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sur 942 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
«- Ah la la mon Dieu, qu'est-ce que j'en ai marre, mon Dieu, mais j'en ai marre, j'en ai marre, j'en ai marre, mais j'en ai marre!... Mais j'en ai marre, mais marre, mais j'en ai marre, marre, marre, mais marre! J'en ai marre j'en ai marre j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre mon Dieu…» p 58

Euh moi aussi à ce stade du roman j'en ai un petit peu marre ... mais le foutage de gueule n'est pas terminé.

Ce roman a fait couler beaucoup d'encre, les avis sont extrêmement contrastés : il y a le camp du sublime et le camp du ridicule... Des critiques assassines et d'un autre côté le roman a été sélectionné pour le prix Goncourt. Autant donc le lire et se faire son propre avis.

Après lecture, je choisis sans hésiter le camp du ridicule. Je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir, j'ai essayé pourtant de trouver de la profondeur à la platitude... j'ai cherché la musicalité dans les répétitions, peut être un sens aigu de l'absurde ou du comique de situation, j'ai cherché aussi le fameux héritage durassien ... en vain. Une écriture sans relief parfois vraiment pénible, qui fait un peu pitié ...

« Mon père et ma mère se sont rencontrés à Châteauroux, près de l’avenue de la Gare, dans la cantine qu’elle fréquentait, à vingt-six ans elle était déjà à la Sécurité sociale depuis plusieurs années, elle a commencé à travailler à dix-sept ans comme dactylo dans un garage, lui, après de longues études, à trente ans, c’était son premier poste ».
La première phrase du roman qui paraît-il le résume assez bien ( je vous rassure quand même, c'est sans doute une des pires du roman )
Certains y ont vu une traduction de l'impossibilité ... moi je lis ça... je me dis juste que je ne vais pas passer un bon moment. Que ça va être éprouvant...
.
Je me permets juste de citer un autre passage, le sommet du roman (à mon sens). Une prouesse littéraire de la page 131 :

"La viande était accompagnée de frites, fines, bien grillées.
–Oh qu'est-ce qu'elle est bonne, Pierre, cette viande !
Il en a coupé un morceau et l'a mis dans sa bouche.
–Humm.
Il a fermé les yeux pour mieux l'apprécier.
–Elle est bonne hein Pierre !?
—Humm !...Ah oui. C'est rare une bonne pièce de viande. Humm !... Comme celle-ci. Bien tendre. Humm !...
–Une bonne entrecôte c'est délicieux. Elle est très bonne ici la viande Pierre. Tu nous as amenées dans un excellent endroit. "

Humm, ça suinte l'authenticité, on sent que l'auteur a travaillé pour arriver à ce niveau d'inconsistance....Faut-il y voir une métaphore, de quelque chose de plus cru ... ou tout simplement le dialogue consternant d'un roman consternant ?

Donc voilà Christine Angot, ton papa était sans doute un être ignoble ... ton enfance a pas l'air super dingue. Je compatis et je comprends bien que l'écriture est une bonne thérapie... mais c'est peut être pas la peine de la partager à toute la France.

Désolée, entre nous, il n'y a vraiment pas d'amour qui tienne. IMPOSSIBLE, c'est le cas de le dire !
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Stop! J'ai pourtant résisté, mais stop, j'abandonne. Je ne comprends pas toutes ces critiques élogieuses qui m'avaient incité à lire « Un amour impossible » de Christine Angot. Encore un auteur qui nous impose sa psychanalyse en revenant sur son histoire familiale. J'ai trouvé cela ennuyeux et mal écrit, je n'ai pas pu le finir.
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Première phrase déjà bancale. le reste est de la même nature : des clichés, du blabla (deux pages sur les paroles de Dalida, c'est du remplissage pour moi).
J'ai trouvé ce livre mal écrit et je l'ai abandonné très vite tellement je le trouvais vide (pas dépassé la grossesse/naissance de l'enfant).
Marc Levy aurait écrit ce livre, on lui serait tombé dessus dans le monde des lettres. Comme quoi, un nom suffit à la vision qu'on a d'un livre.
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Heureusement, ce livre ne fait que 125 pages. Et encore, sur ces 125 pages, que de répétitions !
Je l'ai lu, je me suis ennuyée.
Passez votre chemin...
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Le deuxième livre qui me faisait le plus envie dans cette rentrée littéraire était « Un amour impossible » de Chrisitine Angot. le résumé me tentait beaucoup et j'avais encore une fois l'envie d'élargir mes connaissances dans la littérature française. Yasmina Khadra a pour moi été une très bonne découverte qui a attisé ma curiosité. Christine Angot m'a totalement refroidi.

Il est difficile de parler d'un livre alors que je ne suis pas allée au bout de ma lecture. Je regrette presque de devoir faire une chronique sur ce livre qui recueille tant d'éloges.

Cependant, je suis totalement passée à côté de ma lecture. Je m'attendais pas à ce style d'écriture très haché. le rythme des phrases m'a beaucoup perturbé dans ma lecture et j'ai eu quelques difficultés à rentrer dans l'histoire. Je ne suis même jamais entrée dans le roman. Je suis restée complètement détachée des personnages qui pourtant n'ont pas eu une vie facile et qui aurait dû créer chez moi une sorte d'empathie.

J'avais la désagréable impression que des éléments me manquaient lors de ma lecture, d'avoir seulement une partie de l'histoire ce qui a empêché la bonne compréhension du récit.

Pierre dès le début est un personnage que j'ai détesté et pas parce qu'avec le résumé on a la connaissance de la noirceur de ce personnage mais parce qu'il ne veut pas prendre ses responsabilités. Il ne veut pas s'engager mais il souhaite un enfant avec Rachel. C'est un personnage malveillant et pervers qui révèle ses vrais couleurs dès les premières pages du roman.

Rachel, la mère de Christine subit le comportement de Pierre par amour. C'est la première victime de Pierre. Toutefois, je connais très peu du personnage de Christine. C'est elle qui raconte l'histoire mais je me suis arrêtée dans ma lecture à la moitié du livre bien avant d'en apprendre plus sur elle.

Christine Angot n'est pas une auteure faite pour moi. Je vous invite à aller voir sur Babelio.com les bons avis qui ont été publiés afin de vous faire votre propre opinion.
Lien : https://darcybooks.wordpress..
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Je sais ce qu'implique la création artistique, le don de soit qui en découle et il est aisé de critiquer mais franchement j'ai l'impression que Christine Angot est une énorme imposture littéraire.
C'est certes une façon unique d'écrire et de part le fait quelque chose qu'il est intéressant de découvrir mais pour moi personnellement c'est à la limite de l'illisible. Son écriture est saccadée, trop rapide et sèche et ses discours à base de répétitions infinies, je trouve que c'est insupportable. J'ai d'ailleurs failli lâcher le livre à plusieurs reprises lors des passages de discours tant l'écriture me tapait sur les nerfs.
Mais je ne l'ai pas fait car le fond m'intéressait et le personnage de la mère est tellement mystérieux que je voulais en savoir plus.

On a l'impression qu'elle vomi quelque chose, la haine de ce qui lui ai arrivé peut-être et en tant que lecteur c'est complètement inaudible.
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Hum, c'était donc le premier roman de Christine Angot qui tombait dans mes mains et pas sûre d'en voir un second un jour...

Que dire de ce livre? Pour être honnête, pas grand chose.

Les phrases sont courtes et fragmentées, le livre est répétitif (et, à mes yeux, lassant), le ton est volontairement déprimant (ou comment bien plomber une après-midi sombre d'un dimanche de décembre) et, personnellement, la relation mère-fille - thème majeur du livre - ne m'a pas véritablement convaincue, et encore moins émue.

Bref, une déception!

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J'ai beaucoup de mal à écrire quelque chose concernant ce roman et pourtant il faut que je le fasse pour décrire un malaise, un sentiment très étrange qui ne me quitte pas depuis que j'ai lu la dernière page. En fait, je me pose une question essentielle : pourquoi Christine Angot a-t-elle écrit ce livre ? A-t-elle encore besoin à 56 ans de régler ses comptes avec ses parents et de les traîner en première ligne, au regard de l'autre alors qu'une bonne psychanalyse aurait peut-être fait meilleur effet ? Pour moi, il ne s'agit pas, comme on a pu le dire, d'une déclaration d'amour mais plutôt d'une longue conversation narcissique. J'ai écouté C. Angot lors de plusieurs interviews et j'ai eu envie de lire le roman, mais je ne l'ai pas aimé et je regrette que cet auteur ne puisse pas - enfin - et malgré ce qu'elle a vécu, passer à autre chose.
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Il n'y a rien à en dire car il n'y a rien dans ce livre...sauf un bon agent qui fait parler l'auteure sur tous les médias
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Je me suis ennuyée pendant tout le livre, j'ai vraiment beaucoup de mal avec ce genre de livres nombrilistes qui servent de thérapie et qui dévoilent des souvenirs familiaux et des drames horribles. Ca me donne l'impression d'être une perverse voyeuse. Donc j'ai pas aimé revenir sur le passé de la mère de Christine, sa rencontre avec l'homme qui devait devenir le père de Christine et qui allait aussi commettre des viols répétés sur sa fille à partir du moment où ils reprennent contact. Je ferme le livre avec un goût immonde en bouche. C'est difficile d'émettre une critique sur ce livre, parce que ce qu'elle a vécu est affreux et dévastateur, et j'offre toute ma compassion, c'est atroce. Mais les 3/4 du livre m'ont ennuyé, et j'ai "apprécié" ma lecture sur la fin lorsqu'elle livre son analyse à sa mère de comment elle explique le geste de son père sur une analyse de système de classe.
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