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Quel plaisir que celui de poursuivre les palpitantes aventures d'Emily. Cela fait 3 tomes maintenant que les étapes de son plan se déclinent, assouvissant à peine sa soif de vengeance. Trois tomes que les victimes s'entassent sur le bord de la route. Trois tomes que les flash-backs tissent une histoire hors du commun à cette sublime héroïne de western aux yeux bleus.

L'univers dessiné par Laurent Astier est toujours aussi sensationnel. La quête d'Emily l'a conduite dans une très vaste partie des USA, dans le Far West du début du XXiè siècle. Les paysages sont majestueux, les personnages expressifs.

J'adore Emily depuis les premières vignettes du tome 1 et elle ne cesse de m'étonner, de gagner en profondeur et en sensibilité. Les intrigues qui l'entourent diffèrent à chaque fois et ce 3ème opus fait la part belle aux conflits raciaux et à une violence devenue plus crue au fur et à mesure que la volonté d'Emily s'affirme.

Cette fois je n'oublie pas de mentionner le petit plus de cette bande-dessinée ! Les dernières pages de l'album, les « carnets d'Emily », figurent quelques notes personnelles et photographiques qu'elle aurait prises. On y retrouve aussi des extraits de journaux ou des morceaux des célèbres affiches WANTED.

Le rencontrer, c'est s'y attacher. J'ai hâte de poursuivre la cavalcade à ses côtés !
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Dans ce tome 3, nous rencontrons de nouveaux personnages et nous découvrons des faits historiques. La quête d'Emily nous entraîne dans l'univers du pétrole et de l'exploitation ouvrière.

J'avoue que je commence à trouver son personnage agaçant mais il y a encore quelques mystères qui me tiennent en haleine. A voir pour la suite.
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Floride 1890 - Bisbee Arizona 1891, Alabama 1900, puis Old Town dans l'Ohio et encore New York, le tout mélangé, oui il y a de quoi perdre le fil de l'histoire. Ajouter à cela une enfant qui tue un alligator à coup de machette...
Bon ce troisième tome pour moi est confus, il regroupe les méchants, que ce soient des esclavagistes, des propriétaires de puits de pétrole, tout est trop mixé. Et la Venin, mais là c'est trop....
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La traque continue, les deux Pinkerton sont toujours sur les traces d'Emily. La jeune femme a fait une halte pour venir en aide à une esclave affranchie et elles repartent ensuite avec la petite Claire direction Oil Town, une ville où l'on cherche du pétrole.
L'arrivée d'Emily ne passe pas inaperçue et l'étau se resserre autour de la jeune femme. Parviendra-t-elle à assouvir sa vengeance? Quelles révélations l'attendent?

Un troisième volet aussi efficace que les deux autres!
Je suis toujours conquise par cette BD avec cette héroïne vraiment hors norme qui a un caractère bien trempé et qui paraît inatteignable. J'ai aimé une fois de plus le scenario, la complexité du personnage d'Emily, le fait que l'on en apprenne encore davantage sur son parcours et la révélation finale me donne une seule envie: plonger vite dans le tome 4. Il reste encore beaucoup à accomplir, encore des hommes à abattre mais Emily ne sait pas encore que de grands dangers la guettent et se rapprochent.
La mise en page et les illustrations sont vraiment superbes.
A suivre...
Lien : http://parfumsdelivres.blogs..
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Attention, BD addictive !!! Une fois que l'on rentre dans cette histoire, impossible d'en sortir ! C'est extrêmement bien fait, l'auteur nous entraine dans un road trip avec la mort aux trousses le tout dans une ambiance western. Ce que j'aime dans cette histoire c'est la vitesse et les rebondissements que l'on connait à chaque fois que l'on tourne une page ! Il n'y a aucun temps mort, lorsque l'on commence un tome, on ne le lâche plus avant la dernière page !

Dans ce troisième tome, on sent véritablement que Laurent Astier a acquis une certaine confiance en sa plume et qu'il sait précisément où emmener son héroïne et ses lecteurs. Il n'hésite pas à entremêler plusieurs histoires autour de l'intrigue principale et c'est tout simplement palpitant ! L'histoire gagne en noirceur, voire même en violence, pendant que les personnages gagnent en épaisseur et deviennent de plus en plus passionnants et intrigants. Certains diront que la part d'ombre d'Emily est trop présente dans ce tome mais moi je trouve qu'elle est nécessaire pour que l'on puisse saisir toute la complexité de l'intrigue.

Visuellement, c'est très bon, on prend de belles claques en contemplant certaines planches. le dessin est précis, très subtil et incisif, tout ce que j'aime ! J'ai l'impression d'avoir dit la même chose pour les deux tomes précédents mais c'est du grand art et on en prend plein les yeux !

Bref, un coup de coeur, une série que je ne peux que vous recommander. J'ai vraiment hâte d'avoir le tome suivant entre les mains et de connaitre le dénouement du périple de la Venin.
Lien : https://ogrimoire.com/2020/1..
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Alabama, 1900

La Venin continue sa route de la vengeance.
Après avoir secouru Susan, une jeune femme noire, que des hommes du Ku Klux Klan étaient sur le point de tuer après avoir pendu son mari Tom, elle décide de l'emmener avec elle et la jeune Claire en direction de Oil Town dans l'Ohio.

La Venin vient en effet s'y décrocher un emploi d'institutrice, mais bien loin de vouloir enfin poser ses valises et s'installer, c'est un moyen comme un autre de se rapprocher de Monsieur Drake qui dirige le champs pétrolifère, et... accessoirement le 3e des cinq hommes responsables de la disparition de sa mère...

Mais pour mettre sa vengeance à exécution, elle ne devrait pas trop perdre de temps car deux agents de l'agence Pinkerton sont lancés à ses trousses, une prime de 1,000 $ pour la ramener... morte ou vive, ça motive, et ce serait miraculeux que d'autres chasseurs de primes ne soient pas également sur sa piste... d'autant qu'elle est assez facile, il suffit de suivre les cadavres....
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« La mortelle randonnée » d'Emily alias « La Venin » continue. Voici de retour l'héroïne imaginée par Laurent Astier moins d'un an après la sortie du tome II aux éditions Rue de Sèvres. Dans un troisième opus intitulé « Entrailles », elle poursuit son dessein mortifère pour châtier les tortionnaires de sa mère devenus depuis leurs années universitaires des notables régnant aux quatre coins du pays. Après avoir réglé son compte au politicien Eugene Mc Grady, puis au révérend Allister Coyle, elle a l'intention de s'attaquer à Drake devenu un puissant industriel en Ohio.
Mais elle est de moins en moins une pauvre cowgirl solitaire car elle désormais accompagnée de Claire, la petite orpheline qu'elle avait tirée des griffes du révérend au tome 2 et de Susan, une jeune femme noire qu'elle a sauvé des exactions du Klan…. sans compter les Pinkerton, le sergent mis à pied par sa faute et les chasseurs de prime : tous sont à ses trousses car la récompense pour sa tête a encore augmenté !
La mécanique semble bien huilée (oui, je sais, jeu de mots un peu douteux pour une histoire qui se déroule au pays de l'or noir !) : un tome, une région des Etats-Unis, un homme à abattre. Or, une fois de plus, Laurent Astier prend le contrepied de ce qu'on attend : dans ce troisième album, la vengeance arrive au tout début. L'essentiel n'est plus là.
Dans « Entrailles » plus de références explicites aux célèbres westerns comme dans les tomes précédents. Si le tome inauguraI s'ouvrait sur un hommage assumé à Sergio Leone et à « Il était une fois dans l'Ouest » et si le deuxième faisait un beau clin d'oeil à « Sierra Torride », ici l'intérêt est ailleurs. Laurent Astier s'attache d'abord beaucoup plus au désarroi d'Emily. Il montre comment la rage peut secouer « ses entrailles » et la violence dont elle peut faire preuve. Alors qu'elle semblait jusqu'à présent être une Nemesis implacable qui avait tout prévu, elle déraille … Elle est présentée ici comme humaine, trop humaine : à la fois dans les flashbacks de l'enfance qui mettent en scène à nouveau la perte et l'errance après une pause idyllique en Floride - alors qu'elle avait trouvé l'amour maternel qui lui manquait auprès d'une tante ni intéressée ni déséquilibrée mais aimante pour changer- mais aussi dans son effondrement en tant qu'adulte suite à des révélations que nous nous garderons bien de vous divulguer ! Enfin, le tome innove surtout dans l'expansion des horizons.
En effet, l'auteur traite ici de la société américaine et de ses failles dans le Sud (Alabama) puis dans l'Ohio. On s'éloigne donc des régions traditionnellement dévolues aux westerns. Il faut dire que la période s'y prête : la frontière est fermée, la société industrielle moderne a fait son arrivée sur le nouveau continent et les ressentiments perdurent après la guerre civile formant un explosif cocktail riche en histoires potentielles. Dans la saisissante scène d'ouverture, on voit ainsi des notables membres du Klan (un shérif, son adjoint et même un sénateur ) se livrer à l'incendie d'une ferme de noirs, lyncher le mari et envisager d'en violer l'épouse tandis qu'on assiste ensuite à l'exploitation d'ouvriers dans une ville minière. Dans la gamme chromatique utilisée tout comme dans les dialogues des personnages, l'auteur établit un parallélisme : les noirs et les gueules noires, ceux qui fouaillent « les entrailles » du sol, sont les damnés de la terre et y vivent un véritable Enfer.
Point de mythification ni de rêve américain ici. D'ailleurs, la seule référence littéraire présente dans ce tome est un extrait du « Tom Sawyer » de Mark Twain : là encore un Amérique rêvée, fantasmée, gentiment WASP et proprette. N'est-ce pas un hasard que le passage choisi soit celui du blanchiment de la barrière de tante Polly à la chaux ? En effet, les westerns du 9eme art (« Marshall Bass » mis à part) et encore plus du 7e art sont traditionnellement aussi blanchis à la chaux hollywoodienne : on n'y voit guère de Noirs, très peu d'ouvriers et les femmes y sont soit entraineuses de saloon soit des utilités. S'appuyant sur de nombreux documents iconographiques (qu'on peut retrouver comme à chaque fois dans « les cahiers d'Emily ») et sur « Une histoire populaire des Etats-Unis » d'Howard Zinn, Laurent Astier répare cela et nous montre l'Amérique comme on ne la voit pas souvent. Emily se mue en passionaria et souffle le vent de la révolte épaulée par les femmes de mineurs. D'ailleurs sur la couverture, elle ne brandit pas un fusil ou un revolver mais une simple pelle, l'instrument des travailleurs. Susan, la jeune femme noire, est une sorte de double d'Emily : aussi pugnace, déterminée et franche. Elle se fait, elle, le héraut de la cause afro-américaine et permet aussi à Emily d'évoluer. Un seul bémol, on regrettera qu'elle soit parfois croquée de façon stéréotypée et peu flatteuse.
En transformant son héroïne en une Louise Michel à colts et Stetson, Astier crée un écho avec des situations actuelles (place des femmes dans la société, grèves ouvrières, manifestations gilets jaunes et mouvement Black Lives Matter) qu'il souligne malicieusement dans des dialogues à l'anachronisme assumé.
Finalement « la Venin » fonctionne un peu comme la série concept des frères Maffre « Stern » qui aborde un genre littéraire différent à chaque tome. Ici, on pourrait dire que Laurent Astier s'amuse à revisiter des catégories de films : après le thriller puis le film catastrophe, il aborde la chronique sociale. Il double ce défi d'une contrainte graphique : après avoir traité du feu dans le tome 1, et de l'eau dans le deuxième, il s'intéresse à un troisième élément, la terre dans celui-ci et adopte à chaque fois une palette chromatique adéquate, épaulé cette fois par son frère Stéphane.
Comme le montrent ces jeux littéraires, l'ensemble est extrêmement pensé. Même si la maquette est sensiblement identique d'un tome à l'autre ( une histoire principale, des flashbacks sur l'enfance , les voyages d'Emily enfant et adulte en pages de garde et les Cahiers à la fin), les surprises et les dépaysements abondent. C'est toujours jubilatoire pour le lecteur : le dessin est beau, les pièces du puzzle se complètent petit à petit, il y a du suspense … mais cette « road bd » est aussi plus sombre et donne matière à réflexion … Une fois de plus, une réussite ! Nous avons hâte de retrouver cette fille de l'air dans « Ciel d'éther » !
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Retour d'Emily dans ce troisième tome comme les précédents, excellent. C'est le Far-West violent et sans pitié que Laurent Astier dessine. Et pourtant, malgré sa terrible vengeance et ses accès de fureur, Emily est une femme attachante qui n'hésite pas se mettre en danger pour sauver plus malheureuse qu'elle. Anarchiste sans forcément le savoir, sa seule idée de venger sa mère guide sa vie. Cependant, elle prend du temps pour défendre les forçats des puits de pétrole et leurs épouses qui survivent dans une atmosphère puante et polluée.

Laurent Astier scénarise dans la pure ligne des westerns classiques. Mais une femme héroïne et les minorités -comme on dit élégamment- brimées, exploitées et spoliées ne font que rarement partie du genre. Les femmes y sont généralement absentes ou objet du désir des hommes et les noirs et les Indiens sont souvent les méchants de service. C'est là, une des grandes forces de son histoire que de les mettre en avant.

En résumé, ce tome 3 est aussi bon que les précédents et y rajoute même une dose de suspense et d'émotion. Vivement le 4 !
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Laurent Astier poursuit cette belle série prévue en 5 tomes, faisant évoluer son héroïne Emily à la fin du XIXème et au début du XXème siècle aux Etats-Unis, en quête de vengeance.
Le lecteur parcourt donc ce pays avec des femmes qui n'hésitent pas à dégainer et à hausser le ton pour se faire respecter. La belle mise en couleur valorise le superbe dessin de Astier et ne fait qu'accroitre le plaisir de poursuivre ce road trip direction l'ALabama et l'Ohio, alors en plein développement grâce à l'extraction de l'or noir.

La série ne faiblit absolument pas, dessin, scénario et couleurs restent au niveau dans ce troisième tome !
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Dans ce troisième tome, Emily devient institutrice dans une petite ville, Oil town, dirigée par Edwin Drake. Ce dernier y mène d'une main de fer l'extraction pétrolière.
Peu avant, Emily a rencontré Susan, une jeune femme noire, dont le mari a été lynché par des membres du Ku kux Klan. Les ficelles sont un peu grosses, le scénario sombre, mais l'ensemble tient la route. Il y a de l'action, beaucoup d'action. J'ai pris du plaisir lors de ma lecture. Il y a plusieurs retours vers le passé qui nous permettent de comprendre de quelle manière Emily s'est construite (dans la douleur). L'auteur aborde les conditions de travail déplorables de l'époque avec les ouvriers des champs pétroliers. L'agence Pinkerton est toujours à la recherche de la fugitive, mais ce n'est pas la seule, car à la clé, il y a 1000 dollars de récompense.
[...]
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