à certaines scènes.

L'histoire a su capter mon attention, mais je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai aimé, voir les pièces s'assembler sous nos yeux à mesure de l'avancée du récit était intéressant.

Mais l'écriture ne m'a pas permis de m'immerger, ni même m'attacher aux personnages que j'ai trouvés sans relief, aucune émotion n'en est ressortie pour moi.

Il y a beaucoup de clichés (je ne vais pas non plus vous spoiler tous le roman), d'invraisemblances, et peut-être pourrait-on également noter un recul un peu trop précoce sur les évènements dans le point de vue des personnages.

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J'ai découvert ce roman choral basé sur une histoire se déroulant sur trois périodes différentes 1930, 1946 et 2011.

L'essentiel du roman se déroule pendant l'occupation durant la seconde guerre mondiale et traite des relations franco-allemandes, des déportations et de la résistance.

La famille Lenoir accueille malgré elle, un officier allemand pendant des années. Me Lenoir très réticente au départ, va finalement se rapprocher de l'officier et mettre en péril son couple.

Nous découvrons par la suite en 1946, une fillette amnésique dans l'incapacité d'expliquer d'où elle vient et ni même qui elle est. Elle sera aidée par Justin, un gendarme qui va la prendre sous son aile et l'accompagner dans les recherches pour retrouver sa famille et son identité.

L'enquête se révèle intéressante et le roman agréable à lire, je n'ai cependant pas retrouvé l'engouement que certains ont pu avoir.
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Je suis née trop vieille dans un siècle trop jeune

J'emprunte à Alfred de Musset (emprunt qui en soit révèle déjà mon âge canonique) pour évoquer mon ressenti après la lecture de ce roman. Née au moment où la jeunesse découvrait la plage sous les pavés, les souvenirs de la Seconde guerre mondiale étaient encore très présents dans ma famille. Mes parents sont des enfants de la guerre et mes grands-parents l'ont vécue dans leur chair. Collégienne, j'ai entendu des témoignages directs de rescapés des camps. C'est pour cette raison, je pense, que je n'ai pas adhéré à la reconstitution de cette époque par Reine Andrieu. Les personnages semblent par moments nous livrer un cours d'Histoire et incarnent des figures types : Pétainiste, Résistant, Collabo, "femme à Boche" ...
Pour des lecteurs plus jeunes que moi, ce roman peut en revanche permettre de mieux connaître cette guerre qui tombe peu à peu dans l'oubli.
J'ai apprécié cependant la construction de ce roman où nous découvrons le personnage principal, Solveig, à trois moments de son existence, de même que l'enquête pour retrouver ses parents après qu'elle a déboulé en sang sur la place du bourg de Lignon un jour de mai 1946. La fillette amnésique pourra compter sur le soutien indéfectible d'un jeune gendarme pour comprendre ce qui lui est arrivé et surtout pour le surmonter. J'ai trouvé les passages où Solveig, devenue une vieille dame, revient sur son passé et sur le chemin qui l'a mené non pas à la résilience, mais à une fragile paix intérieure, beaucoup plus réussis que la peinture trop "convenue" pour moi de la Seconde guerre mondiale.
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Bien écrit, d'une lecture agréable. le dénouement : amour paternel qui se transforme en amour charnel me dérange un peu ; même sans lien du sang il m'apparaît comme un amour incestueux. Mais c'est un ressenti tout à fait personnel.
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L'hiver de Solveig de Reine Andrieu, présentation
Mai 1946, elle a fui dans la forêt et arrive dans un village. Elle ne se rappelle de rien, elle ne connait pas son nom.

10 ans après les attentats de New-York, Solveig se souvient. Elle a maintenant 75 ans. Son mari est décédé mais c'est comme s'il était toujours là.

En septembre 1940, Noémie vit près de Bordeaux. L'armistice a été signé avec l'Allemagne. Elle est la mère de Solveig.

Avis L'hiver de Solveig de Reine Andrieu
Une petite fille a été retrouvée sur la place d'un village. Elle ne se souvient de rien, sauf qu'elle est tombée. Elle est prise en charge par un policier qui va tenter de retrouver sa famille. Mais aucune disparition n'est signalée. Angèle est donc confiée à l'orphelinat quelques jours, mais elle ne s'y plait pas. Justin va donc la faire vivre chez elle. Il va y aller doucement pour qu'elle tente de retrouver la mémoire. Angèle fait confiance à Justin, elle s'attache énormément à lui. Quelques éléments vont permettre à Justin d'aller plus loin dans ses recherches pour savoir ce qui est réellement arrivé à cette petite fille et ses parents.

Le lecteur va vivre les lendemains de la seconde guerre mondiale avec cette petite fille. Mais il va vivre également avec une famille aisée cette guerre et l'arrivée, dans leur maison, d'un officier allemand. L'attraction entre la maîtresse de maison et cet Allemand est très forte. Elle a toujours obéi à son mari, a tenu sa maison, ne s'est jamais rebellée. Mais avec cette guerre, Noémie va se révéler, surtout que son mari va lui confier une mission. Il ne faut rien dire. Il faut se cacher, aider ceux qui doivent être aidés et paraître, à l'extérieur, proche de la France et de l'Allemagne.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, de ce premier roman. le sujet aurait pu être vraiment très intéressant. Mais par ci, par là, j'ai retrouvé des éléments déjà lus dans d'autres romans, comme un Allemand, engagé dans l'armée, qui veut bien faire son travail, mais qui est contre la politique du Führer. Malgré tout, j'ai appris différentes choses, notamment moi la Bordelaise, et ce qui s'est passé pendant la deuxième guerre mondiale à Bacalan, et non au Bacalan. Est-ce dû au fait que la romancière est toulousaine cette erreur ? J'ai également appris que les Américains, bien que considérés comme sauveurs n'ont pas fait mieux que ceux qu'ils ont chassés et qu'ils avaient des idées préconçues sur les Françaises.


On arrive tout de même assez tôt à savoir qui est Angèle. Mais qu'est-ce qui lui est réellement arrivé ainsi qu'à sa famille ? La romancière fait des bonds dans le passé, nous détaille le quotidien de cette famille, de ses employés, l'amour qu'a pu éprouver la mère pour Günther. Je n'ai pas trop apprécié les tournures de phrases et surtout cette différence entre le jardinier, Germain, et ses employeurs qui ont un rang à tenir. C'est d'un cliché que je ne supporte pas, tout comme les colères du policier qui s'occupe d'Angèle-Solveig lorsqu'il échange avec des collègues d'autres villes.

Chaque personnage a droit à son chapitre, ce qui permet d'en apprendre un peu plus sur eux. Cette guerre a été dévastatrice à bien des égards et des secrets car on ne pouvait faire confiance à personne. C'est également le remords ressenti, la culpabilité quand une information est donnée alors qu'on la jugeait fiable. La guerre a été finie mais les mois suivants ont été aussi difficiles avec ces histoires de vengeance.

J'ai tout de même voulu savoir ce qui était réellement arrivé à cette petite fille, ce qu'elle a subi et ce qui a forgé ce caractère. Elle s'est toujours rendue responsable, même si tout le monde a fait en sorte qu'elle ne culpabilise pas, malgré l'amour qu'elle a reçu. Elle ne regrette pas sa vie de femme, loin de là, ni ses enfants. Mais un passé forge le futur, c'est irrémédiable cette douleur que l'on peut ressentir. C'est une histoire de protection de l'enfance. C'est une histoire de rencontres qui font du bien, qui permettent de boucler la boucle.

Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
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Je me suis laissée séduire par ce livre en masse critique, en lisant le résumé. Il promettait mystère et suspens sur fond d'histoire.

Si le côté historique est présent et bien maîtrisé je n'ai pas trouvé le suspens attendu au sujet de la petite fille amnésique...

Les phrases sont bien tournées mais le style est plat... alors j'avoue que je m'ennuie un peu en tournant les pages.

Je pense que trop de protagonistes interviennent, et que leur style ne se fait pas assez sentir.
Je suis allée jusqu'au tiers du livre, mais plus j'avance et moins j'ai envie de tourner les pages.

Ce n'est peut-être juste pas le bon moment.
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