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3,54

sur 211 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au cours des années '20, une jeune homme de 29 ans, représentation de l'auteur lui-même, déambule dans les rues de Paris. Un Paris qu'il connait par coeur mais qu'il découvre avec des yeux nouveaux, celui du poète surréaliste. Il nous entraîne donc dans d'innombrables descriptions dont certaines concernent des monuments historiques qui ont leur importance dans ce Paris du début du XX ème siècle, telle la description de l'opéra, mais d'autres qui sont beaucoup plus anodines comme celles d'un coiffeur, d'un tailleur ou encore des bains...
L'auteur interrompt sans cesse ses descriptions pour nous faire lire la reproduction d'une affiche, d'une carte de restaurant ou encore pour nous apporter des réflexions sur la vie, l'amour...
Vu que c'était le premier ouvrage que je découvrais issu du mouvement surréaliste, j'ai eu un peu de mal avec cet ouvrage, non pas avec l'écriture d'Aragon en elle-même mais plus en raison de ses récurrentes élucubrations. Aragon étant néanmoins considéré comme l'une des plus grandes figures de ce mouvement et, étant curieuse de nature, je ne regrette cependant pas d'avoir lu cet ouvrage qui m'a quand même beaucoup appris.
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Désorientée et déroutée, je me suis perdue dans cette oeuvre, qui est en partie un guide d'exploration de Paris. J'apprécie beaucoup la poésie lyrique d'Aragon, ses alexandrins à la gloire d'Elsa. En revanche, je ne connais pas le mouvement Dada, et c'est sûrement ce qui me manque pour apprécier les différents textes - mais pour moi, la poésie doit être accessible immédiatement, sans avoir besoin de médiation ou de connaissances qui l'éclairent, et c'est ce que je regrette ici.
D'un côté, il y a l'importance des images, la volonté de susciter des images imprévues, incongrues, en décrivant la vie moderne. Et là, j'ai été séduite, par des images oniriques, quasi fantastiques : cannes s'agitant comme des vagues, sirènes derrière les vitrines, parc mystérieux la nuit, statues qui parlent, "la nuit a des bigoudis d'étincelles"... Il y a déjà une célébration de la femme, ou plutôt des femmes, qui sont toutes objets de désir : les prostituées sont joyeuses, les matrones sont appétissantes, les statues séduisantes... J'ai d'ailleurs apprécié particulièrement la transformation - l'incarnation - de l'idée, de l'Idée plutôt, en femme désirable, l'Idée avec sa bouche, ses seins...
Il y a également la description d'un Paris que nous avons aujourd'hui délaissé, comme un témoignage passé, un récit de voyage ancien, avec une plongée dans des petits métiers et des lieux aujourd'hui disparus.
D'un autre côté, il y a les parties "philosophiques", notamment le texte inaugural. Et là, j'ai décroché. Il y a en partie un côté "manifeste poétique", je l'ai bien compris, avec la revendication de l'importance des images. Mais après, c'est très obscur pour moi.
Autant certaines images m'ont séduite, autant la théorie m'a laissée de marbre. Je retournerai plutôt aux poésies plus "classiques" d'Aragon sur la forme, moins expérimentales.
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Livre contenant beaucoup trop de descriptions. Ce fut pour moi très compliqué de le lire en entier, c'est bien car je n'avais pas le choix. Je n'ai pas vraiment apprécié cette lecture, bien que certains passages restent joliment écrits.
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