Des camps de prisonniers dans l'Ouest canadien en Alberta pendant la Seconde Guerre mondiale, un polar qui a le mérite de mettre en lumière des faits méconnus de l'Histoire.
En effet, les Anglais et leurs alliés avaient fait des milliers de prisonniers lors de la défaite allemande en Afrique du Nord. On n'a pas voulu garder ces prisonniers en Angleterre, car la population qui manquait de l'essentiel aurait vu d'un mauvais oeil l'obligation de nourrir ces ennemis. D'autre part, en les envoyant dans l'Ouest du Canada, il y avait peu de risques que des détenus puissent s'évader retourner dans leur pays pour continuer la guerre, tout en révélant des secrets militaires.
Dans le décor de ces immenses camps, le meurtre d'un cuisinier pour lequel le prisonnier allemand nommé chef de la sécurité civile doit enquêter. Il devra naviguer à travers les trafics, les jeux de pouvoir et les manigances de ceux qui se préparent une place après la guerre.
Un polar honnête, pas une plume exceptionnelle, mais une recherche et une mise en contexte fort intéressante, avec des réflexions sur la mentalité des soldats, l'honneur, les motivations et l'aspiration à la paix.
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Écriture peu fluide, contenu confus on perd le fil de l'histoire et il faut très souvent replacer les personnages dans le déroulement de l'intrigue. Trop de digressions de détails qui n'apportent pas vraiment un plus. J'ai eu beaucoup de mal à comprendre l'intrigue et où l'auteur nous emmène . Cette lecture m'ennuie et je l'abandonne à la moitié du livre. Pour moi lire doit avant tout rester un plaisir tant au niveau d'une histoire mais aussi de l'écriture de celle ci
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— Je ne comprends pas cette mentalité. Faire des profits aux dépens de ses camarades soldats, surtout en temps de guerre ?
Il avait déjà survécu à une guerre, il se rappelait le soulagement qu’il avait ressenti à l’armistice et l’euphorie d’être en vie. Mais il y avait aussi la culpabilité écrasant qui venait avec la chance d’avoir survécu quand des millions d’autre étaient morts.
(Alire, p.269)