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La venin tome 1 sur 4
EAN : 9782369815839
72 pages
Rue de Sèvres (09/01/2019)
4.07/5   214 notes
Résumé :
COLORADO, JUILLET 1900.
Emily débarque à Silver Creek, petite ville minière en pleine expansion. Mais la jeune femme est-elle vraiment venue se marier comme elle le prétend? Rien n'est moins sûr, car dans l'Ouest encore sauvage où les passions se déchainent et les vengeances sont légions, les apparences sont parfois trompeuses...
Et la poudre dicte toujours sa loi!
Surtout lorsque votre passé est plus lourd que la valise que vous trainez.
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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
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Un western original, une femme comme héroïne, très rare en BD, et quelle femme!!!
Une histoire de vengeance certes c'est du déjà vu, mais formidablement mis en scène et truffé de références aux westerns du septième art. Les dessins sont magnifiques en particulier les grands espaces où l'auteur semble dans son élément. Une réussite, vivement la suite...
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Les éditions Rue de Sèvres ont donné les clés du camion à Laurent Astier pour un western féminin intitulé "La Venin", et je sais pas trop quoi en penser car si tous les ingrédients sont bons et le livre-objet soigné j'ai bien peur que la mayonnaise n'ait pas pris pour moi…
On a une introduction hommage/repompage d'"Il était une fois dans l'ouest", puis un passage "Deadwood", puis un passage "Blueberry" (épisode "Angel Face"), puis un passage "Le Soldat Bleu" (et/ou "La Prisonnière du désert"), puis un passage "Sierra Torride", puis un passage "Butch Cassidy et le Kid"… Nous sommes certes dans un pot-pourri, mais les hommages sont tellement appuyés et les apports personnels tellement limités que je ne sais plus à quel saint me vouer d'autant plus que les références cinématographiques sont entremêlées aux références historiques (et aux références littéraires pas très discrètes pour ne pas dire assez forcées) ! C'est d'autant plus frustrant qu'au bout de 60 pages on ne sait toujours pas qui est Emily, ce qu'elle veut, ses objectifs ou ses commanditaires, et ce malgré le droit de quota de flashbacks sergioleoniens qui nous transporte de la Nouvelle-Orléans en Louisiane à New Haven au Connecticut mais qui au lieu d'apporter des réponses apportent de nouvelles questions. Finalement j'ai eu l'impression que Laurent Astier reprenait le personnage de Margot dans "L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu" là où Wilfrid Lupano l'avait laissé… J'avais adoré Comment faire fortune en juin 40, mais Laurent Astier était coaché par Xavier Dorison et Fabien Nury deux pointures de la scénarisation donc ses dessins collaient bien au ton alors qu'ici impossible de savoir si son style particulier est en mode serious business ou en mode grosse déconne... Affaire à suivre ???
Lien : http://www.portesdumultivers..
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1900, dans un ouest américain encore à moitié sauvage, Emily, arrive dans une petite ville où son futur mari est censé l'attendre. Elle se souvient qu'elle a fui La Nouvelle Orléans où une destinée de prostituée l'attendait. Seulement son futur époux lui a fait faux bond.
Pour les amateurs de western, cette introduction rappelle fortement celle d'Il était une fois dans l'Ouest de Sergio Léone, d'autant plus que l'héroïne porte la même robe que Claudia Cardinale dans le film.
Mais Emily n'est pas du tout ce qu'elle semble être et peut-être n'est-elle venu dans les confins du Colorado que pour attendre le candidat aux élections sénatoriales ? Peut-être qu'elle n'est pas si douce qu'elle semble l'être au premier abord ?
Et ce n'est que le début. Les 60 planches de cette fantastique BD de Western sont une véritable source de lecture plaisir.
Le scénario d'abord est bourré jusqu'à la gueule de références au genre, cinéma (Sergio Léone, Don Siegel...), mais aussi BD (Blueberry en tête mais celui des grandes années!). Cependant ces références, souvent très appuyées sont mis au service d'une histoire originale dont le personnage principal est une femme qui n'a pas froid aux yeux et qui recherche quelque chose, une vengeance dont les origines nous sont dévoilés par quelques flash-back bienvenus. Toutefois, on reste sur notre fin car l'histoire est prévu en cinq tomes. Beaucoup de questions restent donc sans réponses.
Toutefois, cela ne ralentit pas l'avancée de l'intrigue, au contraire. le rythme incroyablement dynamique passe de courses poursuites en fusillades, de chevauchées en cavalcades, des montagnes rocheuses au Mississippi en passant par les contrées désertiques, sans temps morts. Et le fait que ce soit une femme qui en remontre à ces messieurs, rajoute un surcroît de plaisir non négligeable.
Les dessins de Laurent Astier sont, comme d'habitude, parfaits. Rien que la couverture où Emily en robe western brandit son fusil sur un arrière plan en feu attire tout de suite l'oeil de l'amateur de BD et de Western. Ensuite les cadrages, le découpage des scènes, les couleurs sont d'une totale maîtrise. Cela lorgne du côté de Giraud (Encore une référence à Blueberry) mais pour le meilleur.
Au final, une belle BD de Western plutôt rafraîchissante et recommandée aux amateurs du genre.
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Dans la vie, il faut un peu plus que la chance pour réussir.
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Ce tome est le premier d'une pentalogie qui forme une histoire complète. Sa première édition date de 2019. Il a été réalisé par Laurent Astier pour le scénario, les dessins et la couleur. Il comporte cinquante-six pages de bande dessinée. Il comprend un dossier de six pages à la fin : la reproduction des carnets d'Emily, tels que l'auteur les a découverts lors de ses recherches. le lettrage de la bande dessinée est assuré par Jean-Luc Ruault, la calligraphie des carnets par Jeanne Callyane. Une carte des États-Unis occupe la deuxième de couverture et la page en vis-à-vis : y figure le tracé des voyages d'Emily.

La Nouvelle Orléans en Louisiane, juillet 1885. Dans une maison close, plusieurs hommes prennent leur plaisir dans le salon, avec les filles. Ils se prénomment Eugène, William, Allister, James, en présence du pianiste Stanley. Soudain une belle rousse interrompt les caresses qu'elle prodiguait à William car sa fille de huit ans se tient au palier de l'étage en train de regarder ce spectacle qui n'est pas de son âge. La mère dit à sa fille Emily qu'elle devait rester dans sa chambre car sa mère est occupée. Elle lui ordonne de filer, car elle ne veut plus la voir traîner dans ses pattes, qu'elle aille lire un de ses stupides bouquins, et qu'elle ferme la porte de sa chambre ! Emily s'exécute en claquant bien fort la porte de sa chambre, et pleurant tout en se disant qu'elle la déteste. Elle prend une décision : alors comme ça sa mère ne veut plus la voir, elle fouille dans le tiroir de la commode. Elle y trouve la boîte avec les billets de banque et elle en prend une poignée. Elle sort par la fenêtre, descend le long de la poutre qui supporte le balcon et salue Sam en train de jouer du banjo, avec un copain trompettiste et un autre à la grosse caisse. Sam papote avec elle, mais est rappelé à l'ordre par les autres musiciens. Il s'amuse en associant deux mots des phrases prononcées : le verbe Jaser et le qualificatif de Jézabel. Il suggère le titre de Jazz for jazz belles pour leur morceau.

Quinze ans plus tard dans le Colorado, en juillet 1900, Emily se dirige vers Silver Creek, en train. Elle lit le journal : la première page annonce la tournée électorale du gouverneur Eugene Mc Grady, pour se faire élire au Sénat. Son voisin lui emprunte son journal, et se plaint que les journalistes vont les bassiner avec cette fichue élection. le train arrive à quai. Les voyageurs descendent, le chef de gare leur recommandant de faire attention car cette partie de la gare est pas mal ravinée par les pluies, et pourtant ce n'est pas faute d'avoir demandé des travaux… Il salue la voyageuse qui lui indique qu'elle est venue pour se marier, la cérémonie étant prévue pour dans quatre jours. Puis Emily s'adresse à Ike, un vieil homme, en train de charger des colis dans sa carriole. Elle lui explique : elle vient d'arriver, et elle ne connaît pas bien la région. Elle voudrait savoir où se trouve la maison de Benjamin Cartridge et si quelqu'un pourrait l'y emmener. Il devait passer la chercher, mais il a dû avoir un empêchement de dernière minute. Ike indique où se trouve la maison de Cartridge et ajoute qu'il n'y habitue plus depuis deux semaines, car il est là-haut, au cimetière, sous six pieds de terre.

Une série western de plus, forcément avec de nombreux hommages au fil des séquences. Certes. Déjà : un premier tome avec un véritable enracinement dans la réalité historique de l'époque. le lecteur constate rapidement que la narration allie à la fois richesse et fluidité : une vraie densité narrative, tout en conservant le plaisir de lecture. L'auteur intègre de nombreux éléments historiques, certains évidents, d'autres plus pointus. Dans la première catégorie se trouvent une partie des conventions habituelles du genre Western : le saloon agrémenté par ses prostituées, le cheval de fer et ses rails, les déplacements à cheval, les carrioles, la petite ville du far West, les règlements de compte à l'arme à feu, le sort des Amérindiens (ici des Comanches et un Apache), le bateau à fond plat et faible tirant d'eau mû par une roue à aubes sur le fleuve Mississippi, le baptême par immersion dans ce fleuve, et même des signaux de fumée. Petit à petit, le lecteur s'imprègne de l'ambiance et relève de ci de là une composante plus spécifique à l'époque, à la civilisation, moins connue. Elle peut être explicitée avec une courte note en bas de page, comme pour cette jeune femme Minnie Wallace qui a assassiné son époux plus vieux de trente ans. le lecteur prend alors plaisir à lire un facsimilé d'article de journal dans le dossier d'Emily en fin de tome pour en découvrir plus. Il y a bien sûr les détectives de l'agence Pinkerton, surtout s'il prend la curiosité au lecteur d'aller se renseigner à partir de leur nom. Ces deux individus Tom Horn (1860-1903) & Charlie Siringo (1855-1928) ont bel et bien existé et ont bel et bien contribué à la traque du Wild Bunch de Butch Cassidy (1866-1908) et du Sundance Kid (1867-1908, Harry Longabaugh), la lecture de leur biographie valant le détour.

D'autres personnages historiques apparaissent ou sont évoqués : Quanah Parker (1845/52-1811) un des plus éminents chefs des Comanches Quahadie ou Kwahadi, Annette Ross Hume (1858-1933) une photographe. le scénariste confronte son héroïne à la pratique des Sooners, des colons venant en repérage de territoires indiens qui feront bientôt l‘objet de l'une des six courses à la terre, dans l'état de l'Oklahoma. Ces éléments de contexte historique ont un impact direct sur le déroulement de la vie et les actions d'Emily ou sur celle des personnes qu'elle croise : ce récit s'inscrit dans un contexte historique bien précis, et son déroulement en aurait été changé s'il s'était agi d'autres lieux ou d'autres temps. L'auteur rend également hommage à d'autres bandes dessinées de Western, en particulier, le lecteur peut identifier en page vingt-quatre : Mike S. Blueberry créé par Jean-Michel Charlier (1924-1989) & Jean Giraud (1938-2012), Buddy Longway créé par Derib (Claude de Ribaupierre, 1944-). Très vite il est pris par l'intrigue et par la reconstitution historique soignée, que ce soient les références, ou les représentations. L'artiste oeuvre dans un registre réaliste et descriptif. le lecteur n'éprouve aucun doute sur la qualité et le sérieux de ses recherches préparatoires. Il sait qu'il peut avoir confiance dans la représentation des tenues vestimentaires, des outils, des bâtiments, de l'ameublement, des carrioles, des armes des uniformes, des formes d'urbanisme, et même des dessous féminins. Il savoure l'évocation de l'origine probable du mot Jazz.

Derrière la couverture saisissante avec cette jeune femme dont le coup de feu semble allumer et nourrir un intense brasier, le lecteur découvre une narration visuelle très généreuse et prévenante vis-à-vis de lui. le dessinateur prend le soin de représenter chaque élément dans le détail pour leur donner de la consistance, le lecteur prenant plaisir à prendre le temps de les regarder, que ce soit le pont en bois sur lequel passe le train, les bancs en bois dans les wagons, le bras et le manchon pour déverser le grain dans le wagon, une palissade en bois, les lampes à pétrole, les drapeaux américains et la fanions pour décorer la ville de Silver Creek à l'occasion du passage du gouverneur candidat au Sénat, le chandelier à six branches dans le grand salon d'apparat de la demeure des Mc Grady, la voilette de la veuve, les armatures intérieures en bois du grand tipi du shaman Isa-Tai, le modèle de fauteuil sur la véranda du colonel, différents du modèle de fauteuil dans sa salle à manger, les différentes zones du camp de Fort Sill, les formations rocheuses du désert, la ramure impressionnante des têtes d'élan décorant un grand hall d'un bâtiment du campus de Yale, etc. Il prend tout autant plaisir à la construction des séquences, à la variété des plans de prise de vue, que ce soit des cadrages larges pour donner de la place au paysage, ou des cadrages plus serrés sur les visages pendant les discussions qui peuvent devenir très tendues. L'artiste ne ménage pas sa peine pour donner à voir les différents lieux avec des cases très détaillées : une vision générale de la grand rue de Silver Creek, une longue perspective pour l'arrivée du train en gare, la grande salle du saloon vue depuis le balcon de l'étage, une case de la largeur de la page pour montrer Emily chevauchant dans un paysage sauvage, une vue générale en élévation de Fort Sill, une vue générale avec une perspective profonde du quai à partir duquel Emily et sa mère embarque sur le bateau, une case très impressionnante avec Emily en haut d'un escalier pour une vue plongeante vers une salle souterraine gigantesque dans un bâtiment de Yale, etc.

L'intrigue est construite sur deux fils temporels : le présent de l'histoire en 1900, alors qu'Emily arrive à Silver Creek, et des retours en arrière à partir de 1885 qui viennent en raconter plus sur son enfance, avec une forme d'écho sur son présent. L'auteur a choisi un personnage principal féminin ce qui ajoute une différence avec la grande majorité des westerns. Il évoque la condition féminine à l'époque : en tant que femme libre et indépendante, fille de prostituée, Emily n'a pas beaucoup de possibilités de source de revenu, et l'auteur ne se montre ni hypocrite, ni complaisant sur son activité dans une maison close. Pour autant, elle n'apparaît pas comme une victime, et il ne la transforme pas en objet du désir pour le lecteur, conservant ainsi son intégrité d'être humain indépendant. La dynamique de l'intrigue apparaît rapidement, entre Emily prenant l'initiative, les différentes forces de l'ordre (policiers, militaires ou enquêteurs privés) réagissant, des souvenirs du passé, des course-poursuites, donnant un rythme soutenu à l'ensemble. Parmi les thèmes : la justice opposée à la loi, les préjugés, la loi du plus fort, la condition féminine, la spoliation des Amérindiens, le pouvoir de l'argent, le racisme systémique envers les Amérindiens, etc.

Un premier tome parfait pour cette série Western. Une narration visuelle riche et variée, méticuleuse et soignée, une intrigue qui se dévoile progressivement, une tension dramatique soutenue, un personnage principal complexe, courageux, intelligent, rusé, pragmatique. Un contexte historique fourni et authentique. le lecteur admire Emily pour sa détermination et sa résilience, tout en profitant pleinement d'un beau western dont les conventions de genre sont mises au service du récit, retrouvant ainsi toute leur saveur.
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C'est ma première BD western dont l'héroïne est une femme (à l'exception d'une biographie sur Calamity Jane). Et quelle femme ! Emily n'a pas froid aux yeux. Qu'on se le dise ! C'est une reine de la gâchette , une amazone de la fin de la conquête de l'ouest.

Tour à tour, entraîneuse de saloon, cowgirl, fille adoptive d'une tribu indienne avant de revêtir la bure d'une religieuse, Emily a plus d'un tour dans son ceinturon. Et il le faut bien, pour se sauver et échapper à la bande du marshal qui veut sa peau.

Mais qui est donc Emily et que vient-elle chercher à Silver Creek ? Dans cette ville minière du Colorado dont les chasseurs d'or aux dents longues ont remplacé l'esprit aventurier des premiers pionniers.

C'est ce que nous donne à lire Laurent Astier dans ce premier tome « déluge de feu » de la série La Venin mais en laissant planer le mystère par des flash-backs entre la Nouvelle-Orléans de son enfance et son arrivée à Silver Creek, si loin de chez elle. Silver Creek est la dernière étape d'un long voyage qui traverse le pays américain dont j'ai hâte de lire la suite dans les prochains albums.

De feu et de flamme, de pourpre et de noir, l'album fusille, cogne, cavalcade au rythme des galops des chevaux et du sifflet des locomotives. Pour avoir revu récemment le film « Il était une fois dans l'ouest » , j'ai remarqué qu'Emily dans une des scènes porte la même robe, chapeau et bagage que Claudia Cardinal à son arrivée à la gare. C'est l'un des nombreux clins d'oeil de l'auteur aux codes du western et à ses films phares qu'ils soient hollywoodiens ou italiens.

Le récit va à un rythme trépidant mais souvent coupé par des retours en arrière qui maintiennent le suspens sur le pourquoi du geste meurtrier d'Emily.
le décor et l'époque ont pour moi un côté crépusculaire dont les couleurs or et noir des vignettes accentuent cette ambiance. Les territoires sont conquis et les tribunes indiennes privées de leur terre se trouvent parquées dans des réserves.
Cette ambiance entre chien et loup finement nuancée dans les couleurs par Laurent Astier m'a fait penser au roman de Benjamin Whitmer « les dynamiteurs », dans un jeu funeste de perdition et de violence.

Je loue le travail de Laurent Astier à la fois scénariste et illustrateur dans ce très bel ouvrage qui fait la part belle à un personnage féminin. Une femme rebelle, courageuse et forte, Emily est prête à en découdre. Mais elle aime aussi les livres et les auteurs classiques anglais, ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai apprécié de découvrir à la fin du livre le carnet de voyage de la vraie Emily dont Laurent Astier s'est inspiré pour nous raconter la fabuleuse aventure d'Emily et sa métamorphose en « la venin ».

Il ne me reste plus qu'à découvrir la suite pour ne pas rester sur ma faim.

Je remercie Babelio et les éditions Rue de Sèvres pour m'avoir permis de lire les premières aventures dans le cadre de Masse Critique.




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critiques presse (6)
ActuaBD
25 février 2019
Excellente surprise que ce western road movie qui nous fait traverser l'Amérique de part en part. Mais c'est surtout la personnalité de l'héroïne, aussi mystérieuse qu'attachante, qui fédère notre enthousiasme. Incontournable pour les fans de western !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
05 février 2019
Un bon western qui remplit bien le cahier des charges (chevaux, saloon, cowboys, Peaux-Rouges, cavalerie, etc.) et qui se distingue en plaçant une dame au cœur de l’intrigue. Celle-ci n’a rien d’une potiche, elle n’a pas froid aux yeux et elle est plutôt attachante.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
17 janvier 2019
Le scénario est des plus alertes, jalonné de flash-backs permettant de comprendre le cheminement d’Emily [...] Rapidement, la jeune Emily remporte l’empathie du lectorat qui aura plaisir à suivre ses péripéties.
Lire la critique sur le site : Auracan
BDZoom
16 janvier 2019
Avec « La Venin », Laurent Astier livre un western au féminin, qui raconte les échappées tumultueuses d’Emily, fille de prostituée de Louisiane (elle-même également, un temps), sur fond de vengeance et de poursuites. Un excellent dessin réaliste mettant clairement en scène une intrigue solide et prenante. Premier tome à suivre.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
10 janvier 2019
Un début de série enlevé et palpitant, pas révolutionnaire dans un genre si codifié, mais très soigné et jamais paresseux. On est mordus de La Venin.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
28 décembre 2018
Une BD qui sent la transpiration de cow boy, le cheval, le mauvais wisky, le parfum des femmes faciles, et qui nous fait cracher notre salive pleine de sable et de poussière avalés dans les rues de Silver Creek. Vivement les suites.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
L’affaire Minnie Wallace – cette affaire a défrayé la chronique à l’époque. Minnie Wallace, une jeune fille de 16 ans, aurait assassiné son mari de 30 ans son ainé à l’arsenic après une seule année de mariage. James Walkup était un businessman et un politicien d’Emporia, au Kansas. Il rencontra la jeune Minnie Wallace lors d’un séjour à la Nouvelle Orléans au mois de décembre 1884, pendant la grande Exposition universelle. Il tomba immédiatement fou amoureux d’elle. Il avait 48 ans, elle 15. Pendant un an et demi, il lui envoya des lettres et revint plusieurs fois à la Nouvelle Orléans. Il lui promit de l’argent, une belle maison à sa mère, et du travail dans son entreprise pour son beau-frère. Il réussit enfin à la persuader de lui donner sa main. Ils se marièrent. Un mois plus tard, James Walkup tomba mystérieusement malade. Le médecin de famille soupçonna un empoisonnement et en parla à Walkup. Ce dernier accepta qu’on arrête sa femme avant de mourir. Le procès s’ouvit en octobre 1885.
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Ce journal de bord rassemblera tous mes faits et geste, documents et réflexions à propos de la mission que je dois accomplir. Maman, je veux te dédier ces pages. Elles ne seront peut-être pas aussi belles ni aussi troublantes que les tiennes, mais, comme tu as voulu le faire à l’époque, elles rendront compte de ce qu’a été ma vie durant cette période. Et j’espère que si je devais me faire stopper, arrêter, enfermer, condamner et pendre, les gens comprendraient alors pourquoi j’ai fait tout cela. Même si je ne cherche d’excuses ou d’absolution de qui que ce soit… Emily
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Ah oui, bonjour ! Il est là, mais il ne va pas falloir tarder. Avec cette chaleur, le corps est entré dans sa phase de putréfaction. Il a pris une seule balle en plein dans la carotide. Du vrai travail de pro ! Il a aussi été brûlé sur tout le bas du corps. Mais, heureusement, on a pu l’extraire à temps des décombres ne flammes de la carriole. Il avait une petite cirrhose du foie et quelques dents abîmées. Mais pour le meurtre, rien d’autre.
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1900, deux août. Le patron du saloon m’a dit qu’en faisant une publicité avec cette image, e deviendrai la star de tout le Colorado, et peut-être même de l’Amérique tout entière. Je n’ai pas envie de devenir le fantasme de toute l’Amérique, et encore moins de coucher avec elle. Cette nuit, j’ai réussi à la subtiliser dans son bureau. Je veux laisser le moins de traces de mon passage ici. Même si la photo est très belle…
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Bonjour messieurs ! Pour des questions de sécurité, il faudrait laisser vos chevaux dans la ruelle à droite. Le cortège du candidat au Sénat doit passer par la grand rue dans deux heures. Ça va être noir de monde, alors on veut éviter tout incident. Je ne peux désarmer tout le monde, et on préfère pouvoir riposter au cas où…
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