Un jeudi saveur chocolat

Une lecture apaisante, à savourer…autour d'une bonne tasse de chocolat chaud.

Le café Marble est un petit établissement situé dans un quartier résidentiel de Tokyo, au bout d'une allée de cerisiers. Wataru, 23 ans, y travaille comme serveur. Ce café n'est connu que des habitués. Nous allons y faire des rencontres riches et précieuses.

Chaque chapitre met en avant une couleur et un personnage. Douze chapitres que l'on peut lire comme des nouvelles. S'ils ont l'air indépendants au premier abord, on se rend vite compte que les différents personnages s'enchevêtrent et s'entremêlent. Un personnage secondaire dans un chapitre devient le personnage principal du chapitre suivant.

Tout commence avec « Chocolat chaud » surnom qu'à donné Wataru a une jeune femme qui vient au café chaque jeudi à 15h00. Elle s'assoit toujours à la même place et commande toujours un chocolat chaud. Wataru en pince pour elle, il nous l'avoue.

A travers ces tranches de vie, nous naviguons entre Tokyo et Sydney. Dans chaque récit, on retrouve Master, le propriétaire du café, tel un maître des rêves. Car chaque personnage a un rêve, qu'il s'efforce de réaliser. Devenir une mère accomplie, trouver son âme soeur et se marier, vieillir ensemble, des rêves simples auxquels on aspire tous et toutes.

« Mon territoire se limitait à ce café, situé au coeur d'un bâtiment à un étage. Mais ce petit monde me suffisait. Même si la pièce était vieille et exigüe, il était facile de cuisiner grâce aux deux plaques de cuisson à gaz et surtout, j'adorais ce café. Et puis, j'étais tombé amoureux d'une cliente intelligente aux cheveux châtains. »

La plume de l'auteure est délicate, fine, poétique. Elle apporte apaisement et calme. C'est ce que j'aime dans la littérature japonaise. La lenteur, les réflexions philosophiques. « Un jeudi saveur chocolat » est une lecture qui remet les idées en place. Elle m'a permis de me poser, de prendre du recul, de retrouver l'essentiel : me reconnecter avec moi-même. On peut s'identifier facilement à presque tous les personnages, on apprend à leurs côtés. Dans notre vie de dingue, où tout se fait à 100 à l'heure, cette lecture est là pour nous ouvrir les yeux et ralentir.

Certains chapitres m'ont moins intéressés que d'autre, notre perception est différente, nos attentes le sont également. Chacun pioche ce dont il a besoin, ici un peu d'amour, là, une belle amitié, ailleurs, du respect.

L'auteure nous offre une petite immersion dans la culture nippone, leur sens du travail, leurs interactions sociales, leur discrétion, leur retenue. Leur culture unique est très différente de la nôtre.

« Je pense que ce qui compte, ce n'est pas de suivre une route droite, c'est de marcher aussi droit que possible sur un chemin tortueux. »

Comme pour son précédent roman, la couverture est superbe. Après la chambre, nous voici dans le salon. Un chat et un livre, toujours présents, le bonheur quoi !

Je vous conseille chaudement « Un jeudi saveur chocolat », vous ne regretterez pas le voyage, faites-moi confiance !

« Je veux te raconter mon histoire, écouter la tienne. Et partager avec toi plein de rêves aussi éloignés que les étoiles et plein d'événements si minuscules qu'ils tiendraient dans la paume de la main. »

Je remercie les Éditions Nami et Babélio pour cette lecture.

#Unjeudisaveurchocolat #MichikoAoyama #Nami
Lien : https://soniaboulimiquedesli..

Un jeudi saveur chocolat est un très joli roman choral nous faisant voyager de Tokyo à Sydney et nous menant à la rencontre de douze personnages. Tout commence à Tokyo dans un petit café situé au bord d'une rivière à l'ombre des cerisiers. Ce roman doux et poétique m'a fait voyager. J'ai aimé découvrir l'histoire de chacun des personnages et les voir avancer chacun à son rythme sur le chemin de la vie. C'est un roman touchant, bienveillant et rempli d'espoir qui nous fait réfléchir et qui nous invite à apprécier les petites choses de la vie. J'ai beaucoup aimé être transportée dans cette bulle de douceur qu'est Un jeudi saveur chocolat.

À chaque chapitre du roman correspond une couleur ( 12 au total). Tandis que le personnage principal de chacun d'eux se voit confronter, tôt ou tard, à l'un des protagonistes des divers chapitres. L'ensemble fonctionne en réseau.

Le lecteur fait un aller-retour entre le Japon et l'Australie au gré des pérégrinations et des émotions des uns et des autres.
L'auteur sème des petits cailloux tout au long des pages pour que chacun trouve sa part de bonheur.

J'ai lu les deux romans* de Michiko Aoyama en quelques jours, aussi le sentiment de trop plein de bons sentiments peut-il altérer mon sens critique. Les dernières histoires de "Un jeudi saveur chocolat" me paraissent fades, voire superflues. Néanmoins le rythme des récits est apaisant, c'est déjà beaucoup, non !

* La Bibliothèque des rêves secrets et Un jeudi saveur chocolat ( romans traduire du japonais au français et parus ce jour- 16 juin 2033).

UN JEUDI SAVEUR CHOCOLAT de Michiko Aoyama chez @editionsnami

Une histoire douce et poétique, un roman court et emprunt d'humanité.
Un joli voyage entre l'Australie et le Japon.
J'ai à nouveau été charmée par la plume de Michiko

Merci @babelio_ et Nami pour cet agréable intermède.

J'ai passé un joli moment lecture.
Lien : https://instagram.com/descha..

J'ai lu ce livre sur deux jours. le premier, je l'ai refermé sans savoir si je le terminerai... Je n'étais pas suffisamment accrochée par ces instants choisis un peu mielleux, qui s'enchaînent d'un chapitre à l'autre par le biais des personnages, un peu comme dans la chanson du chapeau de paille / paillasson.
Le 2ème jour, je suis allée jusqu'au bout avec plaisir, sans pouvoir déterminer si cela est lié à un changement de l'écriture (des intrigues un poil plus complexes ? ), ou à une évolution de mon humeur.
Certains jours, j'ai davantage besoin de douceur et de positivisme. Gardez-vous ce recueil pour ces moments là.

Je découvre les éditions Nami grâce à ce roman.

J'avais besoin d'un peu de douceur, et c'est précisément dans ce roman que je l'ai trouvée.
J'ai découvert un roman choral qui invite au voyage, entre Tokyo et Sydney.
Je trouve ce type de roman assez original, on y découvre 12 tranches de vie mais tout nous ramène au Café Marble.

C'est un livre sur l'amour et l'amitié. Un livre qui donne envie d'un chocolat chaud.
Un livre doudou que je vous conseille.

Un jeudi saveur chocolat est une compilation d'histoires publiées dans un magazine australien, Japaralia , à destination des Japonais vivant à l'étranger. C'est une réécriture et une adaptation du roman de 12 Coloured Pastels -juuni-iro no pastuteru paru entre juin 2015 et mai 2016. On pourrait de prime abord penser que ce sont des nouvelles, il n'en est rien. Chaque histoire est différente mais à l'intérieur, l'auteure glisse un personnage que nous retrouvons dans l'histoire suivante. On a l'impression, pour donner une image concrète, que l'auteure tricote une écharpe multicolore et à chaque fois change de couleur de fil.

Cela est d'autant plus visible car chaque chapitre porte le nom d'une couleur. Par exemple, le Chapitre 1 avec « un jeudi saveur chocolat » « Marron-Tokyo », ou encore chapitre 8, « le plus beau jour de la vie de Ralph Orange Sydney » ou le dernier, le chapitre 12, « Une lettre d'amour Blanc-Tokyo ». Comme on peut le remarquer, le premier chapitre a donné le titre du livre et le livre comporte douze chapitres

En effet, l'histoire commence à Tokyo dans un petit café, le Café Marble. Wataru, un jeune Japonais, vient de perdre son travail. En rentrant dans ce café, il voit le propriétaire (appelé Master) en train d'afficher une petite annonce. Il est recruté, à son grand étonnement, sur le champ, et devient responsable du café tout de suite. Sa beauté ne manque pas d'attirer l'attention des clientes qui fréquentent le café. C'est un détail qui a son importance.

Tous les jeudis, une femme d'un certain âge s'installe toujours à la même place et prend un chocolat chaud en maintenant une correspondance en anglais avec une personne qui se trouve en Australie. L'histoire est posée et d'une simplicité inouïe mais c'est dans la manière dont Michiko Aoyama présente ses personnages et comment ils évoluent que le talent de l'auteure se révèle. le lecteur rentre très vite dans l'histoire et se passionne pour ces personnages qui apparaissent au fur et à mesure.

Derrière ce roman en apparence très simple, Michiko Aoyama en profite pour décrire la société japonaise.

Si ce livre devait avoir un goût, ça serait un mélange de café, de chocolat et d'omelette sucrée.

Dans "Un jeudi saveur chocolat", on voyage du Japon à Sydney, d'un simple café à une galerie d'art, le tout en suivant des personnages plus différents les uns que les autres... et qui sont pourtant liés par si peu de choses.

Chaque chapitre, basé sur une couleur précise, nous plonge dans le quotidien d'un personnage. Qu'il soit triste ou pas, la fin n'est jamais décevante.
Les histoires s'attardent sur des petits détails de la vie auxquels on ne prêterait pas forcément attention, des réflexions des protagonistes auxquelles on ne s'intéresserait pas habituellement. Et pourtant, ce livre nous montre que les petites choses de la vie peuvent faire notre bonheur — même un infime rayon de joie.

Ce que j'ai particulièrement aimé, c'est le fait que tous les personnages sont liés d'une manière ou d'une autre. Un voisin de table, la maîtresse de son enfant, des amis communs... ils ne se connaissent pas forcément, mais quelque chose ou quelqu'un les relie étroitement.
C'est ici que Master intervient, le personnage le plus mystérieux de ce roman. Il semble capable de créer des liens forts ou de mettre en valeur les talents de chacun rien qu'en suivant son instinct. Ou alors, en suivant le fil du destin, qui sait ?

"Un jeudi saveur chocolat" était très agréable à lire.
Ça le serait certainement plus en buvant une bonne tasse de chocolat chaud, enfouie dans un plaid tout doux, tout en tournant les pages de ce livre.

J'ai eu l'occasion de découvrir ce livre tout à fait par hasard. le titre et la jolie illustration m'ont tout de suite attirée. de plus, je ne suis pas une grande habituée à la lecture nippone et cela a éveillé ma curiosité.

J'ai immédiatement eu du mal avec la traduction mais l'utilisation de mots et de phrases simplistes est peut être également un choix de l'auteure. Passé cela, j'avoue que l'idée générale du roman est plutôt séduisante. Chaque chapitre a un narrateur différent et tous sont liés plus ou moins les uns aux autres. le lecteur fait une boucle et revient au dernier chapitre vers les personnages évoqués au début du roman qui sont à l'origine de ce fil rouge.

J'étais dans une période où j'avais besoin d'une lecture feel good, du coup, je dois dire que Un jeudi saveur chocolat a fait le job. Il ne faut pas lui en demander plus par contre. Il faut juste se laisser porter par une lecture simple mais néanmoins poétique.

Wataru est employé du café Marble depuis 2 ans. Malgré un emplacement un peu en retrait des grands axes, il voit passer beaucoup de monde et le café est un vrai havre de paix pour les clients de passage, comme pour les clients habituels...

Dans ce roman, un fil rouge : le café Marble, à Tokyo. Un peu caché, mais tellement typique de la ville bouillonnante. C'est là que se croisent, sans même le savoir, les personnages qui vont vivre tout à tour des joies et des galères. Chacun vient avec son histoire que l'on va prendre plaisir à découvrir !

"Un jeudi saveur chocolat" est un beau roman, très bien écrit et très bien construit, sur les tracas de la vie, mais aussi sur les petits et grands bonheurs&#xNaN
Un vrai page-turner ! On le repose, le sourire aux lèvres, avec l'envie de prendre son temps et de savourer ce qui nous entoure 😊