Après sa lecture, je comprends mieux pourquoi ce livre est une pierre angulaire de la pensée occidentale.
Les confessions sont un carrefour entre la pensée classique de l'antiquité et la jeune religion chrétienne en pleine expansion.
Le texte est composé de courts chapitres classables en 4 catégories:
- récit autobiographique (jeunesse décadente, passage par le manichéisme)
- réflexions philosophiques (notamment sur le temps et la mémoire)
- analyses théologique (sur la création, l'ame, la volonté de Dieu)
- prières
J'ai apprécié ces tranches de vies qui nous font voyager 1600 ans en arrière. C'est le chemin d'un homme qui se cherche, se trompe, souffre, se repent, vit et tente de comprendre son monde.
Cependant l'oeuvre m'a été très difficile à lire.
Le style est pénible a lire pour différentes raisons:
- une humilité et une culpabilité extrême de l'auteur qui frisent avec le misérabilisme
- une foi exacerbée, sans cesse mise en avant et qui tient plus du fanatisme que du bigotisme.
- Une certaine forme d'hypocrisie.
Saint Augustin semble méprisé les pêcheurs alors qu'il en était lui même un étant jeune.
Bref, c'est une oeuvre clé et complexe qu'il permet de comprend comment le christianisme a assimilé la philosophie platonicienne.
Par contre sa forme paraitra indigeste au non croyant du XXIème siècle.