Métro-connection

Avec ses millions de voyageurs et ces centaines de couloirs, le métro parisien peut être un véritable terrain de chasse pour les prédateurs de tous poils. Les pickpockets peuvent y exercer presque impunément leurs talents au détriment des touristes et autres usagers. Les petits yougoslaves, les maghrébins et les colombiens forment les groupes les mieux organisés pour ce « travail » sans oublier quelques toxicomanes prêts à tout pour se procurer leur drogue.
Ce témoignage écrit par un policier anonyme opérant en civil raconte le quotidien de cette chasse à une petit délinquance qui pourrit la vie des voyageurs à travers toutes sortes d'anecdotes toutes plus regrettables les unes que les autres. le lecteur sait-il que les gangs de yougoslaves sont tenus par de véritables souteneurs qui exploitent des enfants après les avoir formés en leur faisant fouiller dans des poches garnies de lames de rasoir ? Que ces enfants sont battus s'ils ne ramènent pas assez d'argent ? Et qu'ils sont systématiquement relâchés après arrestation en raison de leur âge et de leur absence de papiers ? le flic déplore que souvent le public se retourne contre la police prenant fait et cause pour les pickpockets. Mais étrangement, dans sa conclusion, il récuse le sentiment d'insécurité que l'usager peut ressentir et proclame paradoxalement le haut niveau de sécurité de ce lieu si mal fréquenté. D'autant plus bizarre quand on sait que depuis la parution de ce livre déjà un peu ancien, la situation est loin de s'être améliorée.
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