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EAN : 9782505010975
276 pages
Kana (06/05/2011)
3.65/5   68 notes
Résumé :
Les histoires du recueil ne sont pas toujours roses. Elles nous racontent l’histoire de collégiens, d’un père qui se fait licencier, d’une jeune femme qui retrouve une ancienne lettre qu’elle a écrite elle-même cinq ans auparavant, ...

Ces petits bouts de récits sont un apprentissage de la vie. Ils nous poussent à toujours aller de l’avant malgré les hauts et les bas du quotidien.
Que lire après La fin du monde, avant le lever du jourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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En 2008, Inio Asano, célèbre mangaka, livrait ici pour la première fois après dix ans de carrière un recueil de courts récits. Et c'est plutôt réussi à mes yeux et au regard de mon expérience encore balbutiante de lecteur de manga. Même si l'on croise furtivement quelques soucoupes volantes et une machine à explorer le temps, il ne s'agit pas ici de science-fiction…et d'ailleurs la fin du monde n'en est pas une. Ce sont plutôt les personnages, des adolescents ou jeunes adultes, qui voient leur propre univers perturbé, questionné. On retrouve ici des préoccupations omniprésentes chez les jeunes des sociétés occidentales, souvent encore plus prégnantes dans la société japonaise : un certain mal-être, une solitude intérieure, alors même qu'on a accès à tout ce qu'on veut dans un univers urbain qui aliène l'individu ? Comment ne pas se perdre soi-même au moment où l'on découvre l'autre sexe, l'amour ? Comment être à la hauteur dans une société qui tolère mal les écarts à la norme ? C'est ce qui arrive dans la seule histoire où un homme d'âge mûr est impliqué : père de deux frères et soeurs qu'il élève seul, il fugue un temps pour échapper à la honte. Au passage, il croisera Ôzawa, une lycéenne qui chemine elle aussi en bord de route, probablement pour avoir subi des attouchements sexuels de son prof de gym, et qui pense au suicide. Il y a aussi Eiko, la petite vendeuse de rue, ou de gare, en apparence sage, qui se fait draguer tous les jours par des hommes de toutes sortes…Alors entre attirance pour les uns, et dégoût pour les autres, elle s'invente des histoires…

L'auteur n'est jamais loin derrière, et se met même en scène dans un des récits, à travers un mangaka, interrogeant ainsi les passages à vide liés au manque d'inspiration créatrice, le manque d'argent qui peut en résulter, une forme de brouillage entre la fiction et la vie réelle, entre le monde de l'enfance et les désillusions de l'âge adulte, qui épargne peut-être encore moins que quiconque le mangaka, ce démiurge…

Mais qu'on ne s'y trompe pas, ce recueil n'est pas si désespérant et déprimant. Il y a toujours de l'espoir, dans le retour d'un être cher, un simple baiser d'adolescent pris sur un toit d'immeuble, ou juste dans un tout petit plaisir anodin qui change les idées...

Etant toujours très novice en manga, l'oeuvre d'Inio Asano me semble particulièrement remarquable par son ambition et son intelligence. Ici, certains récits, les plus courts, tombent un peu à plat, faute de bien comprendre où il veut en venir. Mais le tout s'avère néanmoins très utile pour mieux cerner les contours des préoccupations de la société japonaise contemporaine. Et surtout la qualité graphique est remarquable, d'une précision de détail exceptionnelle ! Je m'en vais donc découvrir d'autres pépites de l'auteur !
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Oeuvre de l'auteur japonais Inio Asano, ce manga se distingue par sa profondeur émotionnelle, son réalisme brutal et son exploration sans compromis de la condition humaine. Autant en un seul tome, oui, c'est possible.

Au fur et à mesure, les personnages commencent à se plonger dans leurs pensées, leurs souvenirs et leurs émotions les plus profondes. le manga explore leurs vies, leurs relations, leurs rêves et leurs déceptions avec une sincérité déchirante. Les dialogues sont introspectifs et les silences, habillés d'ombres et de subtilités visuelles, parlent tout autant que les mots.

Ce qui rend ce manga exceptionnel, c'est la manière dont Inio Asano parvient à créer une connexion émotionnelle intense entre les personnages et les lecteurs. Chacun des personnages est dépeint avec soin, et il est facile de s'identifier à leurs luttes et à leurs doutes. Les thèmes abordés, tels que la jeunesse, l'amitié, la solitude et la recherche de sens dans un monde en constante évolution, résonnent profondément avec les lecteurs de tout âge.
Intemporel, le style artistique d'Inio Asano est une oeuvre d'art en soi.

Longtemps, le manga a souffert de nombreuses critiques : ni livre ni BD. Pourtant, les illustrations sont d'une beauté saisissante, avec un souci du détail et une précision qui enrichissent l'expérience de lecture. Les expressions des personnages, leurs gestes et leurs environnements sont représentés avec une telle finesse que chaque page devient un tableau à contempler. J'aime beaucoup ce style parfois épuré de certaines planches, un plaisir contemplatif.

Il est important de noter que "La fin du monde, avant le lever du jour" aborde des thèmes chargés et parfois dérangeants. Inio Asano ne fait pas de compromis dans sa représentation réaliste des luttes de la vie quotidienne, car la vie quotidienne ne fait aucun compromis avec nous. Cependant, c'est précisément cette honnêteté brutale qui rend le manga si puissant. Il nous rappelle que la vie comporte des moments de bonheur et de tristesse, d'incertitude et de clarté, et que nous sommes tous confrontés à nos propres démons intérieurs.

En bref : "La fin du monde, avant le lever du jour" est un manga qui mérite le détour. Il pousse à réfléchir, à ressentir et à se remettre en question. Inio Asano nous offre un miroir poignant de la réalité humaine, le tout accompagné par un très joli « coup d'encre de Chine ».
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Masse critique spéciale BD –juin 2011

Avant tout, il me semble utile de préciser que je ne suis pas une de ces dévoreuses de manga. J'ai une certaine sensibilité pour les romans graphiques de Taniguchi, qui m'ont fait découvrir l'univers de la bande dessinée japonaise.

A la réception de la Fin du Monde, avant le lever du jour, j'ai tout d'abord été intriguée et agréablement surprise par la couverture. Un paysage photographique épuré, une aube douce envahissant cette vue classique du Japon, pleine de fils électriques (mais ouf ! sans Fujiyama, cela change !!).

Et c'est cela qui qui m'a le plus touchée dans ces « nouvelles graphiques » (manga qui se découpe en une petite dizaine de récits) : refléter la société japonaise actuelle, sans verser dans une revendication "identitaire". Les histoires qui affectent chacun des personnages ont en filigrane les questions postmodernistes qui les affectent, le mouvement de disparition de nombreuses personnes qui a cours aujourd'hui au Japon, les reclus hikikomori, les hésitations d'une jeunesse qui voit son destin tracé dès son plus jeune âge sans contrôle sur lui… mais surtout des interrogations fondamentales que nous avons tous.

De ces récits qui, comme le précise l'éditeur « ne sont pas toujours roses », se dégage pourtant une tentative d'aller vers l'avant. L'espérance, ténue mais présente, que si le soleil se lève encore une fois, tout n'est pas perdu. Parce que ce père, veuf, licencié, retrouve dans une maison abandonnée le goût de vivre avec ses enfants. Parce que ce mangaka, venu à Tokyo pour percer dans le milieu, est aussi charmé par l'agitation de la ville qui ne dort jamais. Parce que cette jeune fille qui relit une lettre qu'elle avait écrit à elle-même cinq années auparavant se rend compte que « contrairement à ce que redoutait celle qu'[elle] était autrefois, [elle] n'est plus déçue par ce qu'[elle] est devenue ». Parce que prendre un train différent lors de son jour de congés change les idées. Parce qu'un premier baiser, sur un toit à l'aube, est une raison d'y croire encore un peu.

Conquise par les histoires, je le suis également par le graphisme. Beaucoup de « vignettes » proposant des cadrages sur une partie du visage, de petites incursions dans un monde imaginaire, quelques scènes à l'érotisme pas du tout déplacé…
Et puis, pour ne rien gâcher à la fin, une petite explication fournie par le mangaka sur la genèse de chaque récit.
Bref, un manga que je conseille à ceux qui ne sont pas d'emblée friant du genre, se fondant sur la quotidienneté des émotions….
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Juste avant la clôture des inscriptions pour "masse critique spécial BD sur Babelio", je me suis dit "aller, pourquoi pas? Une BD ça changera!" Je suis tombée sur cette 4ème de couverture :
"Les histoires du recueil ne sont pas toujours roses. Elles nous racontent l'histoire de collégiens, d'un père qui se fait licencier, d'une jeune femme qui retrouve une ancienne lettre qu'elle a écrite elle-même cinq ans auparavant, ...
Ces petits bouts de récits sont un apprentissage de la vie. Ils nous poussent à toujours aller de l'avant malgré les hauts et les bas du quotidien."
L'image de la couverture était elle aussi très attrayante!
Je me suis donc inscrite et je l'ai reçu!

J'ai d'abord été surprise par le format, puis par le fait que c'était un manga...Alors dans quel sens je le prends et comment je lis ça???!! Un peu d'appréhension dans les premières pages et puis finalement je me suis habituée et je l'ai lu d'une traite!
Dans le livre, Inio Asano explique que ses mangas sont des Seinen, des mangas pour des post-ados. J'irai plus loin en disant que ce livre s'adresse aux trentenaires qui s'éloignent de plus en plus de leur vie d'ado. Les souvenirs d'enfance s'estompent et on cherche un sens à sa vie pour le futur.
Des histoires courtes, très réalistes, pleines de sens et de sentiments. Un père qui a perdu son boulot et ne comprend plus ses enfants devenus ados, des retrouvailles entre anciens élèves qui font remonter les souvenirs et les promesses d'enfants, un jour de congé morose...autant de petites histoires dans lesquelles chacun peut se retrouver.
J'ai particulièrement aimé Quotidien et déprimes d'Eiko à l'imagination débordante et Un monde formidable.
A la fin du livre, Inio Asano explique chacune des ses histoires en quelques phrases et je le trouve bien dur avec lui-même. D'un oeil très critique, il nous fait part de son regard sur son travail.
Une jolie découverte et une très belle première expérience de manga. Moi qui ne voyait dans le mot "manga" que le Dragon Ball Z de mon enfance, je suis agréablement surprise de constater que ce n'est pas que cela!
Je pensais mettre ce livre à échanger mais finalement je vais le garder pour permettre à d'autres novices de découvrir un manga poétique et touchant.

Merci à Babelio et aux éditions Kana pour ce partenariat.
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Pour ce seinen, je dois avouer que c'est sa couverture, très sobre mais très belle qui m'a attiré et que son titre qui m'a poussé à l'emprunter. de plus j'ai ajouté à cela le facteur "auteur" car je sais que j'apprécie les oeuvres de Inio Asano qui dégagent un petit je ne sais quoi de nostalgique, terriblement humain. Oui, il a un style rempli sobriété humaine.

En tout cas, c'est avec plaisir et grosse curiosité que j'ai ouvert ce one shot.

Au final, je suis déçue et non, je m'attendais à une histoire unique et la thématique du titre m'intriguait fortement, mais non, ce OS est un recueil de pleins de petits OS, une dizaine environ. C'est principalement pour cela je suis déçue car je m'attendais à quelque chose de très grand, mais non.

Cependant, je ne suis pas non plus totalement insatisfaite, j'ai beaucoup aimé lire ces histoires, du tranche de vie en puissance, il est très facile de s'identifier à certains personnages selon sa propre histoire, je me suis vue plusieurs fois dedans quelques unes de ses réflexions. Si vous êtes en recherche de sensation forte, passez votre chemin, ce n'est pas là que vous la trouverez. En effet, les histoires sont proches de nous bien qu'elles peuvent parfois être aussi un peu irréelles, très peu.

En quelques pages il se passe des choses que l'on pourrait très facilement observer dans notre propre vieau quotidien, ce n'est pas non plus sans intérêt car on se met à réfléchir sur soi-même, mais cela ne nous avance pas plus. Des histoires sont distrayantes sans chercher à l'extraordinaire.

J'ai personnellement trouvé ce OS très plaisant, j'aime beaucoup ce genre d'oeuvre, car on s'y voit, même si j'aime le fantastique et pouvoir m'évader, regarder parfois un miroir fait aussi du bien, même si on n'a pas forcément beaucoup plus de réponse en refermant le livre.

Le gros problème de ce OS je pense, c'est que rien n'est aboutit, je m'explique, c'est comme si on suivait un jour dans une vie d'une personne, ça fait un effet lisse, on n'a pas le temps de s'attacher à certains personnages, alors que pour d'autres ils nous ressemblent tellement que l'on peut se voirà travers eux et d'autres encore nous indiffèrent. Mais tout cela est un gros mixe.

Globalement c'est un OS qui ne plaira pas forcément à tout le monde, c'est un genre que personnellement j'aime bien. Mais il coûte tout de même un peu cher, surtout qu'il n'est pas beaucoup plus gros un manga ordinaire, il a de très belles pages en couleurs à l'intérieur, mais je pense que cela ne justifie pas le prix.
Lien : http://hiromichi.skyrock.com..
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critiques presse (1)
BoDoi
14 septembre 2011
Ce recueil n’est donc pas le meilleur moyen de découvrir cet auteur atypique. Il plaira sans aucun doute aux habitués, mais risque de rebuter plus d’un nouveau lecteur. Nous ne pouvons que vous conseiller de commencer avec des titres plus aboutis, à savoir : Solanin et Le Champ de l’arc-en-ciel.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
- Et Tokyo ? C'est comment, alors ?
- C'est une chouette ville. Il y a tout ce qu'on veut, c'est très animé...
- Avec une voix aussi fatiguée, tu n'es pas très convaincant. Tout va bien ? Tu as au moins une copine qui s'occupe un peu de toi ?
- Oui, j'ai une copine mais on travaille beaucoup tous les deux, on ne se voit pas beaucoup...
- Il y a parfois des moments où je suis saisi par un terrible sentiment de solitude. Je peux sortir mais dehors, il n'y a que des inconnus...On trouve tout en ville mais finalement, rien ne nous appartient vraiment...J'en viens à ne plus savoir qui je suis, où je suis, ce que je fais...C'est peut-être parce que je me sentais seul que je suis venu aujourd'hui...Mais finalement ici je ne suis pas à ma place...Je suis quand même content d'être venu. Tout le monde va bien, c'est le plus important.
- Tu es vraiment un mec énervant. ça ne date pas d'aujourd'hui. Je le voyais bien...Tu gardais toujours cette distance, comme pour dire : "moi, je ne suis pas comme vous." Et ça n'a pas changé. Tu avais envie de dire : "voilà ceux qui sont heureux même dans une petite ville de campagne", hein ? Alors tu peux bien me parler de ta solitude, ça ne m'émeut pas. C'est toi qui as choisi cette vie, non ? On a tous nos problèmes et on fait tous de notre mieux, même ici. D'ailleurs toi, tu n'es pas allé à Tokyo pour fuir quoi que ce soit, hein ? Alors, arrête de te plaindre et donne-toi à fond.
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Il n’y a rien de plus triste qu’un rêve qu’on ne réalise pas. C’est pour ça que j’ai préféré ne pas en avoir.
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A cette époque, il me suffisait de fermer les yeux pour devenir tout ce que je souhaitais, aller où je voulais. Même dans le futur. Pourtant, la vision que j'avais à l'époque est différente de ce qu'est la réalité aujourd'hui...Est-ce parce que j'ai oublié quelque chose d'important en chemin ?
Aujourd'hui où que je sois, quoi que je fasse...je ne ressens qu'un vide...Parfois, j'y pense. Je me dis qu'il me suffit de fermer les yeux pour redevenir un enfant, comme si rien ne s'était passé. Mais évidemment, cela n'arrive pas...Je reste celui que je suis, c'est tout.
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Si je lui disais, ici, là, qu'on pourrait se remettre ensemble...ce serait peut-être romantique et joli mais...honnêtement, ça ferait une discussion trop sérieuse.
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Ces temps-ci, je fais souvent le même rêve.
Je suis avec un enfant sans visage, qui me parle et qui me dit ceci :
''Pourquoi alors que moi, je n'ai pas eu la chance de naître,
Toi, tu as fait le choix d'aspirer à une vie de branleur ?''
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Vidéo de Inio Asano
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