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Isabelle Marrier (Autre)
EAN : 9782368907467
464 pages
Le Passeur (13/02/2020)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Il est le plus grand poète, dramaturge, romancier de son temps, il est un sphinx, l’homme exemplaire de son pays, il est un monument. Il a cinquante-huit ans. Elle est vive, irrespectueuse, déterminée, cultivée, éduquée dans un milieu intellectuel, et jolie comme on l’est à dix-huit ans. Elle veut qu’il l’aime, elle lui écrit, il répond. Leur correspondance, leur conversation plutôt dure cinq ans.
Il y a tant de façon de s’aimer, de se trouver, de se fuir, de... >Voir plus
Que lire après Le monde n'a pas besoin de savoir que tu m'aimes - CorrespondanceVoir plus
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ce n'est pas ma faute si souvent, au détour d'une conversation, je suis tout à coup transportée à vos pieds. Alors je m'assieds par terre, je pose ma tête sur vos genoux; ou bien je presse votre main sur mes lèvres; ou bien je suis à côté de vous, et je vous tiens embrassé; et il faut longtemps jusqu'à ce que j'ai trouvé la position qui me convienne. Je vous dit ce que je veux; mais j'appuie sur la réponse que je me fais en votre nom. Mon enfant! Ma gentille et bonne fille! mon cher cœur! Ce sont là les réminiscences de cette heure merveilleuse, dans laquelle je me crus transportée par des esprits dans un autre monde. Et quand je pense que ces paroles-là je pourrais les entendre de votre bouche, si j'étais réellement devant vous; alors je frissonne de désir et de joie. Oh! que les rêves sont mille fois plus beaux que ce qu'il nous arrive!
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Vidéo de Bettina von Arnim
« […] toute chose vraie est prophétique et inonde son temps de lumière, et c'est à la poésie qu'il incombe de répandre cette lumière ; c'est pourquoi l'esprit ne doit et ne peut surgir qu'à travers elle. L'esprit ne surgit qu'à travers l'inspiration… » (Bettina von Arnim, Begeisterung)
« Hölderlin (1770-1843) a seize ans. […] déjà, c'est de poésie surtout qu'il se nourrit […]. […] ce sera toujours immédiatement, antérieurement à toute réflexion, à tout vouloir, au désir même, que le monde bourré de sa charge de sacré l'assaillera, indubitable, indéchiffrable. […] […] Hölderlin méditera longtemps, et avec quelle profondeur, sur la Grèce ; mais il ne l'aurait pas fait, ni de cette manière, s'il n'avait été d'abord emporté, ravi (au sens le plus fort). […] » (Philippe Jaccottet, avant-propos)
« […] Jamais peut-être la haute tristesse méditante n'a été si magnifiquement exprimée. Parfois ce génie devient obscur et sombre dans le puits amer de son coeur ; mais le plus souvent, son apocalyptique étoile Mélancolie brille, merveilleusement touchante, au-dessus de la vaste mer de ses émotions. […] » (Clemens Brentano à Philipp Otto Runge, le 21 janvier 1810)
« […] je parle comme quelqu'un qui a fait naufrage. On est alors porté à conseiller aux autres de rester au port jusqu'à l'arrivée de la saison propice au voyage. J'ai de toute évidence voulu m'élancer trop vite, j'ai aspiré trop tôt aux grandes choses, et je l'expierai sans doute tant que je vivrai ; il est peu probable que je réussisse parfaitement en quoi que ce soit, faute d'avoir laissé mûrir ma nature dans la tranquillité d'une modeste insouciance. […] » (Friedrich Hölderlin à son frère, Francfort-sur-le-Main, le 12 février 1798, traduction par Denise Naville)
« Durant toute la première moitié de sa vie, Hölderlin est resté presque inconnu ; la démence, durant la deuxième moitié de cette vie, l'a maintenu dans une étrange absence où, du monde des hommes, il ne voyait plus que les images des saisons. […] » (Philippe Jaccottet, avertissement)
« […] […] Il affirme que la source de la sagesse est empoisonnée aujourd'hui, que les fruits de la connaissance sont des noix creuses, une tromperie. […] » (Fragments de l'entretien du menuisier Zimmer avec l'écrivain Gustav Kühne, qui rendit visite à Hölderlin au cours de l'été 1836)
« […] C'est ainsi : qui hante de trop près les dieux, ils le condamnent à la misère. […] » (Bettina von Arnim, Die Günderode, 1840)
0:00 - le Laurier (poème) 0:18 - Lettre à Neuffer
Hypérion ou l'ermite De Grèce : 0:57 - 1er extrait (Hypérion à Bellarmin) 1:45 - 2e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:29 - 3e extrait (Hypérion à Bellarmin) 2:56 - 4e extrait (Hypérion à Bellarmin) 4:24 - 5 extrait (Hypérion à Bellarmin)
5:14 - Lettre à son frère 5:46 - Lettre à Johann Gottfried Ebel 7:05 - Lettre à Neuffer 7:22 - Lettre à son frère
Empédocle : 7:54 - La mort d'Empédocle (extrait)
8:11 - Lettre à Suzette Gontard
Période des grands poèmes : 8:57 - Vocation du poète 10:14 - le pain et le vin 11:25 - L'archipel 12:13 - Comme au jour de repos
13:51 - L'esprit du Temps 14:18 - Générique
Référence bibliographique : Friedrich Hölderlin, Oeuvres, édition publiée sous la direction de Philippe Jaccottet, Éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1967
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