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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand on a des amis fans de mangas..et qui en discutent sur Babelio on se doit d'aller plonger le nez dedans (Relax et Alfaric pour ne pas les citer).

En général j'aime les mangas avec des graphismes très fins et très détaillés.. et ici ce n'est pas le cas... mais les personnages sont assez bien réussis et ce manque que détails donne un certains poids au caractère de ceux-ci.

J'avoue avoir eu du mal a apprécier l'histoire dans sa première moitié. mais en général le premier opus sert à poser les bases. Par contre la suite m'a accrochée et le final semble présager du bon. Avec de nouveaux personnages qui vont très certainement donner du pep's a l'histoire.
J'ai apprécié ces deux frères atypiques et un peu déjantés...

Bref me voilà partie pour suivre les aventures dee nos deux metal achimist.
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Dans les années 1990, dans "Diamond Is Unbreakable" le génial Hirohiko Araki mettait en scène Josuke Higashikata, un nouvel héros de la dynastie Joestar capable de tout reconstruire mais qui était confronté à la barrière de la vie et de la mort. J'avais écrit que c'était tout naturellement qu'il développait une alchimie de combat pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par un serial killer capable de tout détruire et qui en avait rien à foutre de la vie et de la mort d'autrui, et qu'il menait une Quête du Graal personnelle et collective pour devenir quelqu'un de plus de grand et plus noble pour lui faire face… Ici c'est encore plus ambitieux puisque les frères Elric (voir plus bas ^^) et leurs alliés doivent effectuer leur propre Quête du Graal personnelle et collective pour vaincre les forces obscures de la crevardise incarnées par le Grand Capital et la Bête Immonde, la dictature et le terrorisme ces deux faces de la même pièce qui ont besoin l'un de l'autre pour exister et prospérer. La mangaka ne me trompe pas : avec son uchronie arcanepunk détourant le IIe Reich européen et ses premières expériences génocidaires elle pointe du doigt le Japon Impérial et ses crimes comme l'humanité toujours pas assumés donc forcément appelés un jour ou l'autre à recommencer ! Car Hiromu Arakawa est avant tout une mangaka d'Hokkaido, ce Japon périphérique plus sensible aux inégalités et aux injustices que leurs compatriotes tokyoïtes, et en eux vit toujours le rêve de la République d'Ezo et le souvenir de Toshizo Hijitaka le dernier samouraï qui est mort en défendant la liberté, l'égalité et la fraternité ! Entre Walter Scott et Michael Moorcock (voir plus haut ^^) elle développe un tragi-comique plein de gimmicks, mais dès les premières pages j'ai tout de suite compris où elle voulait aller : il faut échanger et partager entre tous pour le bien de tous, ou bien ceux qui veulent tout prendre et ne rien laisser vont nous plonger dans les ténèbres de la crevardise hypercapitaliste !


Ce tome 1 est construit comme une suite d'épisode et la série se cherche à l'image de ses personnages !
Avant d'être un adolescent complexé par sa petite taille, Edward Elric est un magicien de génie connu sous le titre de « Fullmetal Alchemist » qui est entré au service de l'État (une dictature militaire qui ne dit pas son nom) pour obtenir les moyens d'accomplir sa quête qui est que lui et son frère Alphonse retrouvent leur intégrité. Car c'est en apprenti sorcier qu'ils ont enfreint les règles de la magie pour ressusciter leur mère décédée : l'aîné a perdu un bras et une jambe, devant ensuite un cyborg arcanepunk, et le cadet a perdu son corps, ne devant la vie qu'au génie de son frère qui lia son âme à une armure…
- dans un 1er temps, la Team Elric est confronté à un gourou apprenti maître du monde et Edward qui est athée a bien du mal à convaincre ses victimes qui sont croyantes qu'elles se font exploiter… On on est dans la dénonciation de l'impunité dont jouissent les sectes au nom de la liberté religieuse au Japon comme ailleurs, car pour information le commanditaire des attentats du métro de Tokyo en 1995 (13 morts, 6300 blessés) n'a jamais été inquiété, et en Amérique du Nord le travail des enfants et l'esclavage sont tolérés s'ils sont réalisés au nom de la religion… Tout cela avec la bénédiction de la ploutocratie mondialisée qui considère tout cela comme des expériences de Milgram à échelle locale : putain, mais quel Monde de Merde !!!
- dans un 2e temps, la Team Elric fait halte dans une ville minière de Youswell mise en coupe réglée par un membre corrompu des autorités (pléonasme ?)... Nous somme en plein dans la lutte des classes, qui d'après les élites est dépassée et ne doit plus exister mais qu'elle s'enorgueillissent d'avoir gagné, donc c'est tout naturellement qu'en établissant une coopérative ouvrière le Fullmetal Alchemist rétablit la liberté, l'égalité et la fraternité en usant de toutes les ruses de Robin des Bois… « C'est notre demeure et notre tombeau », les ouvriers attachés à la terre qui les a vu naître et à laquelle ils ont tout donné ont une autre mentalité que les nantis pourris-gâtés qui déclarent à l'emporte-pièce qu'il suffit de traverser la rue pour sortir de la misère ! (suivez mon regarde du côté d'un ancien banquier de chez Rothschild)
- dans un 3e temps, des laissez pour compte du système lancent dans un train une opération terroriste visant à prendre pour otage une grosse huile du système… pas de chance pour eux la Team Elric est déjà dans la place, du coup on est dans une version arcanepunk de "Piège à grande vitesse" ! ^^
Je connais suffisamment Hiromu Arakawa pour affirmer qu'ici elle n'est pas encore à son sommet, mais aussi pour penser que le foreshadowing réalisé autour des mystérieux homunculus est plein de promesses...
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J'ai toujours aimé lire des bandes dessinées et des romans graphiques, mais j'en lis très peu pourtant, allez savoir pourquoi. Je crois bien ne jamais avoir lu un manga avant celui-ci, Fullmetal Alchemist, choisi pour valider l'item manga du challenge Plumes féminines 2021, et si cela n'avait été de cette contrainte de lecture, je ne me serais très certainement jamais plongée dans cette épopée alchimique, que j'ai pourtant bien apprécié. Edward et Alphonse Elric ont perdu gros en tentant, par la transmutation humaine, de ramener leur mère d'entre les morts. Depuis, ils sont en quête de la pierre philosophale qui leur rendra, tel qu'ils l'espèrent, pour l'un, Edward, ses membres (un bras et une jambe), pour l'autre, Alphonse, son corps, Edward ayant réussi, par un sacrifice, à réchapper l'âme de son petit frère. À travers plusieurs intrigues dans ce premier tome, l'auteure dénonce l'exploitation, les inégalités sociales, l'abus de pouvoir… Beaucoup d'onomatopées (je sais, ça vient avec le genre) qui m'ont quand même quelque peu irrité, rendant la lecture pas toujours très fluide, mais pas assez pour ne pas m'être initiée à un genre que je vais sûrement avoir envie de continuer à découvrir, à tout du moins pour les aventures de ces deux héros rebelles et attachants.
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[ 4.5/5 ] Fullmetal Alchemist et moi, c'est une longue et solide histoire d'amour ! J'ai connu cette série à sa première diffusion en clair sur Canal+ en 2005 ; ça ne me rajeunit pas... J'ai accroché dès le premier épisode. J'adorais ce cocktail explosif d'alchimie, d'humour et de drames – et ai acheté les DVD les yeux fermés. Puis j'ai enchaîné avec les mangas quand Kurokawa a racheté la licence pour la France. Bref, vous l'aurez compris, il s'agit ici de la chronique d'une relecture. Avec – par conséquent – un oeil pas vraiment neuf, puisque j'en connais déjà les tenants et aboutissants.

Dans ce 1er tome, on entre directement dans le feu de l'action. Edward et Alphonse, deux frères, arrivent dans une ville retirée, sous la coupe d'un prêcheur. On assiste alors à l'éternel duel opposant la foi à la science. La dynamique des Elric se met déjà en place : Alphonse passe bien malgré lui pour l'aîné et son armure laisse penser qu'il est le Fullmetal Alchemist, au détriment du véritable alchimiste d'état qu'est Edward. Ce dernier me fait toujours autant rire avec son horrible complexe d'infériorité vis-à-vis de sa petite taille ; j'adore le voir en rajouter des couches après avoir tiqué sur un mot prononcé par un malheureux ne sachant pas ce qui l'attend, après une remarque la plupart du temps anodine.

Par contre, j'avoue trouver que les histoires contées dans ce 1er tome relèvent un peu trop de la « brève de trottoir ». Il y a matière à développer pour chacune d'entre elles – chose qui a d'ailleurs été faite dans l'animé – mais la mangaka privilégie pour l'instant la dynamique de l'action. Concept très usuel pour un shonen, mais un peu déstabilisant pour ceux qui ont connu les « versions longues » de chaque chapitre.

L'ensemble n'en reste pas moins fluide et prenant, surtout que l'on découvre quelques éléments qui sont autant de clés dans l'intrigue à long terme. Comme le principe de l'échange équivalent ou les sacrifices qu'ont été contraints de faire les frères Elric après avoir tenté de ramener leur mère à la vie avec des techniques d'alchimie. Hiromu Arakawa nous parle dès le début de la fameuse pierre philosophale et éclaircit d'emblée les raisons poussant Ed et al à vouloir la dégoter.

Derrière les répliques colériques d'Ed et ses sourires, derrière le calme d'al malgré sa condition, et derrière leur détermination à tous les deux, on sent les blessures qu'ils portent en eux. Les dilemmes auxquels ils doivent faire face, le poids des compromis qu'ils sont amenés à faire. Deux enfants orphelins complètement livrés à eux-mêmes, deux garçons qui ont grandi trop vite...

Hiromu Arakawa nous présente également par petites touches le contexte géopolitique de l'univers qu'elle a ainsi créé. Si elle n'entre pas encore dans les détails, on sent déjà l'animosité qu'ont tendance à provoquer les alchimistes d'État auprès des gens du peuple. le tout, dans un univers steampunk très sympathique. Les graphismes sont tout aussi agréables à parcourir que le fond de l'histoire, et l'harmonie qui se dégage de l'ensemble ouvre les portes d'une saga qui a maintes fois fait ses preuves auprès des aficionados !
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Je connaissais cette série de mangas de nom mais elle ne m'attirait pas spécialement jusqu'à ce qu'un collègue me prête le premier volume en me le conseillant vivement... et j'ai en effet hâte de découvrir la suite !
Deux alchimistes, les frères Elrik, sont à la recherche d'une pierre philosophale pour réparer un préjudice (retrouver leur apparence humaine...).
Dans leur quête ils vont se trouver mêler à des histoires qu'ils vont résoudre à leur manière : dénoncer un prêtre-alchimiste qui utilise ses pouvoirs pour duper les fidèles en faisant croire au miracle, contrer un militaire dictateur dans une ville minière, sauver un colonel pris en otage dans un train.

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Je vais la faire courte.

J'ai découvert l'animé avant le manga, mais étant totalement tombé sous le charme de l'histoire, j'ai décidé de me lancer dans la lecture des mangas.

Finalement pour l'instant peu de différence entre les deux. Affaire à suivre...

Bonne lecture à tous.
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Enfin, je me suis lancé dans la lecture de ce manga ! Je retrouve avec plaisir les frères Elric. Eh oui, j'avais déjà vu les deux animés (et même revu pour ce qui est de FMA: Brotherhood).
Les chapitres de ce premier volume présentent nos deux héros et leur quête. On a une légère description de leur passé et aussi de leurs caractères : intellectuel, bien trempé (vaut mieux pour de l'acier), amical, fraternel, social et soupe-aux-lait (ce dernier, c'est pour le nabot-tout-minus). Ils ne font pas non plus dans le sentiment quand il s'agit de prouver des faits ou de sauver leurs peaux ou celles des autres. Et on rencontre déjà quelques personnages secondaires : des Homonculus, Mustang, Hawkeye.
Cependant, si les deux premiers chapitres sont intéressant, les deux suivants le sont un peu moins. Mais cela est normal, il faut bien que l'auteur pose des bases pour son histoire.
Les dessins sont compréhensibles, joliment réalisés même si quelques décors font vraiment plats et peu détaillés. Mais cela ne gâche en rien la lecture qui se fait au pas de course.

Bon, à la suite !
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C'est l'histoire de Edward Elric et de son frère Alphonse. Tout deux alchimiste, ils se lancent dans une quête a la recherche de la pierre philosophale, un objet permetant de passer outre les loi de conservation de la masse pour qu'on leur rendent leurs corps perdus. S'ensuit des histoire et des peripéties...

Ce livre est le commencement de la série, qui explique la situation (parcequ'un héros a qui il manque un bras et une jambes et qui a un frère dans une armure vide, c'est bizarre). C'est une bonne base de série, et un bon manga pour la suite ausi.
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J'ai trouvé ce manga très intéressant, il soulève beaucoup de questions, par exemple jusqu'où peut-on aller lorsque l'on dispose de grands pouvoirs, peut-on jouer avec la vie humaine, la résurrection est-elle possible ?...
Les personnages sont vraiment touchants. C'est une belle histoire et même si on y retrouve certains clichés propres aux mangas, j'ai néanmoins vraiment aimé et compte bien continuer cette série, certes elle date un peu aujourd'hui, mais je n'ai pas trouvé ça gênant, c'est encore tout à fait d'actualité.
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Manga vraiment excellent. Il y a eu deux adaptations en anime. La deuxième est plus proche du manga que la première. L'univers vaut le détour
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