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3,88

sur 392 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'avais beaucoup aimé le premier roman de cette auteure, "La bibliothèque des rêves secrets", qui se passait dans une bibliothèque de quartier, mais je crois bien que j'ai encore plu aimé cette histoire-là.
C'est un tout petit café, caché au fond d'une ruelle qui est le lien entre les personnes que l'on va rencontrer au fil de cette jolie histoire, douce et poétique.
Chaque chapitre met à l'honneur une couleur et celle-ci représente une tranche de vie.
Nous aurons ainsi 12 couleurs, 12 portraits d'hommes et de femmes, de tout âge, de toute condition sociale, traversant toute une palette d'émotions.
On va faire la connaissance d'une jeune femme qui commande tous les jeudis un chocolat chaud, d'une autre qui est en adoration devant la couleur verte au point de la peindre inlassablement, d'un homme au foyer qui s'occupe de son petit garçon, d'une sorcière aimant le turquoise, d'un vieux couple encore amoureux après 50 ans de mariage....
J'ai été subjuguée par cette histoire tendre qui tisse autour de nous un cocon moelleux, qui nous embarque pour un voyage apaisant, entre le Japon et l'Australie.
Je remercie Babelio et les éditions Nami pour ce envoi.
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A Tokyo, le petit café Marble se cache derrière des cerisiers, le long d'une rivière. Master, le propriétaire, en a confié la gérance à Waturu, un serveur zélé et bienveillant. On y croise des habitués, des habitants du quartier ou qui y travaillent, à l'instar de cette jeune femme qui vient boire un chocolat chaud tous les jeudis et dont le serveur est secrètement amoureux.
Entre Tokyo et Sydney, Michiko Aoyama brosse douze portraits tout en délicatesse, douze personnages associés à une couleur, tous reliés entre eux par le mystérieux Master, un homme qui aime réaliser les rêves.

Quel bonheur ce serait de s'attabler au café Marble pour y déguster une boisson réconfortante, en admirant les cerisiers en fleurs…
Le temps d'une pause, se laisser bercer par l'ambiance chaleureuse de ce lieu hors du temps.
Et faire la connaissance d'Eni, Asami ou Yasuko.
Et s'envoler vers l'Australie, pour regarder You peindre toutes les nuances de vert du jardin botanique ou déguster un des sandwichs amoureusement préparés par Ralph.
Profiter d'un moment de douceur et de bienveillance le temps d'une parenthèse enchantée.
Oui, ce serait le bonheur de prendre son temps, confortablement installé dans le café Marble, protégé du bruit et de la fureur du monde, et se dire que parfois, l'amour est réciproque, que les rêves se réalisent, que la vie est belle.
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Aimeriez-vous découvrir Sydney ? Nous partirons du Café Marble, minuscule établissement de Tokyo. Rendez-vous : un jeudi, à 15 heures précises. Vous y rencontrerez certainement Waturu, le jeune serveur, qui gère seul le café de Master, le propriétaire. Vous ferez connaissance de Chocolat chaud, surnom d'une habituée qui vient, semaine après semaine, déguster une tasse de chocolat chaud, et écrire de longues lettres en anglais. Ce jour-là, vous croiserez également le chemin d'Asami, jeune mère de famille qui doit impérativement préparer un bento pour son fils, le petit Takumi, et qui cherche la recette de l'omelette roulée.... Puis c'est Ena, la jeune institutrice de Takumi, qui vous racontera ce qui lui est arrivée à l'école....

Un jeudi saveur chocolat se compose de douze chapitres, autant de nouvelles parues entre juin 2015 et mai 2016 sur le site de Japaralia, magazine japonais gratuit qui traite des nombreux aspects de la vie à Sydney. En effet, chacune des nouvelles contribue, à sa manière, à tisser un lien entre Tokyo et Sydney. Dans ce roman, nous retrouvons un petit nombre de personnages dont la vie est intimement liée à une couleur. Master, un Japonais d'une cinquantaine d'années, au front orné d'un grain de beauté, joue le rôle du fil conducteur entre ces personnages. Master : un mot anglais passé en japonais qui signifie responsable, maître, gestionnaire, expert, animateur, point d'appui. Et c'est bien ce dont il s'agit là. Master est l'homme qui encourage, qui soutient, rend possible l'impossible, en un mot : veille à ce que les rêves se réalisent à Tokyo comme à Sydney.

J'avais beaucoup aimé La bibliothèque des rêves secrets, de Michiko Aoyama. Les douze nouvelles d'Un jeudi saveur chocolat déclinent, chacune à leur manière, chacune d'une couleur différente, ce message-clé : il ne faut pas laisser les rêves s'étioler... il faut oser, encore et encore, pour pouvoir, un jour, "partager..... plein de rêves aussi éloignés que les étoiles et plein d'événements si minuscules qu'ils tiendraient dans la paume de la main"....
Et c'est ainsi que notre voyage prend fin dans le petit café de Tokyo. Un an et demi se sont écoulés... Finalement, après beaucoup d'hésitation, je me suis décidée : c'est la nouvelle intitulée "Le compte à rebours - Vert - Sydney, chapitre 7 du roman, qui est ma préférée... L'histoire de You, la jeune femme qui n'aime peindre que du vert, m'a beaucoup émue.

Une belle lecture, des personnages que je garderai longtemps en mémoire.
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Cela faisait quelques temps que je n'avais pas lu un livre qui m'apporte un réel plaisir. Avec celui-ci, c'est chose faite, j'attends de lire les autres romans de l'auteure avec impatience.

Un jeudi saveur chocolat- est un roman qui ne s'étale pas, il dit juste ce qu'il faut et il le dit bien.

On y découvre la vie douze personnages japonais ou australiens liés les uns aux autres par un lien d'amitié, d'amour ou familial, le point de vue est toujours positif. Chaque chapitre se centre sur une tranche de vie d'un ou deux personnages.

La narration et la structuration du récit sont subtiles, on glisse d'un personnage déjà évoqué dans le chapitre précédent en narration externe, à celle plus intime de ce même personnage qui se met à parler, à prendre vie sous nos yeux, ce qui lui donne du relief et de la profondeur en le rendant plus proche du lecteur, plus réels et accessibles.

Quant à l'écriture elle est discrète, légère, pudique, toute en finesse. Les mots semblent danser comme une plume légère sur le papier, alors on se met à rêver, imaginer, on attrape au vol les rêves, les pensées, les histoires de chaque personnage.

Une écriture intelligente, épurée qui ne dit que l'essentiel. Un roman subtil qui nous nourrit avec peu de choses, celles, très simples, de la réalité quotidienne.
Beaucoup de douceur dans ce roman japonais tout en couleur.

Je l'ai lu avec un réel plaisir.

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Voici mon retour de lecture sur Un jeudi saveur chocolat de Michiko Aoyama.
À Tokyo, le petit café caché sous les cerisiers le long de la rivière Meguro accueille toutes les semaines une mystérieuse habituée.
Chaque jeudi, Mme Cacao – comme la surnomment gentiment les employés – commande un chocolat chaud avant de s'installer à la même table en bois proche de la baie-vitrée.
Et chaque jeudi, elle sort un délicat papier à lettre et se lance dans la rédaction d'une longue missive. Une routine immuable qui ne manque pas d'éveiller la curiosité du serveur.
Jusqu'au jour où Mme Cacao éclate en sanglots devant sa tasse..
Un jeudi saveur chocolat est un roman qui nous fait voyager de Tokyo à Sydney. Il entremêle 12 tranche de vie, que j'ai pris plaisir à suivre.
Ce roman dépeint avec une grande justesse la société japonaise. J'ai adoré voyager, et bien sûr retrouver Tokyo où j'étais il y a peu.
J'ai apprécié la composition de cet ouvrage ; le fait qu'il y ai 12 chapitres dont le titre est une couleur et le nom de la ville où il se déroule. C'est très clair, on sait où on va :)
Ces 12 chapitres sont presque des nouvelles qui misent bout à bout se complètent.
Le café Marble est là, comme un fil rouge ; un élément qui relie tous les protagonistes entre eux. Il y a un lien entre les personnages que l'on découvre au fur et à mesure que les pages se tournent. Ils sont tous attachants, et j'ai aimé suivre leurs aventures.
C'est un joli roman très simple mais réussit. Il est apaisant et fait du bien :)
J'ai adoré ma lecture et je le note cinq étoiles.
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Au bout d'une rangée de cerisiers
un havre de paix
"Le café Marble" !

J'aimais rêver !!!!

* Les cerisiers sont blancs
Les oiseaux sont contents
Revoilà le printemps ....... *

(interprété par Gilbert Bécaud)

Tout rebondit d'une histoire à l'autre , comme une balle de ping-pong ;
et nous retrouvons à chaque fois un protagoniste ou l'autre ,
une jolie couronne de fleurs de vie
Une belle continuité !
La vie dans toute sa simplicité .

Un peu chamallow !
Mais que cette lecture positive fait du bien !

- Merci pour cette sélection masse critique qui ne pouvait pas mieux tomber -
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Un gros gros coup de coeur pour ce roman choral qui présente dans chaque chapitre un personnage en lien avec une couleur. le roman commence au Japon, à Tokyo, et nous fait voyager entre le Japon et Sydney, en Australie. A chaque fois, le nouveau personnage nous permet de mieux comprendre l'histoire. C'est un roman plein de chaleur, de douceur et d'amour. Il me donne très envie de lire le premier roman de cette autrice !
Je suis toujours amusée par les coïncidences qui me conduisent à lire à la suite des romans qui ont des points communs. Ma dernière lecture se passait entre la Chine et la France. Là on reste en Asie pour s'imprégner de l'état d'esprit du Japon 😉
En tout cas, c'est une lecture que je conseille !
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Aujourd'hui je vous parle d'un petit bonheur de roman.
Un roman de l'auteure Japonaise Michiko Aoyama. Un roman d'une douceur exquise, d'une profondeur délicate et tout plein d'émotions fines et légères.

Un roman chorale qui se divise en 12 chapitres.
Chaque chapitre a sa couleur et son personnage central.
La douce écriture, nous fait vivre une petite histoire à chaque chapitre, et nous fait découvrir des personnages tous plus attachants les uns que les autres.
Ce roman est un bouquet de tendresse, de délicatesse.
La construction de ces 12 chapitres est intelligente et fine. 12 tranches de vie que nous découvrons et dont chaque personnage est lié au précédent avec originalité.
Un roman court, qui se lit très rapidement et très facilement. Un magnifique moment de dépaysement, de finesse et d'élégance.
On est enveloppé dans un petit cocon ouaté, confortablement installé pour se promener de Tokyo à Sydney, du café Marble au zoo de Taronga…et assister à ces moments de vie, d'amour, et d'amitié …

Je ne vous en dit pas plus pour que vous puissiez le découvrir pleinement en vous laissant porter par l'ambiance.

Merci beaucoup à @babelio et @nami pour cette découverte dans le cadre de la masse critique privilégiée.
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Une lecture qui se savoure comme un bon chocolat chaud par une froide journée d'hiver.

Dans un petit café bien caché de Tokyo, se déroule chaque semaine une étrange rencontre : une jeune femme s'installe et écrit des lettres. Jusqu'au jour où celle-ci fond en larmes sur ses courriers.

De Tokyo à Sydney, par un fil reliant 12 récits, l'auteur va nous emmener dans différentes situations où s'entremêlent relations humaines, pudeur des sentiments et amour, qu'il soit amoureux ou familial.

J'ai beaucoup aimé ces scènes de vie tout en douceur qui invitent à trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien. Par ces mots, on se rend compte que parfois il suffit de pas grand-chose pour se sentir bien et heureux.

Le style est très doux, agréable à lire. Une belle lecture reposante et pleine d'espoir.
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Nouveau coup de coeur de la littérature japonaise pour moi. Après avoir adoré La bibliothèque des rêves secrets, je n'avais pas hésité à m'inscrire pour recevoir le nouveau roman de l'autrice, et je ne regrette pas. J'en profite pour remercier grandement Babelio et les éditions Nami pour l'envoi.

Ce roman choral retrace la vie de personnages intimement liés à une couleur chapitre après chapitre. Au fur et à mesure, nous découvrons d'ailleurs qu'ils sont tous liés les uns aux autres et que leurs histoires construisent le tableau d'un voyage attendrissant entre le Japon et l'Australie.

Master, un homme japonais d'une cinquantaine d'années, et son café tokyoïte, apparaissent vite comme le fil conducteur des douze portraits d'hommes et de femmes de tout âge et de toute condition sociale. Avec eux, le lecteur traverse une palette d'émotions tandis que leurs histoires s'entremêlent avec poésie et prennent sens de plus en plus profondément.

Comme dans le précédent roman de Michiko Aoyama, la plume est pleine d'élégance et de délicatesse. Ce fut une très belle lecture dont je garderai un très bon souvenir pendant longtemps.

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