je rêve d'un atelier encore plus grand pour faire des sculptures encore plus petites.
Les nurses volettent comme des oiseaux fabuleux, le coeur sauvage et le chant rassurant. On trouve la peinture de Cézanne sous leurs blouses. Pommes, poires et montagne Sainte-Victoire.
C'est toujours celui qui se prélasse et n'en fout pas une rame qui vient poser sa patte et dévore celui qui travaille et construit patiemment son oeuvre.
Il cherchait Julia. La multitude insondable de Paris se rétrécit soudain dès que que nous versons dans l'inquiétude et l'espérance d'un seul être. Il faut creuser dans la foule compacte.Y mettre les yeux de la même façon qu'on met les mains dans la terre. Dépouiller sans cesse le hasard.Il ne s'agit que de ça.
L'amoureux inquiet n'a de cesse de dépouiller le hasard. Pour arriver à la circonstance souhaitée. Et chaque solitude a faim d'une vision qui donnera de la douceur et de la consistance au délit d'être soi.
- C'est a cause de Guernica. Depuis Guernica, François ( Mauriac) veut rompre avec tou les gens qui l'offre que l'on fréquente en faisant de l'avenue Théophile-Gauthier un sanctuaire pour tout ce qui est républicains espagnols.
Eh bien quoi inspecteur, qu'est-ce que vous foutez inspecteur ? Vous faites le tour opérateur pour les nazis, c'est ça ? Castagnette des êtres sans défense fait partie de l'amusement ?
Malgré les années de misère,le travail patient et incertain, il croit en une espèce de bonne étoile qui le sortirait des situations les plus tordues. La détermination et la patience font tout en ce bas monde. Ce qui fait tenir l'homme debout , c'est la date positive.
Ici, à Montparnasse, en termes de géographie, ça fait longtemps que les cafés ont remplacé les États. Les banquettes valent autant que les régions. Les frontières se trouvent réduite à de grandes ou petites cicatrices, sur la peau ou plus profond.
Il se dégageait de ce dessin le caractère fugitif de l'amour. Fugitif, puisque s'aimer c'est échapper au monde.
Cher monsieur, prononce le lunettier sur un ton paternel, je pense que nous servons un intérêt commun: vous les écrivains, et nous les vendeurs de lunettes.Sans livres, il y a des gens qui n'auraient pas l'utilité de porter des lunettes. Et sans lunettes, des tas de gens qui ne pourraient pas lire de livres.
Dans ces circonstances, nous sommes dans l'obligation de nous accorder une confiance mutuelle et d'avancer main dans la main.