Un récit où la narratrice lie l'histoire de Taiwan à la sienne, en la superposant à la nourriture qui tient une place centrale dans sa vie. le sucre tant aimé correspond à l'intrusion du monde occidental, et les animaux type pangolin ou chien, des archaïsmes traditionnels...
En liant les moments traumatiques, décisifs ou sensuels de sa vie à la nourriture ingérée, la narratrice nous ouvre une fenêtre sur une littérature asiatique par l'angle le plus universel qui soit : la faim, la dévoration, et les souvenirs liés au goût.
Le texte dans sa construction comme dans son écriture sont très libres, ce qui ne le rend pas toujours facile à suivre et demande des pauses régulières. A déguster à petites gorgées, sous peine de frôler le trop-plein...
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