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EAN : 9782221192368
468 pages
Robert Laffont (22/09/2016)
3.6/5   21 notes
Résumé :
Michel Perreault a quitté le Manitoba il y a quatorze ans, à la suite d'une tragédie qui a bouleversé à jamais une communauté paisible. Il a refait sa vie à Montréal sous une autre identité et croit avoir définitivement tourné la page sur son passé, mais tout bascule lorsqu'il découvre que sa femme et son fils ont disparu. Ne comprenant rien à ce départ soudain, Michel décide de retourner dans les Prairies, où il les soupçonne de se trouver. Sa quête déchirante à tr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quatorze années dans les provinces des Prairies au Canada.
En 1997, trois jeunes copains commettent l'irréparable en tentant de dérober de l'argent chez un vieux couple.
En 2011, Léo sort de prison après avoir purgé une peine de quatorze ans.
Benoît est toujours dans le coma.
Michel est à Montréal où il a disparu après les événements.
De nombreux personnages, de nombreux allers-retours dans le temps.
Il faut suivre !
Et ça se suit comme un film.
On se passionne vite pour cette histoire qui tient en haleine et en refermant la dernière page on a l'impression de sortir d'une salle de cinéma.
Celle aussi d'avoir passé un certain temps au Manitoba, à Winnipeg......
Un roman qui joue bien son rôle de nous emmener loin dans des aventures romanesques.
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Très beau roman sur fond de paysages canadiens; l'histoire est prenante tant en ce qui concerne la partie enquête policière sur un meurtre jamais vraiment élucidé (on suit la vie des protagonistes 14 ans après à la sortie de prison de celui, seul, qui a purgé une peine de prison) qu'en ce qui concerne la vie des personnages (relation entre frère et soeur, relations entre parents et enfants, relation au sein du couple); de nombreux thèmes sont abordés de façon romanesque (adoption, autisme, pédophilie); on progresse dans le roman par chapitres dont le narrateur est un personnage différent et tous ces personnages, avec leur vérité, certains apparemment sans lien avec les autres, concourent à la vérité finale.
Ce n'est pas un roman où les bons sont récompensés et les méchants punis ce qui peut laisser un arrière-goût désagréable mais qui correspond bien à la vraie vie : le curé pédophile et violeur ne sera jamais inquiété et deviendra même une référence morale vers laquelle se retournent les paroissiens, le maire de la ville qui a dérobé l'argent volé par les 3 amis après leur accident de voiture, a fait fortune en fondant une entreprise de transport prospère, en devenant maire et en ayant des ambitions encore plus hautes; lui non plus ne sera pas inquiété.
Le style est vif, enlevé, fluide; les chapitres, relativement courts, donnent envie de lire le suivant dans la foulée. J'ai passé un fort agréable moment de lecture et de détente.
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J,ai bien aimé ce roman jusqu'aux trois-quarts. Mais rendue à cette partie, vraiment c,est exagéré. le fils adopté, la mère violée par un prêtre, Léo repentant, Benoit qui sort d'un coma après 14 ans. Là c'est trop. Dommage.
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Très bon roman et ça me donne envie de visiter le pays.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Je cherchais Delphine parmi tous les élèves, si jeunes, si pleins de vie. Puis je l’ai aperçue. J’ai remarqué tout de suite qu’elle n’avait plus sa frange sur les yeux. Ma sœur lui avait sans doute coupé les cheveux. Son front était soucieux, comme si elle portait des soucis d’adulte. Puis nos regards se sont croisés. Vous auriez dû voir la joie sur son visage! J’ai couru vers elle, je l’ai serrée très fort dans mes bras. Je sentais les courroies de son sac d’école sur ma poitrine et son cœur, qui battait aussi fort que le mien. La vie vaut la peine d’être vécue, ne serait-ce que pour des moments comme ceux-là.
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Son père, qu’elle avait tant aimé, contre lequel elle s’était tant rebellée, était mort sans qu’elle ait pu le revoir. Plus jamais elle ne pourrait rebâtir des ponts avec lui, lui présenter son petit-fils, le remercier de tout ce qu’il avait fait pour elle. C’était pire de perdre quelqu’un qu’on avait quitté en mauvais termes, car il n’y avait plus de réconciliation possible, juste un sentiment d’inachèvement, de perte irréparable.
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C’était également un passionné de mots croisés et de lecture, deux activités qui n’étaient pas très populaires au sein des forces policières. La perspective de pouvoir s’adonner pleinement à ses «vices» le réjouissait, d’autant plus que sa femme, propriétaire d’une garderie, les préférait largement à son travail de policier.
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Tout avait changé. De nouveaux immeubles avaient été construits, le marché public avait été entièrement rebâti. Un joli parc avait été aménagé autour des rives. Il avait le sentiment d’être un touriste en visite, mais, d’une certaine manière, cela le rassurait. Le passé enterré sous les constructions neuves.
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Il y avait de l’affection dans ce regard, mais aussi de l’hostilité, comme si les deux sentiments se battaient en lui.
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