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Citations sur Un doux parfum de mort (15)

Justino Tellez se réveilla effrayé par un de ses propres ronflements particulièrement sonore.
- Qui est là ? cria-t-il.
Il bondit hors de son lit et inspecta minutieusement la pièce. Rien, ni personne ; à coup sûr l’œuvre d'un chat, pensa-t-il.
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"Pris au piège, comme il l’était, d’un amour invisible, il ne pouvait plus revenir en arrière et nier sa romance sans passer pour un lâche et pour un homme qui n’avait rien dans le ventre. Il était désormais condamné à vivre comme réel ce passé imaginaire."
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La controverse se prolongea un bon moment sans qu'une conclusion soit entrevue. A 5 heures de l'après-midi le groupe s'était agrandi. Les nouveaux venus adhéraient rapidement à l'un ou l'autre clan et équilibraient les avis favorables ou hostiles au Derringer Davis. La polémique dériva en digressions absurdes sur la corrélation entre la longueur du canon et l'impact du tir, l'effet de la vitesse du vent sur le poids de la balle, la parabole du projectile à courte distance, si bien qu'ils en oubliaient le cœur de l'affaire : tuer un homme et le tuer net.
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Une fois sur place et découvrant son fils au fond de la salle, la veuve ne douta plus de la véracité de la nouvelle que ses amis lui avaient apprise. Ramon avait l'air triste et douloureux, de cette tristesse et cette douleur que seuls peuvent exprimer les hommes qui viennent de perdre la femme qu'ils aimaient le plus au monde.
La veuve Castanos hésita un instant: devait-elle aller consoler le plus jeune de ses enfants ? Elle n'osa pas, car le visage de Ramon exprimait une souffrance qu'elle se sentit incapable d'atténuer. Profondément peinée, elle s'éclipsa.
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Il se réveilla rongé par une nuit de visions. A plusieurs reprises il avait senti Adela respirant près de lui. Il avait ouvert les yeux en sursautant et l'avait clairement vue dans l'obscurité ; les cheveux tirés en arrière, le front dégagé, les yeux clairs, le corps allongé et nu. Adela souriait.(....).Ramon palpait sa peau douce, ses seins paisibles, son ventre timide, l'arc de son torse baigné de sang, la blessure suintante et poisseuse.
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Il s’assit au bord du matelas. Encore harcelé par tant de cauchemars, il découvrit quelque chose qui l’unissait davantage à Adela : ne intense nostalgie des instants qu’ils n’avaient pas vécus ensemble.
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Ranulfo ne pouvait plus se rétracter et avouer la mystification dont il était l’auteur. Il devait faire en sorte que s’accomplît le sacrifice du Gitan : c’était sa seule planche de salut.
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La conversation s’interrompit quelques instants. ¨lus personne ne parlait. Torcuato troubla le silence d’une manière inattendue.
- Je parie qu’il 10 h 20.
Tous le regardèrent étonnés.
- J’en mettrais ma main au feu, insista Torcuato.
- Et pourquoi ? demanda Pedro Salgado
- Parce qu’on dit que toutes les vingt minutes un ange passe et que c’est pour ça que le gens se taisent.
- Tu as raison, il est 10 h 20.
- Vous voyez ? Se réjouit Torcuato avec un sourire triomphant.
Un autre ange dut passer au-dessus de leur tête, car ils se turent de nouveau.
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Ramón Castaños époussetait le comptoir quand il perçut au loin un cri aigu. Il tendit l'oreille et ne discerna que la rumeur de la matinée. Il pensa qu'il s'agissait d'une de ces nombreuses gelinottes qui peuplaient le bois. Il poursuivit sa besogne. Il s'ap­prêtait à nettoyer une étagère lorsque le cri jaillit de nouveau, cette fois proche et clair. Suivi d'un autre et d'un troisième. Ramón délaissa l'étagère et, d'un bond, sauta par-dessus le comptoir. Il sortit pour voir ce qu'il se passait. On était dimanche, de bon matin : personne, alors que les cris se répétaient, de plus en plus frénétiques. Il remonta la rue et distingua à quelque distance trois enfants qui couraient en braillant :
- Y'a une morte ! Y'a une morte !
Ramón s'avança vers eux, en arrêta un tandis que les deux autres s'égayaient dans le village.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il.
- On l'a tuée ! On l'a tuée ! brama le gamin.
- Qui ? Où ça ?
Sans répondre le garçon repartit dans la direction d'où il était venu. Ramon le suivit. Ils s'élancèrent le long du sentier qui conduisait à la rivière jusqu'à ce qu'ils débouchent dans un champ de sorgho.
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Adela était tout pour lui , il ne pouvait pas l'oublier , non , il ne pouvait pas .
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