Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m’envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli
Tout rêve bouteille à la mer
Dans cette couleur de l'absence
Rien n'a plus ni sève ni sens
Que faire de mon cœur amer.
Tu ne veux plus même que je te touche
Tu fuis ma main Tu souffle Tu gémis
Et ma peur suit ta plainte sur ta bouche
Comme un danger pour un instant remis.
Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer
S'y jeter à mourir tous les désespérés
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire
J'ai réinventé le passé pour voir la beauté de l'avenir.
Brave, pour peu que je trouve une occasion favorable, lâche si je ne la trouve pas...
Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble
C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble
Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble.
O paysage énorme à ta course ouvert comme
Un miroir où se heurte et s'étonne le vent
T'en souviens tu dis moi des chevaux et des hommes
Et de l'immense orgueil d'être jeune et vivant
Ah c’est toujours toi que l’on blesse
C’est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur ma faiblesse
Toi qu’on insulte et qu’on délaisse