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3,89

sur 394 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Mon deuxième essai de littérature japonaise ! J'avoue que j'ai été attirée par le titre et la couverture !

Plus qu'un roman, c'est plutôt douze nouvelles liées entre elles par un personnage commun, relatant des tranches de vie, chaque chapitre correspondant à un mois et une couleur.

Très court, facile à lire, ce qui m'a bien convenu !

Lecture plaisante, au rythme lent et calme à accompagner d'une bonne tasse de chocolat chaud !
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Un jeudi saveur chocolat est un roman doux dans la même lignée que La bibliothèque des rêves secrets. Chaque chapitre est dédié à un personnage et à une couleur, tous sont liés par un fil conducteur et un personnage mystérieux qui fait quelques apparitions. L'ouvrage commence au Japon et se poursuit en Australie. On retrouve les éléments qui ont fait le succès de son précédent roman : de la douceur, des petits moments philosophiques, des sujets tabous mis en avant, une plume simple et efficace. Mais j'ai trouvé que ce roman était moins puissant que La bibliothèque des rêves secrets, les histoires ne sont pas toutes du même acabit, certaines s'essoufflent assez rapidement. J'ai préféré les histoires se passant au Japon, j'ai l'impression que celles qui avaient lieu en Australie étaient moins abouties. J'ai aussi appris que ce roman était à la base des articles écrits pour un magazine de Sydney et qu'ils avaient été retravaillés par l'autrice pour en faire un roman. Peut-être cela explique-t-il mon ressenti ?
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Peut-être j'attendais trop de cette lecture.
Je devais lire ce livre depuis sa parution.
J'ai du passer à coté comme cela arrive.
J'ai aimé la façon d'aborder le récit en partant des couleurs .
Comme souvent en ce qui concerne la littérature japonaise j'ai été transporté par la quiétude et la sérénité de l'univers de ce livre.
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J'avais beaucoup aimé La Bibliothèque des rêves secrets de Michiko Aoyama et j'avais entendu du bien de ce Jeudi saveur chocolat. J'ai dévoré ce roman en une soirée mais j'ai un peu moins aimé que La Bibliothèque...

Un jeudi saveur chocolat est composé de 12 nouvelles, la première et la dernière se déroulent au café Marble, les autres nous font suivre des personnages entre Tokyo et Sydney selon un système de chaîne (chaque histoire est liée à la précédente car un personnage d'une nouvelle devient le protagoniste de la suivante) : j'ai énormément aimé ce procédé, c'est très amusant d'essayer de deviner sur qui va se concentrer la nouvelle suivante mais aussi découvrir un nouveau personnage, son histoire, ses souhaits... Cela donne aussi au roman un côté "page-turner" car on a envie de savoir ce qu'il va arriver à chacun, comment ils sont liés les uns aux autres mais aussi qui est le mystérieux Master, personnage qui sert de lien et qui fait un peu office d'ange gardien.
Comme dans chaque roman japonais que j'ai lu, j'apprécie également de retrouver, au travers de ces 12 nouvelles, des informations sur la vie au Japon et la culture japonaise, avec en plus une petite échappée ici en Australie : c'est très intéressant d'en apprendre plus sur ce pays, sur les différences culturelles et sociétales qu'il existe avec le Japon... J'ai aimé également le fait qu'à travers ces petites histoires, on ait un message sur les relations familiales et amicales, mais surtout le fait de croire en ses rêves, ne pas hésiter à saisir sa chance voire tout simplement à voir le bon côté des choses. Des messages typiquement feel-good mais quand c'est japonais, ça me plaît ^^

Malgré ces points positifs et le fait que j'ai passé un bon moment de lecture avec ce Jeudi saveur chocolat, j'ai moins aimé ce roman que ce que j'espérais : je pense que c'est essentiellement dû à la qualité assez inégale des nouvelles, surtout si on les compare les unes aux autres. Il y a en effet des histoires que j'ai trouvé très émouvantes et d'autres qui m'ont parues plus fades car moins intéressantes voire assez anecdotiques. C'est un peu dommage !
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À chaque chapitre du roman correspond une couleur ( 12 au total). Tandis que le personnage principal de chacun d'eux se voit confronter, tôt ou tard, à l'un des protagonistes des divers chapitres. L'ensemble fonctionne en réseau.

Le lecteur fait un aller-retour entre le Japon et l'Australie au gré des pérégrinations et des émotions des uns et des autres.
L'auteur sème des petits cailloux tout au long des pages pour que chacun trouve sa part de bonheur.

J'ai lu les deux romans* de Michiko Aoyama en quelques jours, aussi le sentiment de trop plein de bons sentiments peut-il altérer mon sens critique. Les dernières histoires de "Un jeudi saveur chocolat" me paraissent fades, voire superflues. Néanmoins le rythme des récits est apaisant, c'est déjà beaucoup, non !

* La Bibliothèque des rêves secrets et Un jeudi saveur chocolat ( romans traduire du japonais au français et parus ce jour- 16 juin 2033).
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J'ai eu l'occasion de découvrir ce livre tout à fait par hasard. le titre et la jolie illustration m'ont tout de suite attirée. de plus, je ne suis pas une grande habituée à la lecture nippone et cela a éveillé ma curiosité.

J'ai immédiatement eu du mal avec la traduction mais l'utilisation de mots et de phrases simplistes est peut être également un choix de l'auteure. Passé cela, j'avoue que l'idée générale du roman est plutôt séduisante. Chaque chapitre a un narrateur différent et tous sont liés plus ou moins les uns aux autres. le lecteur fait une boucle et revient au dernier chapitre vers les personnages évoqués au début du roman qui sont à l'origine de ce fil rouge.

J'étais dans une période où j'avais besoin d'une lecture feel good, du coup, je dois dire que Un jeudi saveur chocolat a fait le job. Il ne faut pas lui en demander plus par contre. Il faut juste se laisser porter par une lecture simple mais néanmoins poétique.
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J'ai bien aimé la première moitié mais une fois qu'on est passé aux points de vu à Sidney j'ai progressivement perdu de l'intérêt pour le livre, je ressentais plus la magie et la douceur du Japon. Peut-être qu'aussi ce n'est pas mon style de roman et que passé un certain nombre de petite histoire j'ai commencé à me lasser de la candeur du récit et de son manque de réalisme alors même que c'est le principe du roman
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Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama est un roman dont le point commun de toutes les personnes est le café Marble de près ou de loin.
L'histoire est légère, facile à lire.
Le roman se déroule entre le Japon et Sydney en Australie et chaque chapitre raconte l'histoire d'un nouveau personnage et ses sentiments. Tous les personnages sont liés et à la fin du livre, j'ai envie de dire que « la boucle est bouclée ».

L'histoire me laisse un goût d'inachevée, les histoires sont survolées et n'ont pas vraiment d'interêts mais il y a ce lien, qu'on a envie de découvrir et de connaitre. le roman est doux, facile… j'ai de loin préférée l'ouvrage « la bibliothèque des rêves secrets » du même auteur qui m'a réellement transporté dans cet univers et dans la vie des protagonistes alors que là non. Il manquait à mon goût un je ne sais quoi pour m'immerger pleinement dans l'histoire.
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J'avais été attirée par la couverture : un chat, un livre, une tasse de chocolat chaud…
Un roman formé de douze petites histoires liées entre elles par une sorte de chaine de rencontres. Douze chapitres qui ont un titre, le premier ayant donné le titre du livre et qui tous ont un lien avec une couleur (chocolat, jaune, rose, bleu, rouge, gris, vert, orange, bleu turquoise, noir, mauve, blanc)
Et comme toujours, j'aime qu'on me parle de couleurs… mais comme souvent, je ne m'attache pas aux personnages dans les romans japonais. Pourtant elle pourrait être attachante cette petite dame du jeudi .. mais non, il me manque l'étincelle… elle est fade, trop réservée peut-être, presque inexistante, sans consistance à mes yeux et croyez que je le regrette. J'essaye mais à de rares exceptions, j'ai du mal avec les personnages japonais, trop réservés à mon goût. Mais j'ai bien aimé cette petite lecture, qui malheureusement, je le sens, ne laissera pas de traces dans ma mémoire… C'est fin, délicat, joli, mais cela ne me touche pas…

Lien : https://www.cathjack.ch/word..
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Caché sous les magnifiques cerisiers japonais, à Tokyo, le Café Marble s'avère un lieu singulier. Tout d'abord, il n'y a qu'un serveur. Ensuite, uniquement 3 tables sont disponibles; puis, des peintures d'artistes émergeants arborent les murs. Dans ce lieu, des clientes et des clients défilent. le jeudi, une femme commande toujours un chocolat chaud et elle rédige des mystérieuses lettres. Ensuite, une professeure au primaire se pose des questions existentielles et une publicitaire très occupée doit transiger avec son jeune fils alors que son mari est à l'extérieur pour affaire.

Ces êtres possèdent une couleur bien à eux et ils viennent se réfugier dans le café Marble pour tenter de retrouver un sens à leur existence.

Mes impressions

Ce petit roman chorale apparaît adéquatement construit et rédigé. Il semble parfait pour être lu dans une balançoire en été, sous une couette en hiver ou auprès d'un feu de foyer en automne. Il se lit bien, facilement et rapidement. L'instance lectrice ne se casse pas la tête en le lisant. Elle passe plutôt un excellent moment de lecture avec ces personnages en quête d'un peu d'amour. L'écriture est fine, délicate, onirique. J'aimerais aussi me retrouver dans ce petit café et observer les magnifiques cerisiers japonais en fleurs. Cela doit être une expérience féérique. Et boire un chocolat chaud, c'est si bon, c'est tellement réconfortant!

Par ailleurs, j'ai particulièrement apprécié le personnage de Master. Il agit comme un marionnettiste tirant les ficelles du destin des autres. Comme il le mentionne :

«Mon rôle est de dénicher d'incroyables talents cachés et de les révéler au monde. J'aime le moment précédant l'accomplissement d'un rêve.» (p. 177)

Il est le catalyseur de rêves des étrangers et il les guide sur le chemin de la liberté. Il réussit à détecter le potentiel et les forces des autres. Il change pour le mieux la vie de ses semblables. Cela fait du bien à l'âme de rencontrer un tel personnage.

Dans ce livre composé de 12 chapitres, les personnages sont intimement liés à une couleur, Par exemple, pour Sydney, propriétaire d'une «sandwicherie», la couleur orange apparait celle le caractérisant. Comme il le mentionne :

«C'est une couleur gaie. Je n'ai pas assez confiance en moi pour préférer le rouge et je ne suis pas suffisamment excentrique pour choisir le jaune. le orange, c'est chaleureux, ça rend joyeux et plein d'énergie.» (p. 143)

Mais encore, les 12 chapitres permettent de tisser une toile entre Tokyo et Sydney. Master contribue à sa manière à le faire et à rendre possible la réalisation des rêves de certains habitants de ces deux villes.

Si vous avez envie de passer un bon moment de lecture, je vous encourage à lire Un jeudi saveur chocolat. C'est mignon comme un macaron au chocolat qu'on prend le temps de déguster. L'écriture de Michiko Aoyama est intelligente grâce à la construction narrative.
https://madamelit.ca/2023/09/11/madame-lit-un-jeudi-saveur-chocolat-de-michiko-aoyama/
Lien : https://madamelit.ca/2023/09..
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