Peut-on condamner une femme à la lapidation pour avoir appelé à la prière en l'absence du muezzin occupé à cuver son vin ?
Oui, dans ces pays (celui-ci ressemble à l'Afghanistan des talibans) où la femme n'est rien, où l'obsession, la haine des hommes à leur encontre occupe toute leur pensée.
Alors que dire quand cette femme est belle, rebelle, tente d'être libre et revendique son acte ?
L'obsession, la haine sont décuplées, il faut la faire taire.
La foule attend que le juge la condamne rapidement à la lapidation. C'est-à-dire être enterrée jusqu'au cou et frappée, d'abord avec de petites pierres lisses (hors d'oeuvre) puis avec des grosses bien pointues (plat principal), jusqu'à ce que mort s'ensuive, le visage ensanglanté, les lèvres éclatées et les yeux crevés (dessert).
Le juge de ce simili-procès, entre fascination amoureuse et répulsion lui rend visite en prison.
Le procès, filmé sur téléphone portable, parvient jusqu'à Leandra, jeune journaliste juive New-Yorkaise, pleine de bons sentiments qui obtient l'autorisation de venir la visiter.
Le choc sera rude entre les deux femmes.
Bilqiss ne cède rien et affronte la foule hurlante jusqu'à...
La fin est surprenante.
Trois voix :
Bilqiss, Leandra, le juge
Passionnant et fort de bout en bout.