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EAN : 9782709668514
250 pages
J.-C. Lattès (06/10/2021)
3.53/5   17 notes
Résumé :
Alice, vingt-cinq ans, est architecte. Elle aimerait construire des maisons où il fait bon habiter. Des cocons, des foyers. Seulement les clients ne pensent qu'optimisation de l'espace et rentabilité. Tout bascule lors d'une traversée en bateau, quand elle est rattrapée par le lieu de son enfance, la rue des Rigoles, quittée trop vite il y a quelques années. Alice décide alors d'y retourner. L'endroit l'appelle, comme une nécessité.
C'est le début d'un voyag... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Et voilà que je termine (déjà comme dirait le Père Noël) l'un de mes précieux ouvrages cadeaux reçus au pied du sapin et c'est une belle découverte.

Ici, Alice Babin nous livre un hommage non pas à des hommes et des femmes exceptionnels mais à des lieux, si commune qu'ils soient, sont de par les personnes qui y ont vécus et l'importance qu'ils y ont apporté à travers leurs souvenirs, les rendent exceptionnels. C'est le cas d'Alice, qui se souvient de leur déménagement dans une belle maison avec ses parents alors qu'elle n'était elle-même qu'une petite fille, rue des Rigoles. Tout d'abord, elle n'a pas compris pourquoi ses parents tenaient tant à ce déménagement et à l'acquisition d cette maison. Elle était bien, elle, là où elle était alors pourquoi partir et que faisait ce monsieur à l'air si imposant qui se disait architecte en parlant sans arrêt d'optimisation de l'espace et de rentabilité ? Ce ne sont là que du charabia pour la jeune Alice d'antan mais un vocabulaire qu'elle maîtrisera ensuite à la perfection une fois devenue elle-même architecte dans sa vie d'adulte. Certes, la maison des Rigoles a été vendue suite au départ de son père, certes, elle n'y ait pas retournée depuis mais lorsque Suzanne, une très bonne amie de sa mère, l'engage pour écrire sur son histoire à elle et sur sa maison située sur une île (elle veut avant tout s'attarder sur l'histoire du prunier qui est dans le jardin et surtout savoir à quand remonte son existence pour décrire son histoire à lui. Est-ce que les Allemands ont mangé de ces fruits durant la guerre, c'est cela que Suzanne veut savoir mais pour notre protagoniste, en écoutant Suzanne se replonger dans ses souvenirs, il y a subitement urgence : elle doit elle aussi retourner rue des Rigoles, sur les traces de son enfance et de son passé qu'elle veut à tout prix faire remonter à la surface...

Ici, ce n'est pas les personnages qui hantent ce récit mais les lieux et à travers eux, l'histoire, celle que l'on écrit avec un grand H bien sûr mais aussi toutes les petites histoires qui s'y sont incrustées et qui semblent toutes vouloir faire entendre leur voix afin que l'on ne les oublie pas !

Un roman extrêmement bien écrit et qui se lit très rapidement. J'avoue parfis m'être un peu mélangé les pinceaux avec les personnages mais il suffisait qu'un lieu leur soit rattaché pour que je reprenne le fil du récit !
Des histoires donc mais surtout des lieux et qui nous plongent dans nos propres souvenirs d'enfance et c'est là la magie de ce premier roman ! A découvrir et à faire découvrir !

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Prière au lieu : ce titre car Alice, la narratrice, 25 ans, architecte, depuis toujours adresse une parole chuchotée ou une pensée silencieuse au lieu qui l'héberge momentanément ou régulièrement et dont elle souhaite garder le souvenir.
Alice consacre une semaine par mois à Suzanne, une vieille amie de sa mère, partie vivre à Belle Ile, dans sa maison d'enfance qu'elle fouille consciencieusement, invoquant les souvenirs oubliés et enfouis dans les objets afin d'écrire l'histoire de sa famille qu'elle dicte à Alice.
Lors d'un trajet vers Belle Ile, Alice surprend une conversation téléphonique qui la replonge dans sa maison d'enfance rue des Rigoles. Elle éprouve alors, elle aussi, le besoin irrésistible d'un retour aux sources, au temps où tout paraissait facile, doux, lumineux, insouciant.
Ce livre est une ode aux souvenirs des enfants devenus adultes.
C'est un travail de mémoire, la nostalgie du temps qui passe et le constat que les endroits ou nous vivons nous imprègnent et nous façonnent, souvent en fonction du côté de la rue où nous habitons.
Mais peut-être attend-t-on trop de nos souvenirs idéalisés qui ne résistent pas aux temps qui changent en même temps que nous évoluons ?

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C'est l'histoire d'Alice, jeune architecte, qui cherche des projets qui lui plaisent : construire des lieux où il fait bon vivre. Mais tout ne semble être qu'optimisation d'espace et rentabilité.

Alice est profondément marquée par un lieu de son enfance, cette maison rue des Rigoles, dans un quartier populaire de Paris. Au fur et à mesure que ces souvenirs reviennent, elle part en quête de ce quartier, de cette époque de sa vie, traverse Paris et ne peut que constater l'évolution architecturale et le temps qui passe.

Premier roman d'Alice Babin, on découvre une jolie plume, sensible et poétique. Malheureusement le thème du roman ne m'a pas touchée. Néanmoins, autrice à suivre et je la recommande aux lecteurs souhaitent une lecture qui les fera sortir des sentiers battus !
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J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des lectrices de Version Fémina. Un premier roman tout en douceur vers le retour de l'auteure sur son lieu de vie lorsqu'elle était enfant et adolescente, une dizaine d'années dans la rue des Rigoles, une rue de Paris. La rue plus que la maison est très importante pour Alice. D'un côté des pavillons et de l'autre des barres d'immeubles. Un monde différent, des populations différentes que l'école réunie. Un retour touchant dans cette rue qu'Alice va éprouver le besoin faire, le besoin de renouer avec le quartier qui a bien changé et le besoin de retrouver ses anciens voisins et copains.
Un retour également vers Maba, son "mari" de cours de récréation...Mais l'enfance n'est plus et Alice devenue architecte décrit dans ce roman le fossé qui s'est creusé dans ce quartier au fil des années et de la flambée de l'immobilier.
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Une fois par mois, Alice, jeune architecte, se rend chez Suzanne, la meilleure amie de sa mère, à Belle-Ile, où elle s'est installée dans la vieille maison familiale. Elle tente de l'aider à mettre de l'ordre dans ses souvenirs et à reconstituer son histoire.
Un jour, pendant la traversé elle entend une jeune femme évoquer la rue des Rigoles à Paris où elle a passé une grande partie de son enfance. A cet instant elle sait. Elle sait qu'elle aussi va partir à la recherche de ses souvenirs, qu'elle va retourner dans cette rue où elle a tant aimé vivre. Une rue scindée avec d'un côté les « pavillons » et de l'autre les « barres d'immeubles », où les enfants de ces deux mondes se mêlent, s'aiment, sans totalement se confondre.
Un beau roman sur l'importance des lieux dans lesquels nous avons vécu et sur la manière dont ils nous imprègnent. Alice va retrouver les endroits qu'elle aimait et les gens qu'elle côtoyait, pourtant, pour eux, le souvenir m'a pas le même intérêt ni le même goût, et parfois la vie stagne ou crée des fossés que tous ne sont pas prêts à franchir. Un récit humain, doux et nostalgique.
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critiques presse (1)
Culturebox
10 janvier 2022
Dans cet ouvrage, l’auteure a rendu hommage aux divers lieux que nous affectionnons. Ces endroits qui ont pour nous une signification particulière, qu’on habite ou qui nous habitent, qui nous construisent et nous définissent, de manière temporaire ou plus pérenne.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Travailler sur de l'existant, faire des plans sur hier pour mieux aimer demain, mettre des mots et bricoler avec ce qu'on sait, et aussi ce qu'on saura jamais. Reconstruire ce que la vie a fait passer trop vite. Finalement, je m'étais dit, c'est un peu de l'architecture aussi. Mais pour le déjà là."
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"Quitte à vivre en enfer, autant avoir de la place. Alors Maba vit quasiment dehors, avec, pour plus fidèle toit la capuche de son sweat Fila."
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"Concevoir des lieux, c'est décider de ce qui peut avoir lieu !"
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"On est tous quelqu'un pour l'autre."
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Je sens des picotements m'envahir. Comme la tristesse qui gratte. La vie d'adulte a transformé nos deux trottoirs en tranchées.
p 133
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Videos de Alice Babin (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alice Babin
Une chanson écrite par Alice Babin, autrice de l'album Rue Bilal Balazar, illustré par Marine Schneider, édité aux éditions Albin Michel Jeunesse. Parution avril 2024 Plus d'informations sur le livre : https://www.albin-michel.fr/rue-bilal-balazar-9782226483614
Enregistrements, texte & voix : Alice Babin Musique & mixage : Martin Bunel
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