Un jeudi saveur chocolat

Nouveau coup de coeur de la littérature japonaise pour moi. Après avoir adoré La bibliothèque des rêves secrets, je n'avais pas hésité à m'inscrire pour recevoir le nouveau roman de l'autrice, et je ne regrette pas. J'en profite pour remercier grandement Babelio et les éditions Nami pour l'envoi.

Ce roman choral retrace la vie de personnages intimement liés à une couleur chapitre après chapitre. Au fur et à mesure, nous découvrons d'ailleurs qu'ils sont tous liés les uns aux autres et que leurs histoires construisent le tableau d'un voyage attendrissant entre le Japon et l'Australie.

Master, un homme japonais d'une cinquantaine d'années, et son café tokyoïte, apparaissent vite comme le fil conducteur des douze portraits d'hommes et de femmes de tout âge et de toute condition sociale. Avec eux, le lecteur traverse une palette d'émotions tandis que leurs histoires s'entremêlent avec poésie et prennent sens de plus en plus profondément.

Comme dans le précédent roman de Michiko Aoyama, la plume est pleine d'élégance et de délicatesse. Ce fut une très belle lecture dont je garderai un très bon souvenir pendant longtemps.

Un peu de douceur en ce monde.

C'est ce que nous offre "Un jeudi saveur chocolat".

Se plonger dans ce type de roman, c'est se préparer à un instant doux.
Apaisant.

C'est s'isoler du monde.
Plonger dans une autre réalité.
Hors du temps.

Un moment précieux à savourer.
Tout doucement.

Point besoin de rebondissements à tout va.
Juste profiter de l'instant présent.
S'émerveiller d'un rien.

Lire et relire des passages poétiques.
Emouvants.
Laisser son imagination s'emballer.
Sourire d'un rien.
S'émouvoir.

Voilà tout ce que nous offrent les 12 récits de ces 12 personnes que l'on prend plaisir à découvrir, au fil de leur couleur, de leurs espoirs, de leurs rêves et envies de vie.

On se balade de Tokyo à Sidney.
Entre cerisiers et jacarandas.
Entre une multitude de couleurs.
Et 1001 émotions.

J'ai aimé chacun des personnages.
Le lien qui les relie sans qu'ils le sachent.
Leurs couleurs qui nous dévoilent leur personnalité.

Coup de coeur pour ce moment de douceur.
Ce cocon hors du temps.
A lire doucement.
A déguster. Savourer
Comme un chocolat chaud 🙏

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Un petit café perdu, le Café Marble à Tokyo voit passer des clients habitués ou non sous l'oeil de son serveur.

Chacun verra sa vie racontée, avec en fil rouge le personnage de la partie précédente, tous liés par ce café à un moment donné dans leur vie.

Magnifique roman dont on effeuille les vies, au Japon ou ailleurs. Ces destins entrecroisés quoique différents, voient tous sur leur chemin l'apparition d'un vieux monsieur particulier qui fera évoluer leurs conditions de manière époustouflante.

De jolis mots pour douze personnes dont on a à coeur de découvrir leur histoire.

Enjoy!
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Dans le café Marble, tout petit et sécurisant, se croisent de nombreuses vies!
C'est d'un échantillon de celles-ci dont il s'agit puisque, chapitre après chapitre. nous découvrons des tranches d'histoires de vie.
Avec beaucoup de douceur, l'auteur nous propose de pousser la porte et d'entrer dans l'intimité de ses personnages. En catimini, nous assistons à une série qui touche, parfois bouleverse et cela dans une ambiance cotonneuse vraiment agréable.

J'aime beaucoup la littérature japonaise. Je la trouve vraiment apaisante et enveloppante.
Ici la plume est légère, délicate et sensible et ce roman choral réchauffe le coeur.

Plusieurs sujets sont abordés tels que l'amour, la maternité et la carrière, les rêves, l'éducation,…

La richesse des sujets rend chaque tranche de vie passionnante et le ton utilisé rend cette lecture aussi délicieuse qu'à la degustation d'un chocolat chaud plein de marshmallows!

Ps: lisez aussi son précédent roman, je l'avais tout autant aimé!

J'ai découvert « Un jeudi saveur chocolat » de Michiko Aoyama grâce à une Masse Critique privilégiée Babelio qui m'a été proposée. J'ai tenté ma chance pour découvrir ce roman qui, à priori, n'est pas dans le style de mes lectures habituelles.
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Dans « Un jeudi saveur chocolat », nous naviguons d'un chapitre à l'autre entre plusieurs personnages, divers lieux, de Tokyo à Sidney en passant par Kyoto. Avec pour point de départ un jeudi 15h dans un petit café caché au fond d'une ruelle et pour ligne d'arrivée, un jeudi 15h dans ce même petit café. Ce roman est en réalité un recueil de 12 nouvelles publiées gratuitement sur un site en ligne faisant le lien entre Tokyo et Sidney, chaque chapitre se concentrant sur un personnage, tous en lien les liens les uns avec les autres, tels les maillons d'une chaîne.
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L'écriture a une délicatesse peu commune, l'autrice, à travers ce voyage, a un message clé à faire passer : il faut croire en soi, croire en ses rêves, ne pas se laisser dicter sa conduite et surtout oser, encore et toujours. C'est poétique, la lecture doudou parfaite, un vrai chocolat chaud doux et réconfortant. 12 chapitres, 12 couleurs, 12 tranches de vies, un voyage entre le Japon et l'Australie.
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Un dépaysement total, une culture tellement différente de la nôtre mais à qui a tant à nous offrir. Certaines nouvelles m'ont moins touchées que d'autres, certaines m'ont littéralement parlées, m'ont apportées ce je-ne-sais-quoi dont j'avais besoin au moment de ma lecture.
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Vous l'aurez devinez, cette lecture est une très belle découverte, la première mais très clairement pas la dernière !

Surfant sur une vague qui semble actuellement déferler sur le roman japonais contemporain, l'auteure nous amène à la rencontre de personnages divers se croisant à l'occasion de voyages ou de messages échangés entre Tokyo, Kyoto et Sydney. Tout tourne autour d'un minuscule café à l'ombre des cerisiers, et du chocolat chaud servi à une jeune femme venant là tous les jeudis pour écrire des missives en anglais. le charme opère tout au long de cette ronde kaléidoscopique faite de petites riens qui en disent long sur la vie, et le temps qui passe…

Un roman d'une douceur…

On y découvre la vie de plusieurs personnages japonais et australiens qui sont tous liés les uns aux autres.
Chaque chapitre est raconté par un personnage et met à l'honneur une couleur. 12 chapitres, 12 couleurs, 12 portraits.

Toutes les histoires s'entremêlent. C'est beau, léger, discret, élégant et délicat. J'ai tellement aimé cette plume.
On se met à rêver, à vouloir réaliser ces rêves, à y croire. Parce que la vie est belle, rappelons-le.

Un roman simple, de la vie quotidienne mais d'une pure beauté.

Dès le début, on comprend le titre, et j'ai beaucoup apprécié cela.

Ce livre, c'est un peu comme si on observait une foule en mouvement. A un moment, nos yeux se posent et se fixent sur quelqu'un, on le ou la suit, puis ils accrochent quelqu'un d'autre. Et au milieu de cette foule, nous sommes spectateurs, et nous avons l'impression de partager quelques secondes, quelques minutes avec un.e étranger.e.

Dans ce livre, des inconnu.e.s nous racontent un petit bout de leur vie, cet instant-là, maintenant, qui peut-être va changer leur vie, puis s'en fout.

Au chapitre suivant, nous rencontrons un autre inconnu, qui faisait en quelques sortes partie du décor du chapitre précédent. C'est comme un lien qui se crée entre les personnages, entre les chapitres, comme une toile d'araignée géante entre une foule d'inconnus.

C'est plein de poésie finalement cette façon de voir la vie. C'est aussi une note d'optimisme.

Dans ce livre, ces fragments de vie nous font voyager entre le Japon et l'Australie, entre des histoires d'amour et d'amitié. le temps d'un livre, on est plongé dans la culture et les traditions japonaises, que nous racontent cette foule d'inconnus.

Au bout d'une allée de cerisiers, dans un quartier résidentiel de Tokyo, se cache le Café Marble. Trois tables et cinq tabourets au comptoir, c'est un petit endroit hors du temps, hors du bruit et de la fureur du monde. Un endroit préservé. Et ceux qui le fréquentent ne s'y trompent pas. Tour à tour, chacun révèle un pan de sa vie, un amour, un secret, une peur.
Ce roman choral m'a laissé une très forte impression. Tout en douceur et en profondeur, avec une plume à la poésie délicate et désuète, un brin suranné, on est transporté derrière les baies vitrées de ce café paisible. de Tokyo à Sydney, les vies se croisent, se retrouvent et s'entremêlent, comme autant de petits trésors à collectionner.

Car c'est bien à celà que nous invite l'auteure : à reconnaître et à chérir les petites joies du quotidien, pour continuer à sourire à la vie.

D'un café niché en plein Tokyo à un magasin orangé au coeur de Sydney, ce sont douze âmes qui se dévoilent à nous. Chaque chapitre associé à une couleur est consacré à un personnage. Telle une peintre, l'autrice assemble ces touches de couleurs pour composer une magnifique fresque japonaise. Nous croisons dans ce roman une mère absorbée par son travail n'arrivant pas à faire une omelette, une institutrice contrainte de retirer son rose aux ongles, un couple en voyage de noces et un autre fêtant leur cinquante ans de mariage. Il est question de rêves, d'espoir, de pardon ou de promesse de se revoir... Ces tranches de vie sont reliées entre elles par un fil invisible qu'on se plaît à suivre aveuglement jusqu'à ce que la fin nous ceuille comme par magie. J'ai une fois de plume savouré la plume de l'autrice qui, à travers ce nouveau roman, nous invite à partager nos rêves, à y croire, à saisir les opportunités qui se présentent, en n'oubliant jamais que tout est possible ! Poésie, douceur et émotions sont une fois de plus au rendez-vous.