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EAN : 9782369815921
64 pages
Rue de Sèvres (18/01/2023)
3.7/5   50 notes
Résumé :
Emily arrive au terme de sa quête de vengeance, visant à retrouver et éliminer les meurtriers de sa mère. Après avoir fait le deuil Stanley Whitman, l'homme qu'elle aimait, elle met en place le plan qui lui permettra d'atteindre sa dernière cible et ainsi achever son sanglant projet. Pour cette ultime étape, la plus ambitieuse et dangereuse de toutes, Emily est prête à prendre tous les risques. L'homme à abattre n'est en effet autre que le président des Etats-Unis.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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En tout, c'est étrange d'avoir quelque chose entre les jambes…
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Ce tome est le dernier de la pentalogie que l'auteur a consacré à son personnage. Il fait suite à La venin, tome 4 Ciel d'éther (2022). Il faut avoir commencé par le tome un : La venin, tome 1 : Déluge de feu (2019) car les cinq tomes forment une histoire complète. Sa publication originale date de 2023. Il a été réalisé par Laurent Astier pour le scénario, les dessins. La mise en couleur a été réalisée par Stéphane Astier. Il comporte soixante-deux pages de bande dessinée. le lettrage de la bande dessinée est assuré par Jean-Luc Ruault. Une carte des États-Unis occupe la deuxième de couverture et la page en vis-à-vis : y figure le tracé des voyages d'Emily.

À New York, en février 1901, Emily récite un passage d'Emily Dickinson sur la tombe de son amoureux : Se battre à haute voix est courageux, mais je sais, ô valeureux, celui qui charge en son coeur la cavalerie du malheur. Elle lui dit adieu et ajoute : Les anges viennent, en longues files, d'un pas tranquille, dans leurs uniformes de neige… Elle est interpellée par Vicky qui lui rappelle qu'elle a une dernière mission à accomplir et qu'elles doivent filer à Washington. Les deux amies, Margret, Susan, Mona et Lisa montent dans un cab pour rejoindre Grand Central Station. Au même moment, Charly Siringo et Tom Horn sont en train de demander à leur chef dans l'agence Pinkerton de New York de leur décrocher un entretien avec William McKinley, le président des États-Unis. Celui-ci finit par céder tout en leur criant dessus, pour qu'ils sortent. À la gare, Les dames découvrent qu'elles vont voyager dans une voiture Sunbeam, conçue par Pullman, avec des cabines couchettes. Un jeune homme en uniforme entre pour les servir : leurs remarques le font rougir et elles s'amusent de sa timidité. le train démarre et les deux détectives de Pinkerton arrivent une minute trop tard pour pouvoir le prendre, Horn enrageant à l'idée que la venin ait pu être dedans.

Nouveau Mexique, à Deming en octobre 1899, dans une zone désertique, sous la pluie, Michael Graf et Emily ont réussi à rejoindre Pearl Hart réfugiée dans une cabane en piteux état. Ils y pénètrent l'arme au poing et lui intiment de lever les mains bien haut : ils la mettent en état d'arrestation pour son évasion de la prison de Tucson. Tout en obéissant, elle leur propose de partager son repas. Graf estime que l'idée est bonne car il a une proposition à lui faire. Il demande à Emily d'aller chercher les chevaux avant que tout ne soit trempé. Puis, ils partagent le repas de Pearl, et Graf explique ce qu'il attend d'elle : il voudrait qu'elle finisse la formation d'Emily. Il lui a appris à monter à cheval, le maniement des armes, mais il y a des choses auxquelles il ne comprend rien. Comment s'habiller, se coiffer, comment changer d'apparence pour se fondre dans la masse et disparaître quand elle le voudra. Tous ces trucs que connaissent les femmes, quoi ! Cela fait rigoler Heart qui n'a pas une allure très féminine. Mais pour quinze jours de liberté supplémentaires, elle accepte. Elle commence séance tenante en montrant comment changer de coiffure, comment adopter une posture de personne âgée, ou de jeune femme distinguée.

Le lecteur aborde ce dernier tome sur la pointe des pieds, limite à reculons : c'est la fin… Il sait qu'il va devoir dire adieu à Emily, ce qui génère un sentiment de tristesse quelle que soit l'issue de son parcours de vengeance. Il sait également qu'il va avoir droit à une avalanche de révélations sur Lony (Ba-Cluth), sur Liberty, sur William Ward, et vraisemblablement sur le président des États-Unis William McKinley (le vingt-cinquième président). Ce dernier vient s'ajouter aux autres personnages historiques apparus dans la série comme Charly Siringo (1855-1928) et Tom Horn (1860-1903), et dans ce dernier tome apparaissent également Ida Saxton McKinley (1847-1907), Leon Czolgosz (1873-1901), anarchiste. le lecteur retrouve également le goût du personnage principal pour la littérature avec des citations d'Emily Dickinson (1830-1886), et Michael Graf en train de lire le fils du loup (1900) de Jack London (1876-1916). Il savoure la reconstitution historique avec une magnifique voiture Pullman (du nom de son créateur George Pullman, 1831-1897), et l'Exposition pan-américaine (une exposition internationale) à Buffalo dans l'État de New York en 1901. le spectacle visuel donne l'impression d'être encore monté de plusieurs crans : la magnifique vue en perspective des quais de la gare de Grand Central Station pour le départ du train, le magnifique hall d'entrée de la Maison Blanche, une situation tendue d'impasse mexicaine, le sénateur McKinley en train de prendre un en-cas nocturne dans la grande cuisine de sa vaste demeure, une vue du ciel de la Maison Blanche sous la neige, une vue en élévation du bureau ovale, Michael Graf et Emily chevauchant à la nuit tombante pour s'éloigner d'une ville du far-ouest, la pelouse superbe ornée d'un arbre avec une floraison rose dans la maison de campagne des McKinley en Ohio, une vue du ciel de l'Exposition panaméricaine à Buffalo, les chutes du Niagara, une magnifique pelouse verte avec des arbres au feuillage d'automne, etc. L'artiste soigne chaque planche de la première à la dernière, avec un investissement personnel qui ne connaît aucune baisse.

La narration visuelle recèle de nombreuses autres pépites, à chaque page. le lecteur savoure chaque page : la mise en page caractéristique avec une case en médaillon entre deux autres, l'ameublement caractéristique et d'époque du chef de l'agence Pinkerton, la tête du jeune garçon de train, la course éperdue (et vaine) de Siringo et Horn pour attraper leur train, la moue désabusée de Pearl Hart proposant aux deux chasseurs de prime de partager son repas, la pantomime de la jeune femme pour montrer comment changer de langage corporel, […], la mise en scène de l'impasse mexicaine entre le président des États-Unis, les deux agents de Pinkerton et Michael Graf, William Ward portant un cadavre enroulé dans un tapis en montant les escaliers, le petit interrupteur d'appel sous le plateau du bureau du président des États-Unis, le canon d'un revolver sous la mâchoire, etc. Chaque page offre plusieurs moments mémorables, à la fois par les détails de la reconstitution historique, par la sensibilité de la direction d'acteurs, par la conception des plans de prise de vue, par la variété des localisations (un cimetière, un wagon de train, une cabane en bois, le bureau ovale, une maison close, un immeuble en feu, une banque dans une petite ville de l'ouest, le désert du Nouveau Mexique, la ville de Buffalo, l'arrivée à la Nouvelle Orléans, une plage au bord de l'océan et même les chutes du Niagara).

En effet, Laurent Astier expose le comment du pourquoi de la situation d'Emily, en particulier les coïncidences survenues dans les tomes précédents. Celles-ci n'étaient pas des facilités scénaristiques, mais bien les indices que la mère d'Emily connut un sort différent de celui dont sa fille avait le souvenir, et que les clients de la maison close où elle travaillait à la Nouvelle-Orléans ont progressé dans l'échelle sociale. En parallèle, les évocations de la vie passée d'Emily finissent par déboucher sur le temps présent, sur son arrivée à Silver Creek en début du premier tome. le lecteur voit se confirmer ce qu'il avait pu déduire de quelques confidences éparses, et découvrir les morceaux de puzzle qui lui manquaient. D'un côté, cette phase du récit peut produire un effet en deçà des attentes du lecteur. le scénariste a joué le jeu honnêtement et il se tient à l'écart de révélations fracassantes sortant de nulle part et invalidant ce qui avait été raconté, ce qui induit une sensation de déroulement attendu, sans surprise, bien ficelé, et en même temps manquant de panache. Un jugement un peu dur en réalité, parce que la qualité de la narration reste impeccable, que ce soit le jeu des acteurs, les enjeux émotionnels, et quelques moments de détente comique imparables (Emily avec un petit holster au niveau du pubis comme si elle avait un truc entre les jambes alors qu'elle est en train de s'habiller en garçon, ou l'hôtesse d'accueil de la Maison Blanche sous le charme de ce même garçon).

L'impression de points de passage obligé évolue progressivement en autre chose. le lecteur se rend compte que ces révélations successives ne résolvent pas grand-chose : elles satisfont sa curiosité légitime et elles éclairent des réactions et des événements des tomes passés, sans apporter de sentiment de clôture aux personnages. D'ailleurs, le récit continue : en page quarante-huit, le dernier acte commence, se nourrissant desdites révélations, et s'appuyant sur une rencontre s'étant produite dans le tome trois, entre Emily et Leon. Une autre facette de la situation politique et sociale des États-Unis fait peser ses conséquences sur les événements, l'intrigue se poursuit, les personnages retrouvent leur libre arbitre dans la suite logique de leur histoire personnelle, et de ces secrets enfin étalés au grand jour. le lecteur retrouve Emily telle qu'il en est progressivement tombé amoureux. Il mesure comment les événements de cette série l'ont fait évoluer, dans la continuité de son passé, de son caractère, de ses valeurs morales, une fin qui vient balayer l'impression de déroulement convenu, qui met en lumière que le personnage a grandi et mûri, que chaque génération d'enfants finit par prendre son indépendance des adultes, parvient à vivre sa vie en concordance avec ses aspirations, en s'affranchissant du poids des péchés des parents.

L'auteur ayant joué franc jeu avec le lecteur, ce dernier sait à quoi s'attendre dans ce dernier tome. Il savoure comme d'habitude la narration visuelle, autant la qualité descriptive de la reconstitution historique, que le jeu des acteurs, les plans de prise de vue, des pages enchanteresses donnant vie aux personnages pour lesquels le lecteur a développé un fort lien affectif. Il sait aussi qu'il va avancer au fil de révélations attendues, certaines déjà anticipées, d'autres venant compléter l'intrigue en s'y emboîtant parfaitement. Alors qu'il ressent une pointe de contentement un peu trop prévisible, il se rend compte que le récit continue à se dérouler, une nouvelle phase passionnante se construisant sur ces révélations alors qu'Emily continue à aller de l'avant à sa manière. Parfait.
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Dernier tome et clap de fin pour la vengeance d'Emily, surnommée "La Venin". Si j'avais eu quelques soucis avec les premiers tomes, que je trouvais foutraque suite aux nombreux flash-back qui les parsemaient et qui n'étaient pas dans l'ordre, ce qui donnait une vision d'ensemble assez confuse.

Il y avait aussi beaucoup d'action dans les premiers tomes, et parfois, cela donnait l'impression que le scénario était moins travaillé.

Je révise mon jugement avec ce dernier tome, qui clôt le tout et pas de la manière que je pensais. Que du contraire ! C'est bien mieux ainsi parce qu'au moins, c'est inattendu, autant pour les lecteurs que pour Emily.

Par contre, on a tout de même un peu trop de rebondissements, ce qui donne un final un peu rocambolesque à cet album… Trop de retournements de situations nuisent au récit. Ne sucrons pas le sucre. Tout se précipite, aussi, afin que rien ne soit omis. Il restera tout de même quelques questions sans réponse, notamment avec certains personnages (ou alors, j'ai loupé les réponses, cachées dans le récit, les multiples flash-back).

Malgré tout, je termine cette série avec un bon sentiment général, particulièrement parce qu'elle a mis en scène une femme, ce qui, dans les westerns, est plus rare. C'était original, dynamique, survolté et les récits de vengeance, ça marche toujours !

Une bonne série western à découvrir. Pas dans les meilleures, mais pas dans les plus mauvaises non plus.

À découvrir si vous aimez le genre ou que vous désirez voir une femme mise à l'honneur (et une qui n'a pas froid aux yeux, ni ailleurs).
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Pour être pleinement apprécié, cet album, tout comme d'ailleurs la conclusion de Ciel d'éther, doit obligatoirement être précédée de connaissances historiques : en l'occurrence la fin du mandat du président Mc Kinley.

Soleil de plomb est un album qui comme son prédécesseur va se distinguer de la première trilogie. Emily va partir pour une mission, mais le lecteur sait, au vu des personnages qui gravitent autour de sa cible, que des explications vont être données.

Celle-ci seront très convenues et attendues. Très honnêtement, malgré quelques précisions et des retours en arrière, tout ce qui sera révélé ne sera pas franchement surprenant. Ce qui le sera davantage en revanche, ce sera la manière dont Emily va devoir composer avec tout cela et sans en révéler plus que nécessaire… la deuxième partie de l'histoire.

Celle-ci sera la plus intéressante car elle va multiplier les références historiques et laisser le lecteur dans une douce incertitude. Et c'est là que réside tout l'intérêt de cet ouvrage… mais pour cela il faudra être calé sur la période historique.

Les adeptes du genre vont également pouvoir déceler des références à d'autres séries de bande dessinée, notamment West. Celles-ci éclairent d'ailleurs autrement la présence d'au moins trois personnages : un premier qui fera une apparition et deux autres, un mystérieux allié et un des deux adversaires récurrents.

Plusieurs déceptions doivent être notées. La nouvelle orientation prise par Emily fait que les personnages sont laissés dans l'ombre et n'auront pour la plupart qu'un rôle bien précis à jouer. L'apparition d'un personnage croisé par le passé, confirmera cette orientation utilisatrice assez marquée. Les agents de la Pinkerton seront les grandes victimes… mais ils ne sont pas les seuls. le lecteur aurait tellement voulu en savoir davantage sur le passé de la plupart de l'équipe.

Déjà réduite à sa plus simple expression, dans le volume précédent, nous n'aurons ici pas droit aux carnets d'Emily. Dommage… Une explication historique n'aurait pas été superflue et fait ici cruellement défaut.

Pour les dessins, comme de coutume, il n'y a pas de souci à se faire. Ils sont de très grades qualité : Washington sous la neige, séquences dans l'ouest sauvage, lieux de détention et les dernières pages, voilà autant d'exemples de réussite. Ils sont une force avec laquelle compter.

Le dénouement plaira ou ne plaira mais il a le mérite de répondre à toutes les questions et d'offrir un point final sur lequel la série peut s'achever auprès une intrigue réussie. Dommage toutefois que la série s'achève sur autant de constats négatifs. Les trois premiers volumes restent assurément et de loin, les meilleurs.
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Emily est plus que décidée de retrouver le dernier homme responsable de cette terrible soirée il y a 15 ans, où elle a perdu sa mère. Elle sait désormais que cette dernière a survécu mais qu'elle n'a jamais cherché à la retrouver. Emily qui a tant souffert est en colère et veut des réponses coute que coute, et le dernier à pouvoir les lui fournir est devenu président des Etats-Unis.

Ce tome 5 clôture donc cette série de western féminin particulièrement dynamique et bien documentée. En utilisant nombre de lieux et faits réels, Laurent Astier construit petit à petit une histoire de vengeance qui se mut en quête de famille et de réconciliation.
Il y a beaucoup de rebondissements, c'est parfois rocambolesque ou tirée par les cheveux mais le suspense est là et on s'est attachée à Emily. de plus on ne s'ennuie jamais et la fin arrive à donner une conclusion à cette histoire. Il y a bien certains points dont je n'ai pas trouvé mon compte d'explication. Comment et quand l'oncle d'Emily s'est retrouvé à être au courant des machinations de Liberty, sa soeur, et de William, le président. D'où vient l'indien et pourquoi travaille-t-il pour la mère d'Emily? D'où vient le surnom de la Venin ? Des questions qui resteront sans réponse mais l'ensemble tient vraiment ses promesses.
Le dessin nerveux n'est pas toujours parfait mais il a du punch, une expressivité à propos et n'oublie pas les détails des arrières-plans.
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Une série doit prendre fin. Et le tout est de s'arrêter au bon moment. Plus ça va, moins je suis fan des séries au long cours... et si voir "La Venin" arriver à son terme est un moment particulier, ce n'est pas forcément un mauvais moment.

D'autant que comme les habitués de la série, j'étais impatient d'en connaître l'issue. Emily va t-elle aller au bout de sa vengeance ? Parviendra t-elle à faire la lumière sur son passé ? Ce dernier tome la mène à Washington où elle va à la rencontre du président ... Qui est-il exactement ? La vérité sur son père et sa mère va t-elle surgir ?

Emily est une femme forte, décidée, héroïne ciselée d'un western brillamment dessiné. Laurent Astier a réalisé un travail impressionnant, sortant un tome par an et créant un personnage presque réel, alors que cette femme au caractère bien trempé n'était au départ qu'un hommage à Claudia Cardinale et son rôle dans "Il était une fois dans l'ouest".

Ce dernier volume est dense, on sent la difficulté d'en finir sans rien omettre, en mettant chaque pion à sa place. Il y a une forme d'urgence, ça va vite, et les derniers flash-blacks tentent de combler les vides. Impossible donc de lire ce tome 5 pour découvrir La Venin. Tu l'auras compris, il te faut démarrer au numéro 1 si tu ne connais pas encore Emily.

Après plus de 5 ans, on comprend que Laurent Astier ait envie de se tourner vers d'autres projets, plus intimes peut-être. Et je découvrirai ça avec grand intérêt. "La Venin" restera une des très bonnes séries BD de ces dernières années.
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critiques presse (3)
ActuaBD
16 février 2023
Cinquième et dernier opus pour la série "La Venin". Avec cet ultime album, Laurent Astier nous livre la conclusion des mésaventures trépidantes de la belle Emily. Dénouement imprévu et inattendu au programme.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDZoom
30 janvier 2023
La longue vengeance d’Emily trouve enfin son aboutissement, après les étapes — très mouvementées — d’un long parcours (au long de cinq tomes) qui tient à la fois de la fuite et de la course de fond
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
23 janvier 2023
La Venin est un western, qui rend un très bel hommage au genre, tout en lui donnant un goût moderne. Un récit qui parvient à vous maintenir en haleine tout au long de ces cinq tomes et qui se termine d'une très belle façon.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
J’avais accompagné mon père dans un voyage d’affaires. Il voulait ouvrir un nouveau comptoir de coton sur le port de la Nouvelle-Orléans et il avait trouvé un vendeur. Un soir, il m’a emmené dans une maison close afin que je perde mon pucelage. Les pères aimaient beaucoup faire ça à cette époque. Une fois entré, je suis tombé en pâmoison devant ta mère, et lorsque j’ai dû choisir, je n’ai pas hésité un instant. C’est une fois dans la chambre que j’ai hésité. À cet âge, je ne connaissais rien à l’amour, et encore moins à la sexualité. Heureusement, elle a trouvé les mots pour vaincre ma timidité. D’ailleurs, on a passé plus de temps à parler, cette nuit-là.
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Merci à tous ceux qui m’ont fait rêver de western depuis l’enfance, tous les auteurs italiens de fumetti, Sergio Toppi, Paolo Eleuteri Serpieri et Ivo Milazzo en tête. Merci aux maîtres du western français, Jean-Michel Charlier et Jean Giraud pour leur saga Blueberry qui m’a marqué au fer rouge, et autres auteurs, Greg et Hermann, Christian Rossi, Olivier TaDuc, Tiburce Olger, Dominique Bertail, Mathieu Bonhomme, etc. de continuer de m’inspirer et de me faire rêver de l’Ouest. Merci à tous ces réalisateurs américains, de John Ford à Sam Peckinpah, en passant par Michael Cimino, et au maître du western spaghetti Sergio Leone et son compère Ennio Morricone pour leurs masterpieces Il était une fois… dans l’Ouest, La révolution et En Amérique. Merci à François Desmots pour la superbe réplique de Colt 1860 Army offerte lors de la dédicace du premier album, et qui m’a beaucoup servi de modèle sur ces cinq albums. – Laurent Astier.
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Vous m’avez honoré à maintes reprises de votre généreuse hospitalité et de votre bonne volonté. Aujourd’hui, j’ai une satisfaction supplémentaire en accueillant les représentants étrangers qui ont contribué au succès de cette exposition. Les expositions sont les horloges du progrès. Elles enregistrent l’avancement du monde. Notre engagement commun a fait triompher les arts, les sciences, l’éducation et la manufacture. Les inventions modernes ont rapproché des peuples et leur ont permis de mieux se connaître. Les divisions politiques existent, mais les distances ont été effacées. Les produits sont échangés comme jamais auparavant. Nos navires au drapeau étoilé seront des messagers de paix et d’amitié. Nous devons construire le canal isthmique qui unira nos deux océans. Que Dieu apporte sa bénédiction à tous les peuples de la Terre !
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Quant à mes idéaux, ils n’ont pas été dévoyés par toutes vos manigances. Je continuerai à me battre pour que ce monde devienne meilleur ! il y a un prix à payer quand on a les mains souillées de sang. Moi, ce prix, j’ai toujours été prête à le payer. Vous ne serez sûrement jamais inquiétés par la justice. Alors je vous laisse avec votre conscience.
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Mais ça ne fait pas de toi mon père, juste un géniteur. Un père, c’est celui qui reste, qui vous élève et vous fait grandir. Pas celui qui s’enfuit avec votre mère pour la garder pour lui seul, et qui vous abandonne dans la nature comme un vulgaire bout de chiffon.
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